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La
revue de presse Quincié 03-04
L'article
du Progrès du mercredi 5 mai
LES
SENIORS 2 EN RÉGIONALE 3
Alors que les Seniors 1 faisaient trembler Oullins (défaite
87-95) et que les Féminines chutaient à domicile,
les Seniors 2 remportaient la victoire de la (re)montée !
Les objectifs initiaux du président Paul Gouillon ont été
tenus. Enfin presque. Alors qu'il avait demandé le podium
pour les Seniors 1, le maintien en RF2 pour les Féminines
et la remontée en RM3 pour les Seniors 2, ces 3 équipes
ont toutes atteint … ou frôlé leur objectif.
Ainsi, en venant titiller le co-leader oullinois chez lui (+5 à
2 minutes de la fin malgré un 0-18 initial, défaite
87-95 au final) après l'avoir déjà fait à
l'aller, les Seniors 1 d'Ilia Evtimov ont prouvé qu'ils n'étaient
pas si loin que ça du podium tant espéré, et
qu'il faudrait compter avec eux l'an prochain. La 4ème place
finale est donc logique au vu de l'effectif quinciaton qui, s'il
s'étoffe comme il en a l'ambition (des premiers contacts,
intéressants, sont d'ores et déjà noués),
pourra donc viser mieux en 2004-2005.
2° descente en 2 ans
A un chiffre près, le 2, l'objectif des Féminines
de Serge Larroche est atteint. Car malgré une 2° descente
en 2 ans, due à la défaite enregistrée ce dimanche
face au leader stéphanois (49-57), les Beaujolaises vont
quand même repartir la saison prochaine pour une 14° saison
en championnat de Ligue, en Régionale…3. "Le
niveau était dense dans cette poule de RF2", explique
le futur entraîneur des Seniors 1, "et nous, nous
étions trop courtes. Le maintien en RF2 n'est certes pas
acquis, mais celui en Régionale, si. Alors j'espère
qu'avec l'incorporation de quelques jeunes, nous remonterons de
RF3 en RF2 l'an prochain." Et avec un nouvel entraîneur…
Remontée en RM3
Enfin, c'est sans nuances que les Réservistes masculins ont
bouclé leur saison et celle du club, en venant à bout
des Lyonnais de Lugdunum (101-75), s'octroyant donc définitivement
la première place de leur poule de Super Excellence, synonyme
de retour en RM3. Paul Gouillon en était fort satisfait :
"Il était essentiel que les SM2 remontent en Ligue,
pour que l'écart ne soit pas trop important entre eux et
l'équipe fanion. C'est chose faite, je suis très content,
et j'espère maintenant que nos joueurs vont ramener un nouveau
titre au BCQB, lors de leur finale le 22 mai prochain."
Titre que les Seniors 3, invaincus cette saison en Excellence, et
donc appelés à remplacer les Réservistes en
Super Excellence, vont essayer de glaner eux aussi (1/2 finale le
15 mai à 20h à Sathonay).
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L'article
du Progrès du vendredi 30 avril
LE
MATCH DES DEÇUS
L'heure
du départ est venue. Après une dernière victoire
offerte à son public samedi dernier, Ilia Evtimov va rendre
définitivement son tablier d'entraîneur ce samedi soir
(20h), à Oullins Ste-Foy, pour une rencontre au sommet que
l'on a longtemps espérée décisive. L'ogre face
à l'un de ses outsiders, l'affiche de cette 22° journée
présentait beau en début de saison, et aurait légitimement
pu décider de l'attribution de la première place.
Il n'en est finalement rien, Montbrison ayant contre toute attente
(NDLR : 2° montée consécutive pour les
Foréziens) ravi la pole position d'une poule qui s'est révélée
bien plus ouverte que prévue.
Déçue, l'entraîneur de l'OSFB Brigitte Coste
pourra toujours se consoler lors du prochain All Star Game du Rhône
(dimanche 9 mai à 16h à la Maison des Sports de Villeurbanne),
où, sélectionnée comme coach de l'équipe
Rive Gauche, elle comptera dans ses rangs… deux Quinciatons
(Ganozzi et K. Cosset) !
VICTOIRES
IMPERATIVES
L'une pour monter, l'autre pour se sauver, les équipes Réserve
et Filles du BCQB ont chacune besoin d'une victoire dimanche !
En
début de saison, les objectifs du président Paul Gouillon
étaient clairs : podium pour les Seniors 1 en Nationale 3,
remontée en Régionale 3 pour les Seniors 2 et maintien
en Régionale 2 pour les Seniors Filles. Huit mois plus tard,
si les premiers sont passés tout près de leur objectif
puisqu'ils termineront finalement 4èmes, les 2 autres équipes
ne sont plus qu'à une victoire du leur.
Pour les Réservistes quinciatons, la saison s'est plutôt
bien passée puisque la première place, seule synonyme
de montée, a très souvent été occupée,
malgré la forte rivalité sportive des voisins durégnatons.
Seulement, pour une histoire de goalaverage mal venue (NDLR
: Quincié a perdu le match aller 67-75 et gagné le
retour 84-78, soit -2 sur les 2 rencontres), Quincié est
obligé de terminer avec une longueur d'avance sur l'ESRD.
Et, depuis la dernière journée où les Quinciatons
ont chuté à Tarare II (99-90 après prolongation)
et Régnié atomisé Brignais (110-83), c'est
exactement l'écart qui sépare les 2 équipes.
Ce qui fait que pour évoluer en RM3 en septembre prochain,
les Réservistes sont condamnés à battre Lugdunum
(3°), dimanche après-midi à domicile (16h30).
Il faudra avoir les nerfs solides…
Quant aux Seniors Féminines, entraînées par
le futur coach des Seniors 1 en N3, Serge Larroche, elles ont pâti
d'un effectif trop court, multipliant les rencontres perdues de
peu sur la fin (9 de moins de 8 points). Occupant désormais
la 9° place (les 10°, 11° et 12° descendent en RF3)
à égalité avec Neulise (sur qui elles possèdent
le goalaverage), elles doivent elles aussi impérativement
vaincre dimanche après-midi (14h) pour espérer ne
pas subir une 2° descente en 2 ans. Le hic, de taille, est que
l'adversaire n'est autre que le leader St-Etienne II, qui vient
justement d'écarter Neulise de 18 points. Il leur faudra
donc un exploit pour rester en RF2 !
Planning : Dimanche 2 mai, salle Georges-Lavarenne,
à 14h, Féminines (9°) - BC St-Etienne II (1°)
; à 16h30, Masculins II (1°) - Lugdunum (3°).
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L'article
du Progrès du lundi 26 avril
SORTIE
GAGNANTE
Contrôlant le match d'un bout à l'autre, les Beaujolais
ont offert à leur entraîneur une dernière victoire
à domicile face à l'ALEM (95-80).
En
se défaisant assez facilement des Ecureuils de Montferrand,
Ilia Evtimov a terminé son mandat d'entraîneur à
domicile comme il l'avait débuté : par une victoire.
Remercié comme il se doit par un public venu en nombre et
par le président Paul Gouillon lors de la présentation
des équipes (un Jéroboam peint aux couleurs du BCQB
lui a été alors remis), le technicien franco-bulgare
s'est ensuite attelé, avec son habituel professionnalisme,
à offrir aux supporters du club beaujolais une quatorzième
victoire pour clore la saison à domicile.
Et ses joueurs ont immédiatement répondu présent,
creusant dès les premières minutes, sous l'impulsion
de Paris et Ganozzi (10 points en 10'), un petit écart (16-9,
7ème minute) devenu plus confortable à la première
pause (27-17). Même si Dervaux et Mercier créaient
quelques soucis à la défense locale, le rythme imprimé
par les bleus était celui du début de saison (à
quelques balles perdues près) et suffisait à maintenir
l'avance acquise en première période. A la mi-temps,
l'affaire se présentait plutôt bien, d'autant plus
que les fautes avaient épargné le camp local. Ne restait
plus qu'à enfoncer le clou, ce que Karl Cosset et Triboulet
se chargeaient de faire derrière la ligne des 6m25 en fin
de 3° période. Avec l'apport d'un Porcheron à
100% (20 points à 9/9 aux tirs, 2/2 aux lancers, 16 rebonds
et un contre, soit 37 d'évaluation !), ils portaient du coup
l'avance à 20 unités à quelques secondes de
la fin de cette 3° période (72-52). La messe était
dite. Malgré la réaction tardive (mais pourquoi le
coach montferrandais ne l'a-t-il pas fait plus jouer ?) de Rougerie,
au physique similaire de celui de son frère rugbyman en équipe
de France et dont il use à bon escient pour s'imposer sous
les panneaux, qui ramenait l'ALEM à 11 longueurs des Quinciatons
(77-66 à la 35ème), Quincié ne s'affolait pas
et reformait son matelas d'une quinzaine de points (88-74, 38ème).
La dernière faute de Paris sur Lacroix privait bien Quincié
du panier avérage (97-81 à l'aller), mais celui-ci
ne jouera pas : avec 2 points d'avance sur l'ALEM (et autant de
retard sur Issoire), la rencontre de samedi prochain à Oullins
n'aura aucune incidence sur le classement puisque la 4ème
place est définitivement acquise pour le BCQB. Elle n'en
aura pas non plus sur la montée, Montbrison, en s'imposant
samedi à Pt-Trambouze, privant de Nationale II des Oullinois
pourtant favoris en début de saison…
Pour Evtimov, qui recevait fort logiquement une salve d'applaudissements
à l'issue de la rencontre, la boucle est bouclée.
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L'article
du Progrès Sports du lundi 26 avril
A
Quincié, salle G.-Lavarenne, BC Quincié-en-Beaujolais
bat AL Ecureuils Montferrand 95 à 80 (27-17 ; 48-37; 72-54).
Arbitres : MM Mazouz et Desbois. Environ 350 spectateurs.
Quincié : 37 tirs sur 68 (54,4%) dont 8 sur 14 à 3
points, 13 lancers sur 21 (61,9%), 42 rebonds (Porcheron 16), 25
fautes (Paris sorti à la 40ème). Marqueurs : Porcheron
20 - Ganozzi 19 - Paris 18 - Triboulet 16 - Cosset K. 12 - Cosset
C. 7 - Chassagne 3 - Maurice 0 - Agatensi 0.
ALEM : 29 tirs dont 2 à 3 points, 20 lancers sur 30 (66,6%),
26 fautes (technique à Mercier, 28ème). Marqueurs
: Dervaux 21 - Mercier 12 - Aubier 2 - Saugère 10 - Baptista
0 - Lacroix 14 - Faure 0 - Margoum 0 - Rougerie 12 - Diatta 9.
Ilia
Evtimov n'a pas raté sa sortie pour son dernier match coaché
à Quincié. Victorieux des Montferrandais de l'ALEM,
il a en effet assuré une belle 4ème place à
son équipe. Malgré les efforts de Mercier et Dervaux,
l'ALEM n'a pu empêcher Quincié de prendre un meilleur
départ (7-2 à la 3°; 16-9 à la 7°)
ni de creuser l'écart dès la fin de la 1ère
période (27-17). Avec un Ganozzi excellent en première
mi-temps, et Porcheron débutant sa moisson de rebonds (16),
les Beaujolais ont maintenu ce léger viatique jusqu'à
la pause, après quoi Karl Cosset et Triboulet prirent le
relais de Ganozzi (8 sur 14 à 3 points pour les ailiers quinciatons
!) pour porter l'avance à 20 longueurs à une minute
de la fin de la 3° période (72-52). Les intérieurs
Rougerie, et dans une moindre mesure Diatta, prenaient alors le
match en main, ramenant l'ALEM à 11 longueurs des Bleus (77-66,
35ème). Mais Evtimov terminait la rencontre avec son cinq
majeur, qui finalement lui offrait une 14° victoire cette saison
et une sortie en beauté.
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L'article
du Progrès du samedi 24 avril
LA
DER D'EVTIMOV A DOMICILE
Pour son ultime sortie à Quincié, Ilia Evtimov a la
possibilité, en cas de victoire sur l'ALEM, de réaliser
sa meilleure saison en tant que coach. Portrait du franco-bulgare.
En
s'engageant comme entraîneur avec le BC Vienne St-Romain-en-Gal
au cours de l'été 1998, Ilia Evtimov ne s'attendait
certainement pas à devoir rechausser les baskets quelques
semaines plus tard, 100 kilomètres plus au nord. Ni rester
six années dans un club qu'il ne connaissait pas, et dont
il prendrait, deux ans après, les rênes de l'équipe
première.
De Sofia à Quincié
C'est pourtant bien le destin de celui qui fut longtemps capitaine
de l'équipe nationale de Bulgarie, et qui, après avoir
pas mal bourlingué sur les terrains de Nationale 2 en France
(notamment à Angers, Esquennoy, Pt-de-Beauvoisin et Vienne),
a fini par rejoindre une équipe de Quincié décimée
à l'intersaison 98. Contribuant au renouveau des Beaujolais,
en compagnie de son ex-coéquipier viennois Alain Vignau venu
le rejoindre sous les ordres d'Alain Durand, Ilia Evtimov se voit
confier les rênes de l'équipe fanion du club en mai
2000, lorsque les dirigeants quinciatons décident de se séparer
de "Dudu". Il cumule alors les postes d'entraîneur
et joueur, fonctions jamais aisées à combiner et qui
nécessitent un excellent esprit d'adaptation. Malgré
des résultats difficiles, son équipe se maintient
en N3 deux saisons de plus, et il raccroche définitivement
les baskets en 2002. Entraîneur à part entière
depuis lors, ses deux dernières saisons ont été
beaucoup plus calmes, notamment celle en cours, la meilleure du
BCQB depuis… 2000.
Un
départ prévu
Comme son prédécesseur, Ilia quittera donc le BC Quincié
sur une très bonne saison. Une victoire ce soir (20h) sur
les Ecureuils de Montferrand, en pleine dérive depuis le
limogeage de leur entraîneur (3 victoires seulement en 2004),
lui assurerait en effet la 4° place et le même bilan qu'en
1999-2000 (14 victoires), et équilibrerait celui de ses 4
années de coaching (actuellement, 43 victoires en 86 matches).
Mais contrairement à ce qui s'était produit avec l'ancien
capitaine de l'équipe de France, ce changement d'entraîneur
a été prévu de longue date, le choix des dirigeants
quinciatons datant de… mai dernier ! Choix dicté, selon
le président quinciaton, "par un mélange de
raisons financières, sportives (l'entraînement des
jeunes) et techniques (l'éloignement kilométrique
de plus en plus difficile à assumer), et par la présence
en interne d'un entraîneur diplômé sur lequel
nous voulons nous appuyer pour l'avenir." Et de lui souhaiter
"une sortie en fanfare, en victoire, et de poursuivre une
longue carrière de coach."
Quelques
chiffres :
Ilia
Evtimov joueur, c'est 83 matches (44 victoires) à 16,2
points et 6,4 rebonds, une adresse de 57% à 2 points, 38%
à 3 points (44 sur 116) et 86,3% aux lancers (308/357), en
29 minutes 15 sec de moyenne.
Ilia Evtimov entraîneur, c'est à ce jour 86
matches pour 43 victoires, dont 14 à l'extérieur,
une attaque moyenne de 80.84 points et une défense de 80.36,
et successivement les 9°, 7°, 8° et 4° places finales.
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L'article
du Progrès du lundi 19 avril
SANS
ENJEU, PAS DE JEU !
La
logique a finalement été respectée. Privés
de leur capitaine Paris, les joueurs d'Ilia Evtimov ont concédé
samedi soir à Issoire, beau troisième, leur 7ème
défaite de la saison (95-78) au terme d'un match qui fleurait
bon le manque d'enjeu. Mais quand ni la montée ni la descente
ne sont à l'ordre du jour, comment éviter une logique
décompression ?
"C'est sûr que ça n'a pas été
un match palpitant", confirmait hier le président
Paul Gouillon. "On a bien débuté, mieux qu'eux,
en étant adroit en 1ère période, mais ils se
sont vite remis sur pied, pour creuser l'écart au cours de
la 2ème période (NDLR : 21-15 à la 10°;
puis 52-37 à la mi-temps). Et ensuite, ils ont géré.
On a tenté de revenir par moments, mais l'on sent bien que
la fin de saison approche, et que la motivation est quelque peu
émoussée." Avec de surcroît un jeu
intérieur très affaibli, Porcheron ne répondant
que partiellement présent (6 points et 9 rebonds) et Chassagne
n'étant encore pas en mesure de suppléer Paris, les
Quinciatons ont été vite contraints de s'appuyer sur
leur trio d'arrières, moins adroit que d'habitude. "On
a eu quelques bons passages", poursuivait le dirigeant
quinciaton, "mais ça n'a pas suffit. Issoire mérite
sa 3ème place, tout comme nous sommes à notre place,
juste derrière eux. Il ne nous reste qu'un match à
gagner pour assurer cette 4° place, et ça va être
notre objectif pour les 2 rencontres à venir."
En effet, l'ALE Montferrand ayant chuté dans sa salle face
à Roanne, ôtant ainsi tout suspens à la poule
en terme de descente puisque cette victoire de l'ASR combinée
à celle de Décines sur Orcines condamne les Orcinois
à la relégation (avec Prissé II et Vic-le-Comte),
les Beaujolais sont toujours seuls quatrièmes, un point devant
les Montferrandais…. qu'ils vont recevoir samedi prochain.
Les calculs sont vite faits. En résumé, il suffit
à Ilia Evtimov de s'imposer une dernière fois à
domicile pour assurer sa sortie. Ce serait assurément un
beau départ !
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L'article
du Progrès du samedi 17 avril
AUVERGNE,
5ème
Pour son 5° et dernier déplacement en Auvergne, Quincié,
privé de son capitaine Paris, ne désespère
pas de s'imposer à Issoire.
Même lieu, même heure. Même résultat ?
A quelques kilomètres seulement de Vic-le-Comte, où
ils viennent de s'imposer largement, enregistrant au passage leur
6ème victoire en déplacement, les Quinciatons vont
effectuer ce soir à Issoire leur 10ème sortie de la
saison. Et si ce n'est pas la moins périlleuse, les Issoiriens
occupant légitimement la 3ème place, Quincié
ne désespère pas de s'offrir un petit exploit.
Pour du beurre ?
Car bien qu'Issoire ne soit qu'à une seule longueur des 2
premiers Montbrison et Oullins, les Auvergnats ne rêvent plus
d'une improbable montée qui nécessiterait 2 faux-pas
du duo précité : impensable ! Le match de ce soir
comptera donc "pour du beurre", l'enjeu, car il en faut
bien un, ne concernant que l'obtention de la dernière marche
du podium. Dès lors, la décompression sera peut-être
de mise, et Quincié peut espérer en profiter. Sur
la base d'une opération commando, dictée par le fait
qu'ils ne seront pas en possession de toutes leurs armes (NDLR
: Paris manquera à l'appel, suspendu en raison de 3 fautes
techniques), les Quinciatons n'auront rien à perdre dans
une salle où ils restent sur une mauvaise impression et face
à un adversaire qui ne leur réussit guère.
Défaits de 26 longueurs (96-70) pour leur premier déplacement
de la rude saison 2001-2002, ils avaient ensuite chuté au
retour (83-86), ne parvenant à le vaincre qu'en décembre
dernier, et ce, au terme d'un match de haut niveau (79-76).
Le président Paul Gouillon, l'esprit déjà tourné
vers la saison prochaine, se veut en tout cas optimiste, même
si la lucidité lui fait admettre la difficulté de
la tâche : "Avec Jérôme (Paris)
en moins, c'est sûr qu'on est moins forts, mais ça
nous poussera à être plus solidaires, et puis, sait-on
jamais, Issoire peut du coup nous prendre à la légère.
Alors si on joue décontractés, et avec le basket que
l'on sait produire et qu'on a retrouvé à Vic il y
a deux semaines, pourquoi ne pas rêver d'une surprise ?"
A deux semaines de la fin d'une saison d'ores et déjà
réussie, qui verra Quincié recevoir Montferrand (5ème)
avant de finir à Oullins (1er ex-aequo), une victoire à
Issoire serait vraiment la cerise sur le gâteau.
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L'article
du Progrès du mardi 6 avril
LE
BCQB REDEMARRE
Quincié n'a pas tremblé chez la lanterne rouge Vicomtoise,
renouant avec la victoire facile (93-74) avant un bienvenu repos.
Alors que l'on aurait pu s'attendre à une partie serrée
samedi soir dans l'antre du dernier de la poule, Quincié
restant sur deux non-matches et Vic-le-Comte sur de (plus en plus)
courtes défaites, la logique du classement a finalement été
respectée, et les Beaujolais, pleins de maîtrise, se
sont imposés somme toute assez facilement.
Porcheron disqualifié
Tout n'a pourtant pas été aussi simple que l'écart
final peut le laisser croire, Quincié, retrouvant son démarrage
rapide du début de saison (32-22 après 10'), ayant
vite été privé de Porcheron, disqualifié
dès la 14° minute dans un début d'échauffourée
l'opposant à Roudaire. Mais autant l'incident du premier
match de la saison face à Pt-Trambouze avait eu des répercussions
"tragiques", autant celui-ci a eu des conséquences
inverses, les Beaujolais compensant l'élimination de leur
géant par une solidarité sans faille. Avec Paris déjà
à 3 fautes (mais qui finira le match en signant un triple-double
: 24 points, 12 rebonds et 10 fautes provoquées), ils troquaient
leur individuelle pour une zone, et, résistant au pilonnage
de Vizade (33 points), repartaient de plus belle au début
du dernier quart-temps, la rentrée de Maurice (13 points)
coïncidant avec la prise de contrôle définitive
des Bleus sur le match.
Repos bienvenu
Dans une poule où le leader Montbrisonnais vient de chuter
à Décines, relançant ainsi Oullins pour la
montée, et où la dernière descente (avec Vic
et Prissé II, condamnés) devrait concerner Orcines
ou Roanne, Quincié va maintenant bénéficier
d'une semaine de repos bienvenue (l'entraînement va être
coupé cette semaine) avant le sprint final ardu (à
Issoire, contre l'ALEM et à Oullins) qui décidera
de son classement final : 3ème, 4ème ou 5ème
?
Les Féminines malchanceuses
Alors qu'elles ont réalisé une de leur meilleure prestation
de la saison, les Féminines du BCQB ont pourtant chuté
d'un tout petit point (60-59) à Fraisses II, restant sous
la menace de la relégation. Le prochain match (18 avril à
Fleurie) contre St-Genis-Laval (8°) vaudra de l'or. Vainqueurs
de Fleurie-Villié par 70-60 après un match très
physique, les Réservistes ne sont pour leur part plus qu'à
une victoire de la montée en Régionale 3. A Tarare
II dans 3 semaines, ou face à Lugdunum le 2 mai, il leur
faudra savoir gagner une nouvelle fois pour atteindre leur objectif
: la remontée.
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L'article
du Progrès du samedi 3 avril
EN
DANGER CHEZ LE DERNIER
La conjoncture actuelle fait que Quincié n'est pas serein
à l'idée de se rendre chez la lanterne rouge Vic-le-Comte,
où une défaite serait malgré tout malvenue…
Dernier pan du triptyque annoncé comme facile pour les joueurs
d'Ilia Evtimov, le déplacement de ce soir à Vic-le-Comte
s'annonce bien plus ardu que prévu. Plusieurs raisons à
cela. Tout d'abord, parce que Quincié n'est plus vraiment
Quincié, ou, pour parler plus clairement, parce que le jeu
proposé par Quincié en cette fin de saison n'est plus
le même que celui du début de saison. La preuve en
sont les 2 premiers volets du triptyque, que les Quinciatons ont
très mal négociés, perdant de 1 et gagnant
de 2 points des rencontres facilement abordées à l'aller
(+11 et +26). Et les raisons, s'il faut les chercher, tiennent principalement
à une fatigue accumulée chez le cinq majeur, largement
sollicité depuis août dernier (NDLR : Paris à
28'30", Porcheron et Ganozzi à 30'30"; Karl Cosset
à 32' et Cédric à 34'20"). Le capitaine
Paris ne s'en cachait d'ailleurs pas, il est "comme les
autres très fatigué, d'où les petits problèmes
physiques qui apparaissent ça et là. Cette semaine,
c'est Séb (Ganozzi) qui a soigné une légère
tendinite. On a tous hâte que cette saison se termine pour
pouvoir se reposer !".
Ensuite, comme le signalait Paris, la fin de saison approche à
grands pas, et pour les équipes qui n'ont pas de pression
particulière de montée ou de descente, la démotivation
joue un rôle indéniable. Et celle des Beaujolais, trop
loin de la tête pour prétendre à la montée
mais aussi trop au-dessus des sixièmes (le trio Roanne -
Chamalières - Pt-Trambouze) pour finir plus bas qu'à
la 5ème place, sera certainement plus dangereuse que celle
de Vicomtois sûrs de retrouver le championnat d'Auvergne en
2004-2005.
Enfin, les Auvergnats se rapprochent de plus en plus de leur seconde
victoire. Restant sur 15 défaites d'affilée, les joueurs
de Didier Sanga viennent de chuter 2 fois après prolongation
(à Chamalières et à Montferrand) et sont loin
des raclées subies lors de la phase aller (7 défaites
entre 25 et… 41 points), Montbrison (+11), Pt-Trambouze (+6)
et Décines (+14) ayant eu toutes les difficultés du
monde à s'imposer chez eux.
Tout cela fait que Quincié, si dominateur d'octobre à
décembre, et qui s'y serait déplacé la fleur
au fusil, se retrouve craintif à l'idée de se rendre
ce soir dans le 6-3.
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L'article
du Progrès du mardi 30 mars
SUR
UN COUP DE DES
Au terme d'un match crispant longtemps mené par Roanne, Quincié
s'est imposé de justesse (80-78) et reste donc cinquième.
Une
semaine pile, l'autre face. Huit jours après avoir mal débuté
sa rencontre, la terminant sur un coup du sort à son désavantage,
Quincié a reproduit le même scénario samedi
soir face à Roanne, à la différence près
qu'il a cette fois eu le regard final sur sa production pour un
happy end plutôt bienvenu. Mais bien des frissons ont traversé
les tribunes, peu remplies, de la salle Georges-Lavarenne quand
Jeska, d'un panier primé, a égalisé à
78 partout à 10 secondes de la fin…
Encore un mauvais départ
Pour en arriver à ce qu'une rencontre gagnée de 26
points à l'aller se joue sur une dernière possession,
les Bleus de Quincié ont en fait complètement raté
leur entame. Eux qui avaient fait de leurs démarrages en
trombe leur marque de fabrique et construit beaucoup de leurs victoires
là-dessus commencent à voir les rôles s'inverser
et à connaître la difficulté d'un gros écart
à combler. Après le 20-5 encaissé en 5 minutes
la semaine dernière face aux Bourguignons de Prissé,
le 30-17 subi en 10 minutes avant-hier sonnait d'autant plus mal
que Roanne, à l'aller, n'avait inscrit 32 points qu'au bout
de … 20 minutes ! Inutile de le préciser, c'était
en défense que les Quinciatons n'y étaient pas, avec
un Boris Sarkis étonnamment libre de tout mouvement qui allait
scorer 12 points au cours de cette première période,
et 20 avant la pause.
Porcheron en leader
Et comme l'attaque ne suivait pas, il y avait tout lieu à
s'inquiéter du côté des locaux. Il fallait une
sévère remontée de bretelles de la part d'Ilia
Evtimov au premier repos pour que ses joueurs se jettent enfin dans
la bataille. Et quelle bataille ! En défendant becs et ongles
lors des 10 minutes suivantes, mais au prix de nombreuses fautes
qui auront leur importance en fin de rencontre, les Quinciatons
recollaient au score avec un Porcheron qui s'offrait une formidable
séquence offensive (21 points, son meilleur total de la saison),
ne laissant que des miettes à l'ASR (24-9 sur ce quart temps),
menée 41-39 au repos.
Seulement, même si les Quinciatons redémarraient sur
le même rythme (47-39 après seulement 70 secondes de
jeu) et voyaient Sérêmes se faire éliminer 3
minutes plus tard, l'avantage changeait de camp, l'averse de fautes
du second quart temps devenant vite orage. Avec Maurice, Paris et
Ganozzi à 4 fautes, Quincié se trouvait plus que freiné,
et Roanne, pourtant gaspilleur sur la ligne des lancers-francs (62%),
reprenait doucement l'avantage (50-54, 26°; 64-67, 34°).
Karl Cosset sauveur
Et puis, contre toute attente, alors que Ganozzi, Paris puis Porcheron
étaient coup sur coup éliminés, Karl Cosset
réussissait in extremis à faire basculer le match
d'un panier primé, le seul de la partie (76-74, 38°),
avant, suite à l'égalisation de Jeska, de traverser
le terrain pour inscrire le panier victorieux à 5" du
gong. Un mini hold-up qui ravissait Evtimov pour sa pénultième
partie à Quincié !
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L'article
du Progrès Sports du lundi 29 mars
A
Quincié-en-Beaujolais, BC Quincié-en-Beaujolais bat
AS Roanne 80-78 (17-30; 41-39; 60-61). Arbitres : MM Kilic et Perinin.
Environ 150 spectateurs.
Quincié : 32 tirs réussis sur 69 dont 1 sur
16 à 3 points ; 15 lancers-francs sur 20 ; 32 fautes dont
une technique à Ganozzi (34ème) et 3 joueurs éliminés
(Ganozzi 34ème, Paris 36ème, Porcheron 39ème).
Marqueurs: Cosset Cédric 2 - Ganozzi 12 - Cosset Karl 29
- Paris 6 - Porcheron 21 puis Maurice 0 - Triboulet 8 - Loron 2
- Agatensi 0.
Roanne : 29 tirs dont 2 à 3 points ; 18 lancers-francs
sur 29 ; 21 fautes dont une technique à Sérèmes
(25ème) et 2 joueurs sortis (Sérèmes 25ème,
Papot-Libéral 34ème). Marqueurs: Jeska 7 - Sarkis
27 - Sérèmes 10 - Papot-Libéral 8 - Malor 15
puis Dubreuilh 9 - Giraud 2
Comme la semaine dernière, Quincié a eu bien du mal
avec son hôte du soir, à la différence que l'issue
a été positive. Mais il s'en est vraiment fallu de
peu. Encore trop peu concentrés, notamment en défense,
les Beaujolais prenaient l'eau face à une équipe roannaise
où Sarkis s'amusait comme un petit fou (12 points en 1ère
période), et faisaient à peu près n'importe
quoi en attaque, où le déchet était fort important.
A 17-30 après 10 minutes de jeu, il était temps de
réagir, et les joueurs d'Ilia Evtimov retrouvaient enfin
une défense digne de ce nom et un collectif qui leur autorisait
des paniers faciles. Et comme Porcheron était dans un grand
soir en attaque, Quincié prenait même la tête
à la pause, après un quart-temps où l'ASR n'aura
marqué que 9 points (41-39).
Malgré une bonne reprise des locaux (47-39, 21°) et l'élimination
de Sérèmes dès la 25° minute, Roanne ne
s'affolait pas, reprenant même l'avantage en fin de période
(50-54, 26°) grâce à un Papot-Libéral pourtant
nanti de 4 fautes dès la 20°. Et côté beaujolais,
les fautes pleuvaient, pleuvaient, tant et si bien que Roanne maintenait
son avance, malgré un fort déchet aux lancers (69-74,
36°). Et puis K. Cosset plaçait son équipe en
tête sur le seul primé du match (76-74 ,38°) avant
de marquer le panier de la victoire à 5" du terme. Pour
Roanne, le maintien attendra encore.
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L'article
du Progrès du samedi 27 mars
ON
REMET LES PENDULES A L'HEURE ?
Opposé à une toujours imprévisible équipe
de l'AS Roanne, Quincié ne doit pas tendre l'autre joue,
histoire d'oublier l'humiliation de samedi dernier…
Au regard de son excellent parcours aller, Quincié ne s'attendait
certainement pas à vivre une phase retour truffée
d'autant de pièges et d'incertitudes. Pour l'heure, hormis
Orcines, balayé les 2 fois, aucune équipe ne s'est
comportée de la même manière au retour que lors
des matches allers. Pt-Trambouze, Chamalières, Décines,
Montbrison et tout dernièrement Prissé II sont venus
rappeler aux Beaujolais qu'en basket, la vérité d'un
jour est rarement celle du lendemain, et qu'à chaque fois
l'ouvrage est à remettre sur le métier.
Qui tendra l'autre joue ?
Et Roanne dans tout ça ? Laminée dans sa salle en
seulement 20 minutes en novembre dernier (NDLR : Quincié
avait plié l'affaire à la mi-temps, menant alors 62-32),
l'ASR devrait se montrer beaucoup plus dangereuse ce soir à
Quincié si l'on en croit ses derniers résultats (+22
à Prissé et 107-92 samedi passé devant Pt-Trambouze).
Cette claque subie sur son terrain la poussera en tout cas à
ne pas tendre l'autre joue, et avec un calendrier à venir
tout sauf aisé (réceptions d'Issoire et Oullins, déplacements
à l'ALEM et à Vic pour finir la saison), nul doute
que les joueurs d'Hamid Zerhouy tenteront d'imiter l'équipe
de Prissé, histoire de valider un maintien toujours pas assuré.
Mais Quincié, débarrassé de tout soucis de
maintien depuis belle lurette, et de montée depuis peu, n'entend
pas tendre l'autre joue non plus, ayant beaucoup à se faire
pardonner depuis la désillusion vécue face à
l'ESPM.
Evtimov confiant
En tout cas, le technicien bulgare se veut rassurant quant au déroulement
du match, mettant en exergue le bon comportement de ses joueurs
cette semaine à l'entraînement : "Jeudi soir
c'était très bien, on a travaillé tous les
systèmes parce que depuis deux trois matches on avait l'impression
d'avoir tout oublié. Comme je l'ai dit lundi, on a pris une
bonne leçon, et je pense que ça va nous remettre les
pieds sur terre." Et quand on lui fait remarquer que Quincié
ne défend plus depuis le début du mois (93 puis 92
points encaissés) et que Roanne a un potentiel offensif hors
du commun, il rétorque que "l'on va mettre en place
une défense très haute sur Sarkis (NDLR : meilleur
marqueur de l'ASR avec 19,1), Jeska (meneur) et Cédric
Sérêmes, pour piquer des ballons et marquer des paniers
faciles comme au match aller. Et puis, s'ils sont très présents
au rebonds, leurs intérieurs ne sont pas très mobiles
et peu enclins à faire des efforts défensifs. On va
tâcher de retrouver notre jeu rapide et offrir une victoire
à notre public. Il le mérite bien."
Pour son avant-dernier match sur le banc quinciaton, Evtimov le
mérite tout autant.
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L'article
du Progrès du mardi 23 mars
UN
BEAU GÂCHIS
Battu à la régulière par des Prisséens
jouant crânement leur chance, Quincié voit le podium
s'éloigner et sa saison mise en danger.
Contre-performance
? Assurément. Prévisible ? Sans doute. Gâchis
? Oui, trois fois oui. Face à une équipe réserve
de Prissé renforcée pour l'occasion par l'ancien capitaine
de la JL Bourg Jean-Luc Tissot (32 ans), les joueurs d'Ilia Evtimov
ont réussi à mixer plusieurs ingrédients pour
aboutir à une recette bien indigeste et au goût amer
: la défaite à domicile.
Des pépins physiques
En réunion d'avant match, où le président Gouillon
avait fait l'annonce officielle aux joueurs du prochain départ
d'Evtimov (en fin de saison), le capitaine Paris avait mis l'accent
sur la succession de petits bobos frappant les joueurs et insisté
sur la nécessité de se forcer pour que, tant bien
que mal, le match se déroule correctement. 40 minutes plus
tard, il pouvait constater que cela n'avait pas suffit. Ainsi, Karl
Cosset, prévu pour rester au repos, a finalement livré
une partie de tout premier ordre en terminant encore meilleur marqueur
de sa formation (23 pts) et en étant l'auteur du panier miraculeux
ramenant son équipe à hauteur des visiteurs (90-90)
à moins de 30" de la fin de la partie. Indubitablement,
des Beaujolais à 100% de leurs moyens auraient fait mieux,
mais les blessures font partie d'une saison, d'où l'intérêt
parfois de l'utilisation du banc de touche.
Le banc grogne
Et c'est là que le bât blesse. Tirant largement sur
les 6 joueurs qu'il utilise depuis le début de saison, en
faisant fi des pépins physiques et de la fatigue accumulés,
le technicien bulgare a pris le risque de s'exposer à une
fin de match difficile à gérer… ce qui ne manqua
pas de se produire, et qui eut le don de passablement irriter le
président Quinciaton. "Je ne voudrais pas trop polémiquer
parce que ce n'est pas l'heure ni le lieu et que nous avons fait
une bonne saison jusque là, mais nous savions que la montée
était désormais inaccessible, et pourtant nous continuons
de tirer sur les mêmes joueurs, sans même les faire
se reposer en utilisant les remplaçants. Résultat
: nous perdons un match que nous aurions dû gagner, et le
banc de touche, toujours pas utilisé, commence à se
poser des questions quant à son utilité."
Interrogé à ce sujet, Evtimov ne s'affolait pas :
"Le match a été mal préparé,
avec des absences aux entraînements et une équipe adverse
prise à la légère. Alors nous débutons
très mal, et j'ai été obligé de m'appuyer
sur mes joueurs majeurs pour revenir et faire le trou. Mais même
à +13 je ne nous ai jamais senti serein et je n'ai pas voulu
prendre le risque de faire rentrer le banc. Je pense que l'on a
pris une bonne leçon, et j'espère que l'on va mieux
préparer la venue de Roanne pour ne pas refaire les mêmes
bêtises."
D'une saison, on ne se rappelle bien souvent que la fin, et Quincié,
pour ne pas terminer la sienne en eau de boudin, serait effectivement
bien inspiré de ne pas poursuivre dans cette voie…
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L'article
du Progrès Sports du lundi 22 mars
A
Quincié-en-Beaujolais, ES Prissé II bat BC Quincié-en-Beaujolais
92-91 (25-14; 48-53; 64-73). Arbitres : MM Alonso et Tondeur. Environ
200 spectateurs.
Quincié : 28 tirs réussis dont 12 à 3 points
; 23 lancers-francs sur 32 ; 27 fautes dont une technique à
Paris, 36°, et 3 joueurs éliminés (Porcheron 35°,
Paris 36°, Triboulet 40°). Marqueurs : Cosset Karl 23 -
Ganozzi 22 - Triboulet 13 - Paris 13 - Porcheron 12 - Cosset Cédric
8 - Chassagne 0 - Agatensi 0.
Prissé II : 31 tirs dont 7 à 3 points ; 23 lancers-francs
sur 35 ; 24 fautes. Marqueurs : Tissot 27 - Sénaillet 19
- Gaudiau 16 - Kaba 11 - Sourbé 10 - Léger 3 - Sanchez
2 - Furbacher 2 - Bragigand 2
Prissé
II a réussi non pas un hold-up mais une excellente performance
en venant s'imposer à Quincié. Renforcés par
JL Tissot, ancien joueur de Pro A et actuel président de
la JL Bourg, les Prisséens ont réussi une entame parfaite
(20-5 à la 5°), forçant les Beaujolais à
courir au score tout au long du premier quart-temps. Mais avec un
Porcheron transparent (1/6 aux tirs et 3 balles perdues) et Paris
sanctionné 3 fois dès la 8ème minute, les Quinciatons
peinaient à revenir (14-25, 10°).
Au cours de la 2° période, les ailiers du BCQB prenaient
feu (7 paniers à 3 points) et Quincié virait en tête
à la mi-temps (53-48). Sur sa lancée, Quincié
accroissait son avance (66-53 à la 25°) mais sans toutefois
convaincre au niveau du fond de jeu. Et, la fatigue beaujolaise
aidant, Prissé allait signer un 9-0 dès la reprise
du dernier quart pour égaliser à 77 partout à
la 34° minute. S'ensuivaient 6 minutes de tension extrême
où Quincié multipliait les mauvais choix pour finalement
s'incliner par la plus petite des marges, 91 à 92. Pour Prissé,
l'heure est toujours à un possible maintien, alors que Quincié
voit ses rêves de podium fortement contrariés.
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L'article
du Progrès du samedi 20 mars
LE
PHYSIQUE CHANCELLE
A l'heure de recevoir Prissé II, avant-dernier, les Quinciatons
sont confrontés à une pléiade de blessures
qui risque de les handicaper.
La
fin de saison approche à grands pas. Six matches à
jouer, et c'en sera terminé de l'exercice 2003-2004, six
matches qui vont se scinder en 2 étapes de 3 rencontres chacune.
Et la première étape, il est prévu dans le
tableau de marche d'Ilia Evtimov qu'elle se déroule sans
anicroches. "J'avais dit avant Orcines que je voulais un
sans faute à domicile; là, on reçoit 2 samedis
de suite avant d'aller chez le dernier, Vic-le-Comte. Donc l'exigence
va passer à un 3 sur 3".
Les premiers entre eux
Histoire de rester au contact des 3 premiers, aurait pu ajouter
le technicien bulgare, car dans le même temps, Issoire (3°)
va lui aussi recevoir 2 fois de suite, mais les 2 premiers, Montbrison,
puis Oullins. Les positions risquent donc fort de bouger sur le
podium, et Quincié, s'il réussit le hat trick, a une
occasion en or de s'y glisser !
Pour cela, il faudra franchir le premier obstacle, l'ES Prissé-Mâcon
II. L'équipe réserve du plus proche voisin des Beaujolais
fréquentant la scène nationale, montée en N.3
à l'intersaison, est pour l'heure en fâcheuse posture.
Occupant l'avant-dernière place avec 3 petites victoires
au compteur, à 3 points du premier non relégable (Orcines),
elle est presque condamnée à retrouver le championnat
de Bourgogne en septembre 2004. Presque, en effet, car mathématiquement
le maintien est encore possible. Oh, bien sûr, il passerait
par une série d'exploits, mais les Prisséens, qui
ont obtenu les deux tiers de leurs victoires en déplacement
(à Décines et à Montferrand, contre une victoire
à domicile sur Vic-le-Comte), ont déjà prouvé
qu'ils savaient jouer au basket, et vont certainement tirer leurs
dernières cartouches ce soir à Quincié.
Le bal des éclopés
Et comme les Beaujolais ne sont pas au mieux de leur forme, avec
une multitude de petits bobos venue les frapper, l'heure sera au
resserrage de coudes côté quinciaton. Car Karl Cosset
risque fort d'être absent afin de soigner une tendinite tenace
au genou, Triboulet ne s'est pas entraîné de la semaine,
victime d'une nouvelle petite entorse avec l'équipe II vendredi
dernier en Coupe du Beaujolais, Porcheron annonce lui aussi des
douleurs gênantes au niveau du genou, genou que l'on retrouve
pareillement en délicatesse chez le capitaine Paris, victime
d'une grosse béquille à Montbrison ! Rien de très
grave, donc, mais une accumulation de petites blessures qui risque
de déconcentrer les Bleus. Ce à quoi le capitaine
beaujolais répondait fort à propos : "On a
des soucis physiques, c'est sûr, mais bon, on serre les dents
40 minutes, on n'y pense plus, et on joue quand même ! On
n'a guère le choix, je crois, si on veut respecter le tableau
de marche." Reste à savoir si cela suffira face
aux jeunes Prisséens pétris de basket…
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L'article
du Progrès du mercredi 17 mars
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L'article
du Progrès du lundi 8 mars
LE
BCQB LACHE DU LEST
Le miracle n'a pas eu lieu samedi à Montbrison, et Quincié,
aujourd'hui seul quatrième, finira la saison avec pour objectif
d'accrocher une place sur le podium. Ratant complètement
leur entame, au point d'être déjà menés
de 18 longueurs après 5 petites minutes de jeu (27-9), les
Beaujolais ont pourtant lutté pour ne pas décrocher.
Revenus à 8 longueurs à la mi-temps grâce à
l'agressivité de Ganozzi et le métier de Paris, ils
ont poursuivi leur lente remontée au score quand, à
moins 5, un tir à 3 points de Karl Cosset a longtemps tourné
autour du cercle pour finalement choisir de ressortir. Signe du
destin ? Toujours est-il que ce panier qui aurait permis à
Quincié de revenir à 2 longueurs n'est pas rentré,
et que les Quinciatons, comme désabusés, ont coulé
corps et âmes, à l'image du capitaine Paris, blessé
au genou, et de Porcheron, une nouvelle fois bien en deçà
de ses capacités.
Déçu, le président Paul Gouillon l'était,
après ce qui est pour l'instant le plus gros revers de la
saison de ses troupes (93-67, 26 points d'écart) :"C'est
dommage, on n'y était pas au début du match, et quand
on s'est réveillé, c'était trop tard. Alors
c'est sûr, on s'est battu, on leur a causé quelques
frayeurs quand on est revenu au score, mais globalement il aurait
fallu jouer comme ça 40 minutes pour pouvoir prétendre
à gagner. Tant pis !"
La trêve qui vient, suivie d'un programme plus "tendre"
(réceptions de Prissé, Roanne, puis voyage à
Vic), permettra sans nul doute de mettre du baume au cœur du
premier dirigeant quinciaton.
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L'article
du Progrès du samedi 6 mars
IL
FAUDRAIT UN MIRACLE…
…pour que Quincié l'emporte ce soir à Montbrison,
leader invaincu dans sa salle. Ce sera néanmoins le but d'Ilia
Evtimov.
Dans
une salle où les Beaujolais n'ont que des mauvais souvenirs,
rapport aux raclées ramenées lors des 3 déplacements
en Forez (122-82 en 1990, 104-65 en 1997 et 100-62 en 1998, soit
-117 en 3 rencontres !), Ilia Evtimov sait que la tâche sera
tout sauf facile ce soir, mais n'entend malgré tout pas partir
vaincu d'avance. Interrogé au sujet de la rencontre phare
de cette 16ème journée, où l'on assistera aussi
à un intéressant Pt-Trambouze - Oullins, le coach
quinciaton se voulait très lucide : "On a fait deux
bons entraînements cette semaine, on est au complet, sans
blessés, et c'est plutôt une bonne nouvelle. Maintenant,
on sait que ce ne sera pas un match facile, ça sera chaud
au contraire, avec pour la première fois un public nombreux
et bruyant. Le but, c'est de faire un bon match, pas comme à
Décines où l'on n'avait pas vu le vrai Quincié,
et pourquoi pas de gagner. Tout le monde a perdu là-bas,
donc la défaite serait logique. Partant de là, on
ne peut que viser mieux !"
Montbrison solide leader
En effet, le BCM, seule équipe à être toujours
invaincue chez elle cette saison, sera difficile à battre
sur son parquet, où les 7 adversaires qui s'y sont présentés
sont repartis avec une moyenne de 22,14 points dans les valises
(seul Issoire fait mieux pour l'instant, avec +22,38 à domicile,
tout en comptant une défaite). Seulement, comment ne pas
viser la victoire quand on sait qu'un succès relancerait
encore une poule qui vient d'être bouleversée avec
la déposition toute récente d'Oullins ? "Si
on gagne, ça change tout", confirme Evtimov, "parce
qu'on resterait alors dans la course. Ils vont avoir envie de nous
battre, c'est sûr, car nous sommes une des rares équipes
à les avoir battus (NDLR : 87-71 le 8 novembre), mais
c'est à nous de rester concentrés et de jouer notre
basket." Avant d'avouer toutefois que "si on perd,
car ça fait partie du sport, et bien on jouera le podium,
ce qui serait déjà un bon résultat final."
Du métier à revendre
Montbrison, c'est un peu l'équipe surprise de la saison.
Car qui aurait imaginé qu'une équipe issue du championnat
régional (descendu en R1 en 2002, le BCM est remonté
aussi sec), présentant un cinq majeur âgé en
moyenne de 34 ans (les 50 ans de l'ex Pro Sadi Diagne pèsent
lourd), soit leader et en position d'atteindre la Nationale 2 à
7 journées de la fin du championnat ? Certainement pas l'OSFB,
grand favori à l'aube de cette saison mais dont le zénith
annoncé est pour le moment contrarié. Pourtant, quand
on regarde la composition de ce "vieux" cinq majeur, lequel
tourne en moyenne à 70 unités, on comprend un peu
mieux le parcours des Foréziens. Car ils ont du métier
à revendre, à l'image de Lharmet (1m95 et 17,5 pts/match)
et P. Thorron à l'aile, Courbon (2m, 36 ans) et Diagne (encore
14,4 points pour le vétéran, et 32 face à Oullins
!) sous les panneaux, et le petit Chambron à la mène
(1m76, 28 ans, 13 pts).
Quincié, sans avoir la même expérience, présente
lui aussi un cinq de très bonne facture. Suffisant pour un
miracle ?
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L'article
du Progrès du lundi 1er mars
PLUS
FACILE QUE PREVU
Si Quincié craignait les Auvergnats d'Orcines, ces derniers
ont complètement craqué, subissant leur plus gros
revers de la saison (94-61). Une bonne soirée pour les Beaujolais.
D'une
équipe ayant imposé son basket en terre oullinoise
pas plus tard que deux semaines en arrière, Quincié
attendait une plus grande résistance, voire même un
vrai danger. S'il n'en a rien été, c'est, d'une part,
parce que les Beaujolais ont fait ce qu'il fallait en défense
pour empêcher les Eyraud, Martinon et autre Fernandès
de tourner à leur moyenne offensive habituelle, et, d'autre
part, parce l'adresse des locaux, celle-là même qui
était absente la semaine passée à Décines,
a été tout bonnement époustouflante.
Feu de paille
Et pourtant, quand, après 3'30" de jeu, Orcines menait
9-2, les 2 points de Quincié étant dus à ….2
lancers de Ganozzi, et que Eyraud, au tir si fluide, commençait
sa série de contres sur Paris, on se disait que les Auvergnats
allaient comme prévu causer bien des soucis aux joueurs d'Ilia
Evtimov. Mais le coach bulgaro-beaujolais prenait un temps-mort
et repositionnait ses pions en défense de zone vu que l'homme
à homme n'avait donné en tout et pour tout que 4 fautes
en autant de minutes. Cent trente secondes plus tard, les Quinciatons
prouvaient que ce que l'on prenait pour le grand incendie ayant
ravagé le leader Oullinois chez lui n'était en fait
qu'un feu de paille puisque Orcines encaissait un 8-0 qui replaçait
le BCQB en tête (10-9 à la 6ème). Un BCQB qui
se mettait doucement en place (20-13 à la fin de la première
période) pour littéralement exploser au cours du second
quart-temps.
Déluge à 3 points
Sur la zone adverse, les ailiers Beaujolais prenaient feu, Ganozzi,
Triboulet, puis Karl Cosset y allant chacun d'une double réussite
à 3 points. Scotchés par une telle adresse (6 sur
8, soit 75% à 3 points lors de ces 10 minutes), les Orcinois
sombraient corps et âme, le tableau d'affichage suivant une
courbe exponentielle inverse de celle de leur moral : 29-15 à
la 14ème, 35-15 à la 16ème, et enfin 50-24
à la mi-temps.
Le match plié, Evtimov pouvait alors à loisir, et
c'est suffisamment rare pour le souligner, pianoter sur son banc
de touche et laisser ses joueurs majeurs au repos. L'occasion pour
Triboulet de réaliser sa meilleure performance de la saison
(22 points à 3/4 à 3 points en 24 minutes), pour Chassagne
de prendre enfin confiance (10 points, 6 rebonds et 2 contres en
18 minutes), et pour Loron de refouler les parquets du championnat
national (10 minutes, 4 points et 6 rebonds), lui qui était
venu donner un coup de main à son ancienne équipe
en l'absence d'Agatensi, dépêché en équipe
réserve.
Les 5 équipes de tête ayant réussi le sans-faute
(avec notamment un court succès de Montbrison à Roanne,
79-75), le classement n'a pas bougé d'un iota, et c'est donc
chez un BC Montbrison qui reste leader de la poule que les Quinciatons
vont se déplacer samedi prochain.
A signaler que l'équipe réserve s'est bien sortie
des griffes du piège à Collonges (82-74), que les
SM3 bien que diminués par 4 absences n'ont pas faibli à
Ste-Blandine (86-55), et que les Féminines n'ont rien pu
faire à Riorges (51-72).
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L'article
du Progrès du samedi 28 février
GARE
A ORCINES !
C'est une équipe en pleine bourre que Quincié accueille
ce soir (20h), pour une rencontre où la méfiance sera
de mise.
Les
équipes de Clermont-Ferrand sont décidément
des équipes de série. Deux semaines après avoir
reçu Chamalières, qui restait sur 6 victoires de suite
et qui compte depuis 2 revers d'affilée, les Beaujolais doivent
affronter ce soir un adversaire qui vient de gagner ses 3 dernières
rencontres, et pas des moindres.
Exploit à Oullins
En effet, Orcines, qui avait enregistré 6 défaites
entre la 4° et la 9° journée, vient de se réveiller
et a démarré la phase retour le pied au plancher,
en étant, avec Montbrison, la seule équipe invaincue
depuis ! Après un succès étriqué devant
la lanterne rouge Vicomtoise (88-87), les Orcinois ont enchaîné
par une retentissante victoire sur le parquet de l'ex-leader Oullins
(87-85), avant de confirmer samedi dernier en réduisant Roanne
en bouillie, 110 à …68. Quarante-deux points d'écart
en 40 minutes, c'est rare, mais ce qu'il faut savoir, c'est que
les joueurs d'Adam Weber ont en fait passé 52 points en 30
minutes à des Roannais médusés qui menaient
32-22 à la fin de la première période !
Ceci montre de quoi sont capables les Auvergnats lorsqu'ils sont
en réussite. Parce que lorsqu'ils ne le sont pas, ils peuvent
aussi inverser les rôles, comme lors d'un certain match contre
Décines, où, menant 63-48 au début de la dernière
période, ils se sont mis à déjouer pour encaisser
46 points dans ces 10 dernières minutes, perdant la partie
de 10 points (84-94).
Quincié sur ses gardes
Ainsi, c'est une équipe capable de souffler le chaud et le
froid qu'Ilia Evtimov aura pour mission de vaincre ce soir. Car,
comme il le déclarait avant-hier dans nos colonnes, il a
réuni tous ses joueurs cette semaine à l'entraînement
pour leur signifier le programme tel qu'il l'entendait jusqu'au
1er mai, à savoir un sans-faute à domicile. Sachant
en outre que la montée, bien qu'incertaine, n'est toujours
pas plus éloignée qu'elle ne l'était avant
cette rageante défaite à Décines (le duo Montbrison
- Oullins n'est qu'à une longueur devant), Quincié
aurait tout intérêt à ne plus perdre de points
en route pour ne pas avoir à le regretter si le vent de folie
continue de souffler sur la poule. Mais gare ! Avec des joueurs
très forts offensivement comme Johann Eyraud (1m98, 18.8
points par match), Willy Martinon (15.9), Vincent, Chocot et Fernandès,
le cinq majeur d'Orcines, qui pèse 73 points, c'est-à-dire
autant que celui de Quincié, a tout à fait les capacités
pour porter ce vent fou jusque dans le Beaujolais. Avertis du danger,
les Beaujolais sauront-ils l'éviter ?
Péril pour la 2 : A Collonges ce soir (20h30),
les Réservistes ont un match très périlleux
à jouer, mais se doivent de gagner pour rester en tête
; idem pour les SM3 à Ste-Blandine (20h), puisqu'ils seront
privés de 4 joueurs, dont Loron retenu en équipe première,
et pour les Féminines à Riorges (20h30), co-leader
de RF2. Enfin, demain, double réception de l'ASUL pour les
SM5 (8h30) et les SM4 (10h15).
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L'article
du Progrès du lundi 23 février
UNE
OCCASION RATEE
Quincié s'est pris les pieds dans la marche décinoise,
revenant battu (77-67) alors que la première place lui tendait
les bras. Dommage !
Pour n'avoir su se comporter comme il l'aurait dû, c'est-à-dire
en leader, Quincié, battu sans contestation possible chez
l'antépénultième du classement Décines,
en est revenu plein de désillusions et de frustrations. Car
dans le même temps, Montbrison, en vrai leader qu'il est depuis
samedi, a imposé toute la puissance de son jeu face à
des Oullinois longtemps ballottés, au point d'être
un moment menés de 30 points, et finalement relégués
à 17 longueurs (score final de 111 à 94 !). Une passation
de pouvoir à laquelle Quincié espérait participer,
et qui passera désormais, plus que jamais, par une série
de performances en déplacement.
Pour pouvoir envisager un seul instant prendre la tête de
cette poule L décidément ouverte et pleine de rebondissements,
il aurait fallu que les joueurs d'Ilia Evtimov effectuent un match
dans la lignée de leurs précédentes sorties,
avant-hier à Décines. Or c'est tout le contraire qui
s'est produit, Quincié réalisant là sa plus
mauvaise prestation de la saison.
Les avis unanimes
Les commentaires recueillis après match sont d'ailleurs sans
équivoque. Evtimov : "A aucun moment nous ne sommes
rentrés dans le match. La motivation était pourtant
là, on savait qu'on avait un coup à jouer, mais peut-être
s'est-on mis trop de pression." Triboulet : "Nos
intérieurs ont été très vite pénalisés
par les fautes, Jérôme (Paris) admettant le
premier avoir fait un match de m…., et Alex (Porcheron)
étant passé au travers avec seulement 2 points
marqués. J'ai moi-même dû jouer dessous, ce qui
n'est pourtant pas mon poste de prédilection !"
Le président Gouillon : "Il faut quand même
admettre que c'était plutôt un match d'hommes, et que
les miens n'ont pas répondu présent. On a connu une
maladresse comme jamais, notamment aux lancers-francs, on s'est
fait dominer sous les panneaux, ce qui est franchement surprenant
; même notre moteur, Cédric Cosset, d'habitude excellent,
a connu une baisse de régime et a du coup joué beaucoup
moins longtemps. On ne doit pas regretter le match, parce qu'à
aucun moment on a montré qu'on était capable de le
gagner, même en étant avec eux à la mi-temps
(NDLR : 39-39). Simplement, on doit s'en servir pour essayer
de rebondir sur les prochaines échéances. On a raté
la première place alors qu'elle nous tendait les bras, certes,
mais la saison est loin d'être terminée. Il faut continuer
à y croire !"
Et en terme d'échéances importantes, le président
du BCQB va être servi puisque dans 2 semaines, huit jours
après la réception d'Orcines (samedi 28 février),
ses troupes se rendront chez le nouveau patron de la poule, Montbrison.
On y verra dès lors plus clair.
Autres résultats : défaites des Féminines face
à Feyzin II (58-66) et des SM4 à Jassans II (-10)
; victoires des SM2 face à l'OLB III (90-50), des SM3 devant
l'OLB IV (82-59), et des SM5 à Fleurie-Villié II (71-52).
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L'article
du Progrès du samedi 21 février
QUINCIE
RÊVE A NOUVEAU
Le jeu en vaut la chandelle : en l'emportant ce soir à Décines
(10ème), le BCQB peut peut-être rattraper le leader
! Dur, mais faisable.
Il a fait un temps de chien samedi dernier, une journée à
ne pas sortir un leader dehors. Alors que les pronostiqueurs étaient
unanimes pour annoncer une soirée tranquille pour les 5 équipes
du haut de tableau encore concernées par la montée
en N2, voilà que les petits, les sans grade, se sont amusés
à bouleverser l'ordre établi. Pt-Trambouze, moribond
une semaine plus tôt face aux Beaujolais, qui fait une démonstration
de puissance chez les Issoiriens (+14), Prissé II, parti
avec seulement 6 joueurs, qui installe tranquillement son basket
et fait chuter l'AL Ecureuils Montferrand dans sa salle vétuste
(+4), et enfin, Orcines, profitant des absences de Boirivant et
Dumas, qui fait chuter le leader Oullins, chez lui, à Ste-Foy
(+2), et c'est toute la poule qui marche sur la tête !
Quincié second !
Du coup, en l'ayant gardé froide, la tête, deux équipes
en ont profité pour se repositionner à un point seulement
de la première place, en réussissant à se sauver
des pièges tendus par Vic-le-Comte (+11 pour le BC Montbrison)
et Chamalières (+14 pour le BC Quincié). Deux équipes
qui rêvent, ce week-end, de détrôner le n°1
de la poule. La première, le BCM, parce qu'elle le reçoit,
et compte bien refaire le coup du match aller (les Montbrisonnais
s'étaient alors imposés à l'OSFB, 77-75), et
la seconde, le BCQB, parce qu'elle peut profiter de ce duel au sommet
pour rattraper les 2 duettistes.
A condition, primo, qu'Oullins s'incline en Forez, et deusio, que
les Quinciatons s'imposent à Décines. Car Quincié,
pour continuer à croire en ses chances de montée,
doit réussir à faire ce que Roanne, Issoire, Prissé
II, Chamalières et Oullins ont réussi avant lui, à
savoir, vaincre le CS Décines dans son gymnase Emile Zola.
Or, si les joueurs d'Alain Jeanneaux sont plus que jamais menacés
par la relégation (10° avec 3 victoires et 10 défaites),
ils n'en sont pas moins pugnaces et extrêmement difficiles
à jouer, comme en témoignent les écarts de
leurs défaites, toujours inférieurs à la quinzaine
de points (hormis le 1er match du championnat).
Néri en pleine forme
S'appuyant sur l'axe Néri (meneur) - Xavier Dumas (ailier)
- Bernard (intérieur), les Lyonnais sont malheureusement
(pour eux) capables du pire (défaite chez eux contre Prissé
II) comme du meilleur (46-21 dans le dernier quart à Orcines
pour arracher la victoire, ou encore +3 à Pont-Trambouze),
le pire semblant l'emporter ces derniers temps (3 défaites
sur les 4 dernières rencontres).
Mais, spécialité décinoise ces 2 dernières
saisons, le sauvetage in extremis n'est pas impossible, et passe
par des succès "at home" face aux gros du championnat.
Tout petit village qu'il est, Quincié n'en est pas moins
un "gros" cette saison, et devra, plus que se méfier,
se comporter en leader pour espérer poursuivre sa série
victorieuse. Et ainsi, peut-être, grimper sur la première
marche du podium…
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L'article
du Progrès du lundi 16 février
LE
CHAMPIONNAT EST RELANCE
L'écart final (88-76) est aussi flatteur que la partie a
été rude face à Chamalières, mais l'essentiel
est là, et Quincié peut toujours croire à la
montée…
"Allez les gars, on joue !" 23ème minute
de jeu, Chamalières, qui a pratiquement mené l'intégralité
de la 2ème période, vient de repasser en tête
en ce début de deuxième mi-temps (45-48) sur une énième
perte de balle des Beaujolais. C'en est trop, et le capitaine Jérôme
Paris pousse ce coup de gueule qui aura les vertus souhaitées.
Franck Triboulet (17 points) remet alors son équipe dans
le bon sens, et Quincié, sans arriver toutefois à
tuer le match avant une bonne douzaine de minutes, s'envole vers
son 10° succès de la saison.
Pas de rythme
Si Quincié a souffert mille morts pour venir à bout
d'un adversaire "seulement" 6ème (7 victoires 5
défaites avant la rencontre), c'est que ce dernier a tout
fait pour qu'il en soit ainsi. En présentant une défense
de zone "pépère", zone sur laquelle les
shooteurs beaujolais se sont cassés les dents (6 sur 26 à
3 points !), et en choisissant délibérément
de casser le rythme en remontant tranquillement le terrain, sans
volonté de jouer la contre attaque, les Chamaliérois
ont plongé le match dans une sorte de léthargie tout
à fait impropre au basket quinciaton. Résultat : après
4 minutes de jeu, le BCQB n'avait pas réussi à placer
une seule fast-break, et, comme la maladresse aux lancers-francs
(11 sur 23 en première mi-temps) venait plomber son peu d'actions
offensives, Quincié piétinait. Le court avantage beaujolais
(13-6, 4ème) ne tenait pas face à l'adresse de Lagorsse,
et fondait même comme neige au soleil dès la 18ème
(16-11). L'ancien Asémiste Fradet (35 ans) recevait les ballons
là où il ne rate pas la cible, et l'on ne voyait plus
que lui dans un 2° quart-temps entièrement auvergnat.
Début de révolte
Quincié malgré tout virait en tête à
la mi-temps (41-40), tout comme il avait conservé l'avantage
au premier repos (21-19), mais la nouvelle prise du pouvoir par
les Clermontois en ce début de 3° quart-temps avait le
don d'énerver le capitaine Beaujolais… qui le faisait
savoir à ses coéquipiers. Ô cette colère
n'entraîna pas de véritable révolution dans
le cours du match, tout au moins sentit-on Quincié un peu
plus concerné et appliqué. Mais pas moins énervé.
Car devant les coups de sifflets parfois incompréhensibles
du corps arbitral, Porcheron en faisait un peu trop et recevait
pour toute réponse une faute technique qui maintenait Chamalières
à 2 longueurs (56-54, 28ème).
Le match se débridait toutefois un tantinet, Triboulet et
Barralon se répondaient derrière les 6m25, mais ce
dernier, sanctionné une 4° fois dès l'entame du
dernier quart, se faisait contrer 2 fois de suite par un Chassagne
suppléant parfaitement Porcheron. Chamalières y laissait
quelques plumes (63-57, 31ème), Téna croyait remplumer
son équipe (67-65, 34ème) avant d'être éliminé
(faute technique) quelques secondes plus tard.
Une folle journée
Et l'Etoile cédait enfin. Un 7-0 donnait pour la 1ère
fois un écart conséquent aux Bleus (74-65, 35ème),
écart que la presse tout terrain des Auvergnats ne changeait
pas, au contraire. En gagnant de 12 longueurs (88-76), Quincié
pouvait s'estimer heureux, d'autant plus que cette 13° journée
apportait son lot de surprises : Issoire et Montferrand défaits
chez eux par Pt-Trambouze et Prissé II, et surtout Oullins,
battu, lui aussi à domicile, par Orcines. Le championnat
est relancé !
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L'article
du Progrès du samedi 14 février
BCQB
: ATTENTION, PIEGES !
Quincié devra se méfier de Chamalières, une
équipe en pleine forme (ce soir 20h), après un lever
de rideau passionnant : Quincié II - Régnié
(17h15).
"Attention à Chamalières !". Ce cri,
qui pourrait passer pour une déclaration à l'emporte
pièce ou destinée à (re)motiver ses joueurs,
au vu de l'écart au classement, est bel et bien l'avis d'Ilia
Evtimov à la veille de recevoir les Auvergnats de la banlieue
clermontoise. Il s'en explique : "Je me méfie énormément
de cette équipe car elle est en pleine phase ascendante,
comme ses résultats l'indiquent, et est sous-estimée.
Ça sent le match piège."
Et comment ne pas lui donner raison ? L'Etoile de Chamalières,
après un début de saison pour le moins laborieux (4
défaites de suite, dont Quincié, Issoire et Montferrand),
a commencé son envol lors du derby à Vic-le-Comte
(+2) pour ensuite ne plus perdre qu'un seul match, à domicile
face à Oullins-Ste-Foy. Et encore, en menant de 18 longueurs
face au leader, les Auvergnats avaient bien failli créer
l'exploit de la 6° journée… avant que Brigitte Coste
ne pousse un de ses coups de gueule légendaires et que ses
joueurs ne l'emportent in extremis (80-81). Depuis lors, Chamalières
n'a plus perdu, et vient de remporter, contre Roanne il y a 15 jours
(98-90), sa 6ème victoire consécutive.
C'est donc une équipe en pleine bourre, à l'image
de ses 3 joueurs clés que sont Fradet, Téna et Barralon
(62 points à eux trois contre Roanne), que les Quinciatons
vont devoir affronter ce soir. Des Quinciatons qui devront, comme
ils l'avaient si bien fait lors de la rencontre aller, savoir se
motiver pour tuer le match. Mais le contexte de l'époque
s'y prêtait. Pont-Trambouze venait de crucifier les Beaujolais
dans leur salle, et l'équipe, qui ne connaissait encore pas
la valeur de son jeu, s'en trouvait revancharde et avait tout à
prouver.
Alors autant à l'aller les ingrédients étaient
réunis pour que les joueurs d'Evtimov s'imposent, autant
ceux du typique match piège apparaissent ce soir : Quincié
vient de s'imposer, facilement de surcroît, chez son voisin
et bête noire Pt-Trambouze, donc n'a pas cet esprit de revanche
qui l'animait en octobre ; Chamalières n'est "que"
6°, en milieu de tableau, avec un bilan de 7 victoires et 5
défaites, d'où une possible condescendance à
son égard ; le score du match aller (95-64, +31, soit la
plus large victoire jamais obtenue par Quincié à l'extérieur
en Championnat de France) résonnera inconsciemment dans les
têtes des joueurs, risquant de transformer le besoin de motivation
inhérent à toute victoire en décompression
avancée.
Tout cela, Evtimov le sait parfaitement, et le discours de cette
dernière semaine d'entraînement a consisté à
l'expliquer aux joueurs Quinciatons. Il serait en effet mal venu
qu'ils s'inclinent une 3° fois cette saison devant leur public.
Quincié - Régnié, acte 2.
En lever de rideau (17h15) aura lieu le match retour du derby quinciato-durégnaton
de la saison, derby remporté à l'aller par les voisins
de l'ESRD (75-67). Toujours amoindris par les blessures de Triboulet
et Patrice Meunier, les joueurs de Karl Cosset n'ont guère
le choix s'ils veulent retrouver le championnat régional
l'an prochain, et se doivent donc de remporter ce match au sommet
pour rester dans la course (les 2 équipes sont à égalité
à la 1ère place en compagnie de Brignais). Enfin,
demain, les Seniors 3 recevront St-Priest II à 10h.
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L'article
du Progrès du lundi 2 février
LE
BCQB SURVOLE LE DERBY
C'est sans difficultés majeures que Quincié s'est
imposé à Pt-Trambouze avant-hier (102-81), recollant
du coup à la 2° place.
Si
les victoires de Quincié chez son voisin du CSPT se comptent
sur les doigts de la main (la dernière remonte à 2002),
jamais à ce jour un succès n'y a été
acquis avec autant de facilité que samedi soir. 21 points
d'écart, 102 points inscrits pour les coéquipiers
de Jérôme Paris, les chiffres sont éloquents,
et traduisent tout à fait la domination beaujolaise sur ce
qui était la 10ème édition du derby depuis
que les 2 équipes évoluent en Nationale 3 (1996).
Quincié démarre mieux
Particulièrement remontés, à l'image de Karl
Cosset qui avait à cœur de se faire pardonner son mauvais
geste du match aller, lequel avait offert sur un plateau le match
aux Trambouziens, les Quinciatons étaient les plus rapides
en action, toujours sur la base du 5 majeur Paris, Porcheron, C.
et K. Cosset et Ganozzi. Ces deux derniers s'offraient d'ailleurs
de nombreux paniers faciles pour un premier écart en milieu
de première période (16-8, 5ème) ; et, si le
fils du président Vincent, Thierry, permettait à son
équipe de surnager grâce à son adresse de loin,
celle-ci comptait tout de même 10 unités de retard
à la première pause, en ayant surtout déjà
encaissé 31 points (31-21).
Inutile de le préciser, la défense n'y était
pas au Pont, et, face à la vélocité des Beaujolais,
cela ne pardonnait guère. Seulement, à force de tirer
sur ses joueurs majeurs, Evtimov ne pouvait que constater la baisse
de régime qui les frappait en fin de 1ère mi-temps,
où, sur la base du duo historique James - Vincent, le CSPT
s'offrait un premier rapproché (49-41) qui devenait vraiment
dangereux quelques secondes à peine après la reprise
du second acte (49-44, 21ème).
Karl Cosset se venge
Et puis celui qui avait eu le coup de …poing facile à
l'aller changea la donne en à peine 2 minutes, avec un coup
de …poignet à 3 points plutôt efficace. Explosant
la zone adverse avec un 3/3 derrière l'arc, l'aîné
des frangins guyanais devenait inarrêtable en attaque (31
points samedi soir), tout en continuant de faire preuve de son tempérament
de folie en défense. Les Verts, déjà atteints
au moral, achevaient de couler dans une fin de 3ème période
à sens unique. Le panneau d'affichage, lui, était
sans appel : 79-56 pour les Quinciatons !
Dès lors, malgré toute la bonne volonté du
monde, que l'on sent sérieusement émoussée,
les troupes trambouziennes ne pouvaient rien faire d'autre que constater
la mainmise de leurs voisins beaujolais sur la rencontre. Symboliquement,
Karl Cosset s'offrait le luxe de marquer le 100° point sur un
ultime panier primé, pour achever une fête à
laquelle, bonne nouvelle, Maurice, Chassagne, et dans une moindre
mesure Agatensi, ont participé.
Avec le lourd revers concédé par Montferrand à
Montbrison (93-65), les troupes d'Ilia Evtimov recollent donc à
une 2° position pour le moins embouteillée puisqu'on
y retrouve, dans l'ordre, l'ALEM, le BCQB, Issoire et Montbrison.
Un Evtimov ravi après ce succès : "Je suis
content pour les gars, que je sentais un tout petit peu démoralisé
après les 2 défaites que l'on vient de subir. Là,
non seulement on a pris notre revanche sur le match aller, mais
en plus on y a mis la manière. On va essayer de continuer
comme ça."
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L'article
du Progrès du samedi 31 janvier
REPARTIR
DU BON PIED
Qui se relancera ce soir ? Quincié, qui vient de subir un
coup d'arrêt, ou Pt-Trambouze, en pleins doutes ?
Qui aurait cru, au sortir de l'édition aller du désormais
fameux derby Beaujolo-Trambouzien (il s'y passe toujours quelque
chose), que le CS Pt-Trambouze, victorieux in extremis (86-85) mais
avec beaucoup de courage, serait dans une position délicate
4 mois plus tard ? Certainement pas les joueurs de David Accary
et Gérard Chat (ce dernier s'étant depuis retiré
pour raisons professionnelles), vainqueurs pour la 4° fois consécutive
en terre beaujolaise, et évidemment confiants en leurs capacités
après ce hold-up toujours pas digéré côté
Quincié.
Mais vite, bien vite, les mauvais résultats sont venus tempérer,
puis faire oublier cette bonne entame, au point que les Verts du
président Vincent, après 3 défaites à
domicile en 6 rencontres (contre Issoire, 62-86, Roanne, 88-91,
et dernièrement Décines, 73-76), sont désormais
en délicate posture au classement. Huitième à
une seule encablure devant Décines et Orcines, qu'il visitera
au retour, le CSPT se voit en outre offrir une phase retour pour
le moins difficile à la maison, avec les venues successives
de Montferrand, d'Oullins et de Montbrison.
En rajoutant Quincié à cette liste, on obtient rien
de moins que 4 des 5 premiers, et, sachant que le 5° de ce quintet
de tête, Issoire, s'est facilement imposé salle Alfred
Setzer, on mesure bien toute l'ampleur de la tâche qui attend
les Trambouziens. De plus, ces derniers sont depuis 8 jours privés
d'Arthaud Primevert, qui s'est retiré de l'équipe
après un clash avec son entraîneur. Un coup dur dont
ils se seraient bien passés !
Pour les Beaujolais du président Paul Gouillon, victimes
d'un sérieux coup d'arrêt après 2 défaites
consécutives, mais prévisibles, la donne est différente
puisqu'il n'est quasiment plus question de rêver à
la N2, et que l'objectif de cette phase retour va être désormais
de finir le plus haut possible, tout en préparant la campagne
2004-05. Ce qui implique un redéploiement des forces quinciatonnes,
avec une plus grande utilisation de l'arsenal secondaire, sur lequel
il faudra bien s'appuyer un jour ou l'autre. Triboulet, 6° homme
désigné de l'équipe quinciatonne, s'étant
donné une vilaine entorse mercredi soir à l'entraînement,
ce jour est donc venu où Evtimov s'appuiera plus largement
sur son banc. En espérant qu'il se montre à la hauteur
de l'événement, et n'oublie pas que Quincié,
bien malgré lui, a souvent servi de tremplin pour son voisin
et bête noire éternelle…
Deux matches importants ce dimanche à Quincié
: les Féminines (10°) reçoivent Ampuis (11°)
à 14h pour un match qui sent la rédemption, puis les
Seniors 2, malheureusement privés de Triboulet (voir plus
haut), accueilleront (à 16h30) le co-leader de la poule de
Super Excellence, Brignais. Une rencontre décisive pour l'obtention
de la première place synonyme de montée en Ligue !
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L'article
du Progrès du jeudi 29 janvier
Pont-Trambouze
: Arthaud Primevert arrête !
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L'article
du Progrès Sports du lundi 26 janvier
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L'article
du Progrès du lundi 26 janvier
ET
POUR QUELQUES SECONDES DE TROP
Quincié a mené, sombré, résisté,
mais s'est finalement incliné (73-79) face à l'OSFB.
A la fin de la phase aller, l'heure est maintenant aux constats.
Quincié
n'a pas tout perdu samedi soir face au désormais solide leader
oullinois. Non, au-delà de la défaite purement mathématique,
jouée dans les ultimes instants de la partie (71-72 à
un peu moins de 150 secondes du coup de klaxon final) et qui éloigne
un peu plus les secrètes et peut-être irréalistes
envies de montée, les Beaujolais ont obtenu quelques motifs
de satisfaction pas totalement inintéressants.
Résistance
Le premier, sportif, est que le team Quinciaton a encore prouvé
qu'il était compétitif cette saison, poussant Oullins
dans ses derniers retranchements. D'ailleurs, et le préposé
oullinois au filmage et décryptage du jeu beaujolais le confirme,
Quincié a réalisé samedi soir un de ses matches
les plus aboutis, se payant le luxe de mener pendant les 15 premières
minutes, puis, après le ô combien décisif 22-0
encaissé entre la 13° et la 19° minute (le score
passant de 30-21 à 30-43), retrouvant le courage de revenir
doucement pour reprendre par deux fois l'avantage au score (62-61
à la 33° ; 67-66 à la 35°). Cette remontée,
inaugurée par une défense de zone que n'ont guère
goûté les Oullinois (sauf peut-être un Olivier
Dumas décisif en fin de match), a longtemps entretenu les
espoirs quinciatons, mais n'a cependant pas suffi pour faire chuter
une deuxième fois cette saison les joueurs de Brigitte Coste.
De bon augure avant de débuter dès samedi prochain
une phase retour bordée d'écueils (déplacements
à Pt-Trambouze, Décines, Montbrison, Issoire) qui
peut amener les Bleus jusqu'au quatuor de tête, objectif initial
du président Gouillon.
Ambiance
Le second constat positif, et pas des moindres, est que Quincié
a retrouvé son formidable public. Si d'aucuns, exagérant,
parlaient de 800 spectateurs samedi soir à Georges-Lavarenne,
ce sont bien 550 supporters qui étaient entassés dans
la petite salle quinciatonne, et force est de reconnaître
qu'il y a des lustres que l'on n'y avait vu une ambiance aussi festive.
Fanfare endiablée, encouragements nourris et salves d'applaudissements
: tous les ingrédients du chaudron beaujolais étaient
réunis, et, si l'invitation par les dirigeants du BC Quincié
des nombreux partenaires du club et la présentation, à
la mi-temps du match, des équipes de jeunes de l'U.B. Beaujolais
y étaient pour beaucoup, nul doute que les excellents résultats
des joueurs d'Ilia Evtimov, la qualité du jeu affiché
et l'intérêt de l'affiche du soir ont contribué
aussi à remplir au-delà des espoirs des dirigeants
la salle quinciatonne.
Quelle gouvernance ?
Sans faire forcément une croix sur la première place,
synonyme de montée en Nationale 2, puisque Oullins ne possède
finalement qu'un point d'avance sur l'ALEM et deux sur le trio Quincié
- Montbrison - Issoire, il faut bien reconnaître que les Oullinois
ont réalisé le plus dur en s'imposant consécutivement
chez leurs deux premiers poursuivants, et l'on ne voit pas qui,
dans cette poule, pourra maintenant aller les chercher. Dès
lors, le BC Quincié a le choix entre deux options. Soit il
fait d'une place sur le podium, certes honorifique mais que l'on
oubliera vite quelques mois plus tard, un objectif prioritaire,
et poursuit la saison en conservant la qualité de jeu et
surtout le managérat -à six- instaurés depuis
septembre 2003. Soit il commence à préparer la saison
prochaine, et, en accordant autant que faire se peut un temps de
jeu bénéfique aux joueurs du banc, et avec l'apport
d'une rotation supplémentaire en la personne du serbe Milovanovic,
entreprend de faire fructifier les promesses entraperçues
cette saison en 2005. En affichant alors, clairement, une volonté
de monter.
Autres résultats : défaite logique pour les
Féminines au BC St-Etienne II (75-60), qui restent en dangereuse
position à la 9° place, et victoire intéressante
des Réservistes Masculins à Lugdunum (100-83), qui
conservent par là leur pôle position.
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L'article
du Progrès du samedi 24 janvier
L'HEURE
DE VERITE
Quincié saura ce soir (20h30) s'il peut encore croire à
une possible montée. Cela passe par une victoire face à
Oullins.
Le moins que l'on puisse dire est qu'Oullins ne déçoit
pas ses fans en cette fin de première partie de saison. Solide
leader avec une seule défaite concédée en 10
rencontres, et surtout avec une moyenne de +20 points d'écart
par match, l'Oullins Ste-Foy Basket de Brigitte Coste est en passe
de réussir son pari, à savoir la montée en
N2.
Le favori confirme
Ayant marqué son territoire depuis le début de saison,
avec notamment un large succès (+22) sur les terres du co-leader
Montferrand, là même où Quincié vient
de s'incliner, l'OSFB peut, en cas de victoire ce soir, marquer
définitivement les esprits. Car quand bien même l'écart
avec ses poursuivants ne serait pas encore creusé, s'imposer
chez ses deux principaux rivaux serait assurément un moyen
de confirmer sa suprématie sur la poule.
Quincié sait tout cela, et sait aussi que la prolongation
du suspens quant au lauréat de cette poule passe par une
victoire ce soir. Même si cela tiendra de l'exploit, ce que
confirme Evtimov, visiblement déterminé à s'imposer:
"J'ai vu la cassette de leur dernier match (NDLR : face
à Roanne) et, même si ça n'a pas été
un grand match, on voit bien l'étendue des moyens dont dispose
la coach Brigitte Coste. Elle fait continuellement tourner ses joueurs,
maintenant une pression défensive considérable. Et
en attaque, au-delà d'un collectif très bien rodé,
les individualités sont impressionnantes. Mais ça
reste une équipe, avec ses faiblesses, et si on parvient
à les exploiter, alors on aura une chance de s'imposer."
A ce jour, hormis le court revers enregistré face à
Montbrison (77-75 le 18 octobre), Oullins n'a eu chaud qu'une seule
fois, à Chamalières, où, malgré un débours
de 18 longueurs à la pause, il s'est finalement imposé
par la plus petite des marges (81-80). Le reste de la saison ? Un
fleuve tranquille de 8 victoires entre 19 et 35 points !
Un effectif pléthorique
Pour arriver à de pareils résultats, il va sans dire
que Brigitte Coste se montre particulièrement exigeante avec
ses joueurs, n'hésitant pas à les sortir à
la moindre erreur. Chose que ne peut se permettre le technicien
Quinciaton, obligé de tirer sur son 5 majeur, et qui évolue
souvent -trop souvent ?- à 7 joueurs seulement. Alors quand
en face se présentera l'armada oullinoise, forte de ses 12
éléments (la coach se paye même le luxe d'écarter
2 joueurs à chaque rencontre !), où Lionel Bérard
(1m98, 15,30 points par rencontre et une emprise que ne traduit
aucun chiffre), Emeric Fanjat (17,4 pts), Aziz Samb (16 pts, absent
samedi dernier) et Serval Amougui surnagent, Quincié pourra-t-il
tenir ?
Le président Paul Gouillon l'espère, et avoue qu'il
serait particulièrement ravi que ses hommes s'imposent ce
soir, lui qui a convié tous les généreux partenaires
du club à la sortie de la plaquette du club, et à
la présentation des équipes de l'UBB à la pause
du match: "Il faut y croire, jusqu'au bout ! Ce sera dur,
mais avec le cœur, et le soutien de 500 supporters, qui sait
de quoi est capable l'équipe ? D'autant plus que la pression
n'est pas sur nos épaules, nous qui n'avons pas fait de la
montée un objectif prioritaire. Alors, moi, j'y crois !"
Optimiste, le président du BCQB ? Réponse ce soir,
22h.
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L'article
du Progrès du jeudi 22 janvier
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L'article
du Progrès du mardi 20 janvier
LE
BCQB STOPPE A MONTFERRAND
La
belle série de 8 victoires des Beaujolais, inaugurée
le 4 octobre dernier après l'entame ratée face à
Pt-Trambouze, vient de trouver un terme samedi soir dans la préfecture
du Puy-de-Dôme… là même où elle avait
débuté. Et ce revers, le premier de la saison en déplacement
(victoires à Chamalières, Orcines, Prissé et
Roanne), les prive désormais de la pôle position, laissée
à leurs vainqueurs du jour et à Oullins, leur prochain
adversaire.
Trois bons quart-temps
Tout n'a pourtant pas été mauvais samedi soir, au
contraire. Sur la base de son jeu rapide et de son habituelle défense
étouffante, Quincié a longtemps contrarié les
velléités Montferrandaises, et, après un premier
quart-temps serré mais à l'avantage des locaux (22-18),
s'est relancé pour égaliser à la pause (44
partout). "On a eu droit à du beau basket en première
mi-temps" commentait Ilia Evtimov hier, "avec 2
équipes de haut de tableau qui ne voulaient rien lâcher."
Au cours de la 3ème période, les Quinciatons ne voulaient
toujours rien lâcher, encouragés par la trentaine de
supporters ayant fait le déplacement. Et c'est à la
force du poignet qu'ils réussissaient l'exploit de passer
devant en toute fin de période (63-64).
Et puis s'effondre !
"Mais là on a payé physiquement les efforts
fournis, et face à une équipe évoluant avec
10 joueurs interchangeables, un peu à la manière d'Oullins,
ça ne pardonne pas" expliquait pour sa part le président
Gouillon, déçu mais pas dépité. Cet
effondrement physique se traduisait par un 9-0 sur le terrain (72-64,
33ème), un écart que Quincié ne parvenait à
réduire malgré une dernière débauche
d'énergie. Un ultime panier à plus de 7 mètres
venait saler l'addition (97-81), pure anecdote quand le principal
enseignement était ailleurs : le BCQB est aujourd'hui trop
court pour tenir face à une équipe au banc garni.
A une semaine de la réception de l'ogre Oullins, qui s'appuie
lui aussi sur une rotation de 10 joueurs, maintenant par là
une pression défensive constante, ce constat n'est guère
rassurant. Mais un match reste un match, et Quincié jouera
encore celui-là avec l'intention de le gagner.
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L'article
du Progrès du samedi 17 janvier
LES
RENDEZ-VOUS DE JANVIER
Quincié va avoir un début de réponse, ce soir
à Montferrand, sur ses capacités ou non à jouer
la montée en N2.
Ilia Evtimov va passer un mois de janvier des plus importants. Son
équipe étant toujours en course pour la montée
en Nationale 2, chacune des trois rencontres à venir (à
Montferrand ce soir, contre Oullins dans une semaine, et à
Pt-Trambouze dans 15 jours) va être l'occasion de s'en rapprocher
… ou de s'en éloigner.
L'appétit vient en mangeant
Bien que cette position de co-leader et d'accession au niveau supérieur
ne figurait pas dans les objectifs initiaux pour cette saison, le
technicien Bulgare prépare ces rencontres comme si de rien
n'était, et s'accommode fort bien de ce surplus de pression
: "On se prend au jeu, et c'est normal. Je ne veux surtout
pas rater une possible montée par manque d'ambition ou par
trop de modestie. On se doit d'aller au bout de nos possibilités,
pour que l'on sache ce qu'elles nous autorisent à faire."
En clair, Evtimov essaie de mettre tous les atouts de son côté
pour ne rien regretter, tel le filmage, ce soir, du match Oullins
- Roanne, ou la préparation de la rencontre du jour en fonction
de la salle où évolueront ses joueurs. Car c'est une
donnée importante : les Ecureuils de Montferrand, qui devaient
occuper leur nouvelle salle courant novembre 2003, en sont toujours
à attendre le feu vert de l'homologation, et recevront donc
les Quinciatons dans leur vétuste salle Andanson. Une salle
au terrain en goudron, bosselé, et indigne de la pratique
du basket à ce niveau, mais où Mercier, Lacroix et
Rougerie, les joueurs les plus dangereux, ont leurs marques et leurs
habitudes, et où seul Oullins s'est imposé cette saison
(98-76 le 6 déc).
Quitte ou double
Equipe physique, raffolant du tir à 3 points, et comptant
8 joueurs scoreurs (entre 14,8 et 7 points par match), l'ALEM ne
peut se permettre de perdre une seconde fois à la maison
face à un rival direct si elle veut pouvoir défendre
ses chances de montée. D'autant plus qu'un périlleux
voyage l'attend à Issoire dans une semaine. Ce sera donc
un quitte ou double pour les Auvergnats, contrairement aux Beaujolais,
pour qui une victoire dans le Puy-de-Dôme serait tout bonus.
Rappel : un car de supporters partira de Quincié à
14h30, RDV au bar La Vigne et les Vins.
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L'article
du Progrès du samedi 10 janvier
LA
CRO EN AMICAL
Les Beaujolais reprennent le chemin des parquets pour un match amical,
ce soir à 20h30 à Belleville.
L'année
2004 débute à peine que déjà Quincié
prépare son périlleux mois de janvier. Périlleux,
tel est en effet le terme à employer pour décrire
le programme des joueurs d'Ilia Evtimov en ce mois des soldes. Les
deux dernières rencontres allers vont opposer les Bleus successivement
aux deux autres co-leaders de la poule, l'ALE Montferrand, chez
elle, puis Oullins Ste-Foy, dans le Beaujolais, avant que la phase
retour ne débute par un déplacement difficile aux
confins du Rhône et de la Loire, à Pont-Trambouze.
Ces trois rencontres jouées, Quincié y verra plus
clair sur ses chances d'accéder ou non à la Nationale
2 pour la saison 2004-2005. Une montée, il faut le rappeler,
qui ne figurait pas parmi les objectifs initiaux du président
Paul Gouillon, mais qui, si elle se présentait, serait le
point d'orgue d'une saison fort bien entamée.
Les fêtes de fin d'année ayant provoqué une
longue coupure dans l'entraînement de l'équipe I (2
semaines d'arrêt), Ilia Evtimov avait dans l'idée de
disputer un match amical début janvier pour retrouver le
rythme qui fait toute la force de Quincié cette saison. Il
a donc répondu favorablement à l'invitation du voisin
de l'AL Belleville, qui organise ce samedi 10 janvier une rencontre
de gala pour inaugurer le flambant neuf gymnase Philippe Gardent.
Et c'est face à la Lyon CRO, un adversaire des Quinciatons
la saison passée (3 victoires à 0 pour les Lyonnais,
2 en Championnat et 1 en Coupe), que cette rencontre aura lieu (à
20h30). Des Lyonnais qui jouent eux aussi les premiers rôles
dans la poule B dominée par Andrézieux, ce qui augure
d'une rencontre au niveau de jeu élevé.
Informations : un déplacement en car est organisé
pour les supporters pour le déplacement de Quincié
à Montferrand samedi prochain. S'inscrire au bar La Vigne
et les Vins, 04-74-04-32-40.
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L'article
du Patriote Beaujolais du jeudi 8 janvier
LE
BC QUINCIE EN HAUT DE L'AFFICHE :
Après
un premier match perdu à domicile de manière rageante,
le BC Quincié s'est refait une santé par la suite
en enchaînant huit victoires de rang. Petit point sur la poule
et sur l'effectif quinciaton avant la suite de la saison.
LA
POULE :
Cette poule L de Nationale III très orientée vers
le Massif Central ne présente pas de réelles surprises.
En effet, les favoris sont aux avant-postes : c'est le cas d'Oullins
(1er) grandissime favori, de Montferrand (3ème) et à
un degré moindre d'Issoire (4ème ). Seul le BC Quincié
n'était pas attendu à pareil fête (2ème),
mais la montée en Nationale II devrait quand même se
jouer entre Oullins et Montferrand. Car Issoire est déjà
à 2 points du leader et le BC Quincié devrait avoir
du mal à tenir le rythme des deux favoris. Pour ce qui est
de la descente, on retrouve logiquement aux dernières places
deux équipes, Vic-le-Comte (12ème) et Prissé
II (11ème), qui apparaissent comme les plus faibles de la
poule. Ces deux équipes viennent de la Régionale I
et ont du mal à vraiment franchir le pas. Puis concernant
la troisième place de la charette de la descente, elle risque
d'être plus disputée. Elle se jouera entre Décines
(mal classé mais qui devrait se reprendre), Orcines, Chamalières
et peut-être Pont-Trambouze (que l'on est surpris négativement
de retrouver à cette place) et Roanne (que l'on est surpris
positivement de retrouver à cette place). S'il fallait néanmoins
trouver une surprise, elle serait à chercher du côté
de Montbrison, qui venant de Régionale I se conduit parfaitement
(5ème) et a même réussi l'exploit d'aller gagner
chez le leader oullinois.
L'EFFECTIF
QUINCIATON :
"Si après le match face à Pont-Trambouze,
on m'avait dit que nous serions deuxièmes avec 8 victoires
à la trêve, croyez-moi que j'aurais signé tout
de suite" nous explique le Président Gouillon qui
ajoute : "Nous avons connu deux saisons difficiles avec
seulement dix victoires à la clef, alors enchaîner
huit victoires consécutivement nous soulage d'un grand poids.
Et le jeu pratiqué par l'équipe est de nature à
nous permettre de vraiment nous faire plaisir ainsi qu'aux spectateurs."
De son côté le coach Evtimov est lui aussi ravi de
son équipe : "Au-delà de l'aspect technique,
je retiens que notre équipe est vraiment très solidaire
et aime jouer au basket ensemble, même le banc qui n'est pas
encore totalement utilisé est concerné. Et bien sur
techniquement, l'équipe est vraiment impressionnante tant
en attaque par sa vitesse, qu'en défense par sa hargne".
En effet, cette équipe n'a plus rien à voir avec sa
devancière qui était poussive en attaque. Le cru 2004
court beaucoup et va très vite. Avec la deuxième défense
de la poule (73.1 points encaissés) et la deuxième
attaque (89.2 points marqués), il n'est donc pas étonnant
de retrouver le club beaujolais à la deuxième place
au classement.
Au niveau individuel, on sent un collectif soudé. La principale
différence se situe à la mène où Cédric
Cosset explose complètement, lui qui tournait péniblement
à 7 d'évaluation l'année dernière est
cette année à plus de 20 avec notamment une moyenne
de 9.78 passes par match. Il est aussi bien soutenu dans sa volonté
de jouer vite par son frère Karl (15.5 points à 85
% aux lancers) et par Ganozzi, qui n'en perdent pas une miette.
Et puisque l'on parle des recrues, il faut bien dire que Quincié
a fait bonne pioche car Ganozzi et Porcheron apportent vraiment
un plus. L'ex-ailier de l'ALGM est le deuxième marqueur de
l'équipe avec 18 points par match et une adresse aux lancers
quasi parfaite (84%) alors que Porcheron a plus que remplacé
l'américain Smith avec 11.2 points et 12 rebonds de moyenne.
Reste le dernier larron du cinq majeur qui est l'emblématique
Jérôme Paris. Il a retrouvé ses 20 ans et est
le meilleur marqueur (18.7 pts) et meilleur à l'évaluation
(20.7) de l'équipe. En ce qui concerne le banc, Triboulet
et Chassagne ont progressé par rapport à l'an dernier
même si on attend encore plus d'eux. Quant à Maurice,
Laforest et Agatensi, sans avoir totalement démérité,
leur apport reste encore insuffisant.
D'ailleurs le Président Gouillon dans ses souhaits pour la
deuxième partie nous précise : "J'aimerais
que nous jouions les premiers rôles le plus longtemps possible.
Et également, je voudrais voir les jeunes grignoter du temps
de jeu et se mettre au diapason de leurs aînés".
LA
SUITE :
Quincié redémarrera fort le championnat puisque les
joueurs beaujolais rencontreront coup sur coup Montferrand et Oullins
pour deux défis passionnants. C'est pour cette raison qu'un
adversaire de haut niveau est programmé en match amical ce
samedi 10 janvier à 20h30 à Belleville : la CRO Lyon.
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L'article
du Progrès du jeudi 25 décembre
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L'article
du Progrès du lundi 22 décembre
LES
FETES AU CHAUD
Pour avoir difficilement écarté la valeureuse équipe
d'Issoire (79-76), Quincié a gagné des vacances bien
méritées. Evtimov revient sur cette fantastique victoire.
Les joueurs du BC Quincié vont passer de tranquilles fêtes
de fin d'année. Pour avoir réussi la passe de 8 face
à un adversaire qui leur aura causé mille soucis,
les voici bien calés dans le trio de tête, en compagnie
de leurs 2 prochains adversaires, Montferrand et Oullins. L'aventure
continue donc, et reprendra après un petit mois de trêve
bienvenu pour faire se reposer les organismes beaucoup sollicités
depuis la mi-août.
Alors que les valeureux guerriers d'Issoire rentraient, dépités,
dans leur Auvergne natale, se reprochant, pour certains, une fin
de match pour le moins mal gérée, nous avons voulu
recueillir ses impressions d'après match auprès de
l'entraîneur quinciaton, Ilia Evtimov.
Ilia, si les 2 joueurs majeurs d'Issoire ont scoré autant
que d'habitude (41 points à eux deux), Issoire a quand même
été réduit à 76 points alors qu'il tourne
habituellement à 90 points. Aviez-vous mis en place une tactique
particulière ou comptiez-vous sur la défense habituelle
de votre cinq majeur ?
Ilia Evtimov : Notre plan était de neutraliser
les 2 frères Lefebvre et Lhoste. Ça a marché
avec Bruno, le cadet des Lefebvre puisqu'il a été
tenu à 5 points, et aussi avec Lhoste, du moins en première
mi-temps (2 points). Par contre, on n'a pas pu tenir Eric
Lefebvre, en raison des fautes qui ont vite frappé nos intérieurs.
Et puis il ne faut pas oublier que c'est un des meilleurs intérieurs
de cette poule. Il sait jouer dos au panier, a un bon shoot à
4-5 mètres, et en plus il nous a pris 14 rebonds. Vraiment,
il est fort. Alors j'estime qu'on a rempli à 50% notre mission
en défense. Et avoir réussi à tenir un long
moment un joueur de la trempe de Lhoste est une bonne chose car
on va maintenant rencontrer le même type de joueur avec Oullins
et Montferrand. Mais vraiment c'est dommage qu'on ait eu des fautes
si vite, surtout pour Porcheron, qui n'a rien fait hier (samedi).
A
3'30" de la fin, avec Porcheron déjà éliminé,
Ganozzi, Paris et Chassagne à 4 fautes, et alors qu'Issoire
n'était qu'à 4 longueurs (70-66), comment vous sentiez-vous
?
J'étais sûr qu'on allait gagner, car ça
n'aurait pas été logique de mener toute la rencontre
et de perdre. Pour revenir sur cette fin de match, en tout cas ce
n'est pas de notre faute s'ils ont mal géré leur dernière
possession. Quant à nous, on a encore eu un problème
d'adresse au lancers-francs qui aurait pu nous coûter cher.
Je comptais beaucoup sur Jérôme (Paris) pour
cette fin de match, fort heureusement il a su ne pas faire sa 5°
faute, car il a été énorme. En face, c'était
une équipe très solide, et j'espère que ça
fera comprendre aux joueurs qu'ils ont vraiment quelque chose à
faire dans cette poule.
Oullins
et Montferrand continuent à gagner…
Evtimov, qui coupe la question : C'est leur affaire; nous,
on a un mois de janvier très dur, et il faut qu'on le prépare.
On va avoir trois matches très difficiles, l'ALEM, Oullins,
puis Pt-Trambouze, notre cher voisin, notre "pire cauchemar".
Si on fait 3 sur 3, on jouera la montée; mais pour moi c'est
très bien si on fait 2 sur 3.
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L'article
du Progrès du dimanche 21 décembre
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L'article
du Progrès du samedi 20 décembre
DEUX
AFFICHES AU SOMMET
Encore plus que la réception d'Issoire ce soir (20h), c'est
le derby Régnié - Quincié 2 de demain (15h30)
qui sera au centre de toutes les attentions.
Les
choses sérieuses commencent. Premier ex-aequo à l'aube
de cette dernière journée de l'année 2003,
Quincié aborde désormais, après les étapes
de plaine, 3 cols de première catégorie. En effet,
après Issoire suivront un périlleux déplacement
le 17 janvier chez les Ecureuils de Montferrand et la réception
de l'ogre de la poule Oullins Ste-Foy.
Issoire, pour voir
Les Auvergnats de ce soir, que Quincié a déjà
rencontrés voici deux saisons (2-0 pour Issoire), figuraient
en début de saison parmi les favoris pour la montée.
Logique, après 2 saisons où l'accession en N2 leur
est passée in extremis sous le nez, en 2002 d'abord (16 victoires
et 6 défaites, 2° derrière Aix), et l'année
dernière ensuite (17-5; 2° ex-aequo derrière Aubenas).
Pour cette équipe jeune (22,09 ans), dont c'est la 4°
saison seulement en Nationale 3 (elle avait terminé 8°
avec un bilan équilibré de 11-11 pour sa première
saison en N3 en 2001), l'exercice 2003-2004 sonnait donc comme celle
de tous les espoirs, d'autant plus qu'un seul joueur l'avait quittée
à l'intersaison (Dervaux, à destination des Ecureuils).
Qu'en est-il aujourd'hui, 3 mois après la reprise du championnat
? Evtimov resitue son adversaire du jour, histoire de maintenir
ses joueurs sous pression : "Issoire, malgré ses
2 défaites (NDLR : 71-92 à Montbrison et 86-109
à Oullins), est toujours en course pour la montée.
C'est, pour moi, un des meilleurs collectifs de la poule, qui se
met au service de joueurs talentueux et très dangereux offensivement."
Des noms ? Eric Lefebvre, l'intérieur (contrairement à
son frère Bruno, ailier), n'est ni plus ni moins que le meilleur
marqueur de cette poule L avec 22,6 unités par match, et
Lhoste, autre ailier performant, l'accompagne bien avec ses 21,4
points. Issoire, derrière Oullins (92,6), présente
d'ailleurs la même attaque que Quincié (90,5), ce qui
augure d'une rencontre placée plutôt sous le signe
de l'attaque.
Quincié devra donc, pour espérer engranger une 8°
victoire consécutive, faire preuve de beaucoup plus de sérieux
que lors de sa dernière sortie face à Vic-le-Comte.
Evtimov n'en doute pas un instant : "Quand on mène
trop facilement, on a tendance à se relâcher. C'est
ce qui s'est passé lors du dernier match. Par contre, aussi
bien à Roanne, à Orcines qu'à Chamalières,
même largement devant nous sommes restés concentrés
car nous savions que ces équipes pouvaient revenir. Ce soir,
c'est durant 40 minutes qu'il faudra être au top, et si nous
y arrivons, logiquement ça devrait passer". Ce serait
le meilleur moyen de passer les fêtes de fin d'année
bien au chaud.
Régnié / Quincié II, un derby attendu
Ils ont beau être voisins, ils ne se sont rencontrés
qu'une seule fois dans leur histoire (saison 1970-71, 2 victoires
de l'ESRD, 30-13 puis 40-18). C'est pourquoi le derby de demain,
15h30 au Hall Polyvalent de Régnié-Durette, devrait
attirer les foules, surtout qu'il s'agit du dauphin de Super Excellence
accueillant le leader !
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L'article
du Patriote Beaujolais du jeudi 18 décembre
LES
CHOSES SERIEUSES VONT COMMENCER
Après
avoir écarté la lanterne rouge Vic le Comte, le BC
Quincié va rencontrer maintenant les gros morceaux de la
poule. Et pour commencer, ce sera Issoire qui se déplacera
dans le Beaujolais le 20 décembre prochain.
S'étant
déplacé deux fois de suite pour le compte du championnat,
les joueurs quinciatons retrouvaient leur public ce samedi 6 décembre
pour la réception du dernier de la poule Vic le Comte. Si
certains commentaires de supporters laissaient présager un
match facile, le groupe et le staff technique du BC Quincié
ne voulaient pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.
Avant de passer aux choses sérieuses et de se frotter aux
gros poissons de la poule, à savoir successivement Issoire,
Montferrand et Oullins, il fallait au préalable se défaire
de l'équipe de Vic-le-Comte. L'équipe auvergnate ne
paraissait pas être un foudre de guerre, puisque après
sept rencontres, elle n'avait remporté qu'un succès
et occupait la dernière place. Vic s'était préparé
à ce difficile apprentissage de la Nationale III, mais avec
un effectif un peu juste en taille, les difficultés sont
vites apparues. En effet, les vicomtois ne doivent leur présence
en Championnat de France qu'à la défection de Vichy
II qui a refusé la montée. Vic, deuxième, a
alors profité de l'aubaine. Et donc entre le dernier et une
équipe quinciatonne qui restait sur six victoires consécutives,
le match risquait d'être déséquilibré.
Preuve qu'il ne faut jamais prendre un adversaire à la légère,
ce sont les vicomtois qui rentrèrent le mieux dans la partie
pour mener rapidement de 5 points. Quincié, surpris par cette
entame, décida d'accélérer le jeu et de monter
sa défense. Sous l'impact des recrues de l'intersaison, Ganozzi
et Porcheron, auteur de 14 points chacun dans le quart temps, les
quinciatons se mirent à multiplier les paniers tout en empêchant
Vic de s'approcher du leur. Débordé par l'intensité,
Vic lâcha prise pour se retrouver mené de 18 points
à la fin du premier quart temps après un ultime panier
à trois points de Ganozzi. Le deuxième quart fut à
l'image du premier avec des quinciatons très appliqués
en défense. En passant en zone, le coach auvergnat gêna
momentanément Quincié qui ne trouvait pas la mire
à trois points. Ceci ne dura pas car les joueurs d'Evtimov
trouvèrent la solution en étant plus agressif vers
le cercle. Les fautes pleuvaient et Quincié fit preuve d'adresse
aux lancers francs avec un 17 sur 22 dans cet exercice. Et comme
Vic peinait en attaque, l'écart gonflait pour atteindre 29
points d'avance à la mi-temps : 59-30.
La suite allait être moins spectaculaire car l'écart
étant fait, la motivation quinciatonne retombait. Le jeu
devenait brouillon et l'agressivité avait disparu. Vic se
montra plus dangereux et finit même par gagner ce troisième
quart. Quincié n'inscrivit que 10 points dans cette période
: 69-47. Evtimov, avant le dernier quart temps, demanda à
ses hommes de finir dignement cette rencontre. Il ne fut pas entendu
de suite et une ultime maladresse de Porcheron ratant un smatch
souleva les sifflets du public. Cela eut le mérite de réveiller
les joueurs quinciatons qui ne voulurent pas laisser le public sur
sa faim, et ils mirent un dernier coup d'accélérateur
pour faire remonter l'écart. Le score final de 89-62 est
finalement peu sévère pour des visiteurs qui auraient
pu rentrer en Auvergne avec une valise bien pleine.
Evtimov était assez perplexe à la fin du match. Il
exposa son point de vue aux joueurs dans le vestiaire : "J'ai
dit aux joueurs que la première mi-temps où nous avons
inscrit 59 points était parfaite. J'étais par contre
peu satisfait de la suite. Je veux quand même positiver ce
match car notre septième victoire est au bout. Je crois que
les joueurs sont conscients qu'il faudra faire mieux face à
Issoire".
Après ce recadrement, le vestiaire quinciaton reçu
la visite de Florent Malouda, joueur à l'Olympique Lyonnais.
Celui-ci a assisté au match et vint saluer ses amis Karl
et Cédric Cosset avec qui il joua au basket plus jeune.
Le programme de Quincié va maintenant être copieux
puisque les favoris de la poule vont se succéder. En commençant
par Issoire avant la fin de l'année, le BC Quincié
enchaînera par Montferrand et Oullins pour le début
2004. Du pain sur la planche en perspective.
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L'article
du Progrès du lundi 8 décembre
LE
BCQB CO-LEADER !
Vic-le-Comte n'ayant comme prévu pas résisté
(victoire 89-62), Quincié se retrouve aujourd'hui co-leader
de la poule.
Le
suspens n'a pas duré. Même au plus mauvais de la débâcle
beaujolaise, quand les locaux se sont retrouvés incapables
de marquer un seul point pendant 7 longues minutes, et que les Vicomtois
en inscrivaient 16 sur la même période (69-37, 26ème,
puis 69-53, 33ème). Car Vic-le-Comte était parti de
loin, de bien trop loin, pour espérer autre chose qu'une
raclée moins grosse.
Quincié met le turbo
Un court instant, pourtant, les Auvergnats ont pu croire rivaliser
avec leurs hôtes, lors des premières minutes, où
quelques approximations beaujolaises leur ont permis de mener 5-0
après 60 secondes de jeu, puis encore 9-8 deux minutes plus
tard. Dès lors, trouvant la bonne carburation des 2 côtés
du parquet, Quincié avait mis le turbo en route, à
l'image du toujours virevoltant Cédric Cosset, dont l'influence
est de plus en plus grandissante sur le terrain au fur et à
mesure que la saison avance. Et l'on ne vit plus qu'une équipe
sur le terrain…
En une succession d'interceptions, de rebonds offensifs et de systèmes
aboutis, Quincié assommait Vic-le-Comte. Un 14-0 entre la
5ème (14-11) et la 8ème minute (28-11) donnait le
la, puis, histoire d'en remettre une couche après une première
période pourtant déjà franchie avec 18 longueurs
d'avance (37-19), les Quinciatons ne laissaient que des miettes
en attaque aux joueurs de l'ex Asémiste Didier Sanga, réduits
à 11 points dans le second quart-temps (59-30 à la
pause). L'opposition était si réduite sur le terrain,
que, malgré de nombreuses actions rondement menées
par les Bleus, l'attraction principale restait la présence
dans les tribunes du joueur de l'Olympique Lyonnais Florent Malouda,
très sollicité par les nombreux amateurs d'autographes.
Le match change de rythme
Alors bien évidemment, comme en pareille situation d'extrême
domination, Quincié allait complètement déjouer
après la pause. Ne marquant que 10 points lors d'un 3ème
quart-temps à marquer dans les annales de la médiocrité,
il voyait donc les Auvergnats, dont le principal atout aura été
d'y croire jusqu'au bout, revenir à grands pas dans son rétroviseur
pour finir par se caler à 16 longueurs… et redevenir
dangereux. Contraint et forcé par la tournure des évènements,
Evtimov relançait son cinq majeur, qui se chargeait dès
lors de plier l'affaire (89-62).
L'essentiel, la victoire, était néanmoins acquis.
Car dans le même temps, la victoire d'Oullins à l'ALE
Montferrand offrait aux Beaujolais une place de co-leader : LA satisfaction
de la soirée !
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L'article
du Progrès du samedi 6 décembre
UN
BON COUP A JOUER
Les Beaujolais, s'ils écartent la lanterne rouge Vic-le-Comte
(20h ce soir), peuvent bénéficier du match ALEM-Oullins
pour remonter encore au classement.
Vic-le-Comte
fait partie des rares équipes à être invaincues
contre le BC Quincié. Cette affirmation ne vaut bien entendu
pas grand chose dans le contexte actuel du championnat, tant les
faits remontent loin. Les plus anciens supporters se rappelleront
sûrement qu'en janvier 1989, l'US Vicomtoise, alors en N4,
s'imposait in-extrémis (83-84) à Quincié, pensionnaire
de l'Excellence Région, sur un panier à la dernière
seconde. Ces 64èmes de finale de la Coupe de France avaient
pourtant été bien abordés pour les Quinciatons
puisque ceux-ci menaient de 21 points à 7 minutes de la fin
!
Vic lanterne rouge
15 ans plus tard, cette page d'histoire tournée, Beaujolais
et Vicomtois vont se retrouver pour une rencontre a priori plus
déséquilibrée que cette prise de contacts initiale.
De retour en championnat de France après une traversée
du désert de 6 saisons (NDLR : descente en 1997), mais seulement
grâce au désistement de l'équipe réserve
de Vichy, l'US Vic-le-Comte n'affichait pas, en septembre, les mêmes
ambitions que les joueurs d'Ilia Evtimov. Pour elle, le maintien
suffit. Pour Quincié, c'est le quatuor de tête qui
est visé.
Dès lors, c'est sans grande surprise que l'on retrouve les
Auvergnats au fin fond du classement, avec une seule victoire en
7 rencontres, en compagnie de Décines et Prissé II…
3 équipes qui doivent leur victoire à leurs rencontres
entre elles (Décines a battu Vic, Vic a battu Prissé
et Prissé s'est imposé à Décines).
Comptant peu d'atouts offensifs dans ses rangs (11° attaque
de la poule), où le petit intérieur Damay, 1m93, tourne
à 15 points, puis le meneur Dieye à moins de 12, Vic-le-Comte
risque fort de souffrir, ce soir, si Quincié défend
avec sa hargne habituelle. Evtimov y compte bien : "Depuis
le début de saison, nos victoires se construisent d'abord
sur notre défense. On récupère des ballons,
et ensuite on court. C'est la base, il ne faut pas l'oublier."
Pont-Trambouze, pour l'avoir justement omis lors de la réception
des Auvergnats pour la 4° journée, s'était trouvé
dans la situation inconfortable de devoir marquer toujours plus,
pour arriver au score fleuve de 113 à 97. Les Quinciatons,
bien que très en forme en attaque actuellement (90,71 points
par match, 3° de la poule), ne doivent pas l'oublier s'ils veulent
s'éviter une soirée inconfortable. Pas le jour où
Montferrand reçoit Oullins, et que, fort logiquement, les
1ère et 2nde places seront à prendre…
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L'article
du Patriote Beaujolais du jeudi 4 décembre
NOUVELLE
VICTOIRE EN DEPLACEMENT POUR LE BC QUINCIE
Impressionnante
victoire du BC Quincié à Roanne, pour un déplacement
qui ne lui sourit pas historiquement. Cette quatrième victoire
en déplacement positionne Quincié en outsider de cette
poule L.
Le
coach Ilia Evtimov craignait particulièrement cette équipe
roannaise, qui occupait à l'aube de cette septième
journée une inattendue 6ème place. Au vu des matchs
de pré-saison, on misait peu sur une équipe qui avait
failli ne pas repartir en Nationale III, faute de moyens financiers.
En effet, les deux déplacements en Corse de la saison dernière
et une promesse non-tenue de la municipalité, ont plongé
le deuxième club roannais (derrière la Chorale (ProA))
dans des difficultés finalement surmontées en début
de saison. L'effectif réduit, conduit par un toujours excellent
Boris Sarkis, risquait d'être un peu juste pour ce niveau.
Mais après s'être fait une frayeur pour le premier
match à domicile (victoire après prolongation face
à Chamalières), l'équipe d'Hamid Zerouyh a
enchaîné par quelques belles victoires à l'extérieur,
à Décines et surtout à Pont-Trambouze. Et c'est
donc une équipe en confiance que Quincié allait rencontrer.
L'inquiétude de l'entraîneur quinciaton était
d'autant plus grande que la défaite en Coupe de France certes
peu préjudiciable précédait une semaine de
préparation chaotique avec des douleurs au genou pour Porcheron,
notamment. Mais une victoire en terre roannaise aurait permis au
BC Quincié de recevoir ensuite deux fois de suite et ainsi
de se placer complètement, cette fois, dans un rôle
d'outsider. Et cela, les joueurs quinciatons en étaient bien
conscients.
Le match démarrait par une surprise, car le coach roannais,
craignant le jeu rapide de Quincié, avait décidé
de bâtir un cinq avec un seul intérieur. Ceci ne suffit
pourtant pas à calmer les ardeurs quinciatonnes. En effet,
les courses se multiplièrent pour des paniers faciles, et,
sur jeu placé, la donne était la même : Quincié
dominait. Roanne resta quelques instants dans la roue mais explosa
bien vite, ne parvenant pas à maîtriser les assauts
quinciatons. Quincié fit un premier écart en milieu
de période et après une énième balle
volée de Cédric Cosset, Hamid Zerouyh décida
de faire passer son équipe en défense de zone. Décidément,
rien ne résistait aux joueurs beaujolais qui inscrivirent
deux paniers à 3 points pour clôturer ce premier acte.
L'écart était creusé : 31-17 pour le BC Quincié.
Pour le début du deuxième quart-temps, Roanne maintenait
sa zone et Quincié maintenait de son coté son adresse
avec trois paniers à 3 pts pour commencer. L'écart
enflait sous les coups de boutoir des extérieurs quinciatons
à l'image de Ganozzi (16 points en première mi-temps
à 3/3 à 3 pts), Karl Cosset (17 points en première
mi-temps à 3/5 à 3 pts) et Cédric Cosset qui
alimentait tout ce beau monde (7 passes décisives). Le score
était maintenant bien en faveur des Beaujolais qui menaient
à la pause de 30 points : 62-32.
La deuxième période vit Roanne se rebiffer et commencer
une remontée vite stoppée par un temps mort d'Evtimov.
En effet, les joueurs de la Loire rentrèrent 4 paniers à
3 pts de suite pour faire descendre l'écart à 20 points.
Suite au temps mort, Quincié remit un coup d'accélérateur
pour se donner 33 points de marge. Roanne baissa alors définitivement
les bras et le banc quinciaton prit alors parfaitement le relais
pour terminer le match avec plus de 20 points d'avance. Avec notamment
un bon Maurice (9 pts en 8 mn), et un Chassagne combatif (7 rebonds)
malgré une adresse déficiente.
Au final, un bien beau succès 99-73 auquel tous les joueurs
ont pu participer.
"Nous savions que Quincié développait beaucoup
de jeu rapide, mais même prévenu mes joueurs n'ont
pas assuré le repli défensif. Et après avec
l'écart qui grimpait sans cesse, il était dur de revenir.
Félicitations à Quincié pour cette belle victoire"
nous confiait le coach de l'AS Roanne. De son coté, Evtimov
nous confirmait ses craintes d'avant le match et nous confirmait
la qualité de jeu produite par son équipe. Du coté
du Président Gouillon la satisfaction était aussi
visible : "L'équipe se fait et nous fait plaisir
à tous au club. Le jeu est spectaculaire et de qualité.
Et maintenant se profilent à l'horizon deux matchs consécutifs
à domicile pour clore cette année 2003 en bonne position."
En effet, Quincié recevra Vic-le-Comte le samedi 6 décembre
à 20 heures à la salle G. Lavarenne, avant d'affronter
Issoire peu avant Noël pour un match de haut de tableau.
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L'article
du Progrès du mardi 2 décembre
C'EST
TOUT BON !
A Roanne, Quincié n'y est pas allé avec le dos
de la cuiller : 62-32 à la mi-temps, pour une large victoire
au final (99-73). Impressionnant !
Paul
Gouillon est un président heureux. Samedi à Roanne,
ses joueurs ont en effet réussi la passe de 6, glanant une
place de plus au compteur (2° ex-aequo) grâce à
la large défaite d'Issoire à Oullins. "C'est
vrai que je suis satisfait", explique-t-il, "et
j'ai de quoi l'être. Hier (samedi), on a totalement dominé
notre sujet. Le match avait été bien préparé,
je pense, par Ilia Evtimov, qui s'est appliqué à rappeler,
dans les vestiaires avant le match, que les joueurs de Roanne étaient
plutôt lents, et qu'il faudrait jouer systématiquement
jouer la contre attaque. C'est ce que l'on a fait, et le résultat
ne s'est pas fait attendre."
Cosset & Co aux manettes
Face à l'individuelle roannaise, poreuse, les frères
Cosset et Ganozzi ont tout d'abord démontré leurs
qualités en un contre un, pour creuser un écart favorable
de 12 points à la fin de la première période.
Et quand l'ASR est passée en défense de zone, c'est
Ganozzi et K. Cosset, encore, qui se sont appliqués à
l'exploser, avec un formidable 5 sur 6 à 3 points. Déjà
usés mentalement par la démission, cette semaine,
de leur président, les Roannais lâchaient alors prise,
accusant dès la mi-temps un retard incroyable à ce
niveau (-30). Le reste, évidemment, ne fût pas du même
tonneau, Quincié s'appliquant à contrôler le
match pendant que Roanne s'évertuait à vouloir revenir.
Mais malgré un court rapproché à -24 dès
les premières secondes du 3ème quart-temps, les Roannais
ne furent jamais en mesure d'inquiéter les joueurs d'Evtimov,
quand bien même ce dernier ouvrit largement son banc.
Satisfait lui aussi de la prestation de sa troupe, le technicien
bulgare raconte : "C'est sûr que ça paraît
facile, après coup, mais c'est par leur sérieux et
la stricte application des consignes que nos joueurs l'ont rendu
facile, ce match. On a encore eu un 5 majeur très fort, avec
notamment Alex Porcheron qui a surpris tout le monde, puisqu'il
était censé être diminué par une tendinite
au genou. Résultat, il nous a fait son meilleur match de
l'année, et a totalement dominé Malor et Sérème,
les pivots roannais, qui ne sont pourtant pas n'importe qui."
Alors maintenant, quid de cette équipe beaujolaise, que l'on
n'attendait pas forcément aussi haut en début de saison
? "Déjà, on est presque déjà
libéré de la pression du maintien, donc c'est agréable",
note le capitaine Paris. "On va juste continuer à
prendre les matches les uns après les autres puisque ça
nous réussit, et à la fin de matches allers, quand
on aura joué tout le monde, on verra où on en sera.
Et on avisera." Qui sait, l'outsider deviendra peut-être
favori ?
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L'article
du Progrès du samedi 29 novembre
TOUT
POUR LE CHAMPIONNAT
Pour oublier la Coupe, c'est le Quincié irrésistible
du championnat qui doit se présenter ce soir à Roanne.
Quel visage Quincié présentera-t-il ce soir à
Roanne ? Celui, victorieux, affiché en championnat, et qui
vient de lui offrir 5 succès d'affilée, ou alors celui,
désastreux, de sa sortie en Coupe de France, à Poligny
? "Les joueurs n'étaient pas motivés à
Poligny", note Evtimov, l'entraîneur quinciaton,
"parce qu'on n'a pas une équipe à prendre
30 points, cette saison. Ce soir, nous partons bien évidemment
pour gagner, car les joueurs, depuis le raté de Pt-Trambouze,
se sont découverts une ambition qu'ils n'avaient pas forcément
en début de saison. L'appétit vient en mangeant, comme
on dit, et le podium, peut-être utopique en août, commence
à devenir quelque chose de réalisable."
Les Beaujolais, effectivement, ont un coup à jouer lors de
cette 7° journée qui verra Oullins recevoir Issoire,
et donc un favori encaisser une défaite supplémentaire,
car en cas de succès chez les Roannais, ils placeraient ces
derniers à 2 longueurs, avec l'avantage de recevoir Vic-le-Comte
la semaine suivante.
Mais ramener une victoire de Roanne, même si Orcines l'a réussi
cette saison (93-84) et que Chamalières en est passé
tout près (87-92 après prolongation), n'est jamais
aisé. Les Quinciatons peuvent tout à fait en témoigner,
eux qui se sont toujours inclinés de peu au Palais des Sports
ces dernières années (73-77 en avril; 86-91 en 1996
et 81-86 en 1994), même si, comme la saison dernière,
la victoire leur a quelquefois tendu les bras. Pour l'heure, Quincié
possède un court avantage, psychologique, sur l'équipe
d'Hamid Zeryouh, qu'il a battue 2 fois en préparation. Mais
cette avant saison a visiblement bien réussi aux Roannais
puisque l'équipe alors entrevue, à qui l'on annonçait
les pires difficultés, est actuellement 6°, avec seulement
2 défaites au compteur, et déjà 2 victoires
à l'extérieur (à Décines et dernièrement
à Pont-Trambouze). "Roanne a l'habitude d'être
très irrégulier, et de ne presque pas savoir s'imposer
loin de chez elle. Cette saison, elle semble loin de son schéma
habituel, puisque ses 3 sorties à domicile ont été
plus que mitigées", avance Evtimov. "L'équipe
se repose beaucoup sur son physique et sa puissance au rebond, c'est
d'ailleurs comme cela qu'elle a réussi à inverser
la tendance à Pt-Trambouze, où elle était menée
de 18 points. A nous de bloquer Malor et Sérêmes au
rebond, et si l'on joue notre jeu, on ne sera pas loin du bout."
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L'article
du samedi 15 novembre
LE
DERBY DES VIGNES
Nichés au cœur des vignes, Prissé et Quincié
ont en commun la passion des ballons… de basket et de vin !
Ça
faisait 13 ans qu'on l'attendait ! Treize années en effet
ont passé depuis que les deux petits clubs, petits par la
taille de leur village (1600 Prisséens contre 1100 Quinciatons),
ont accédé au championnat de France Nationale IV.
Si les Bourguignons avaient échoué dans la poule du
Centre pour leur intronisation, en compagnie du BCVB, les Beaujolais
avaient dû de leur côté prendre un tout autre
chemin, plus lointain, menant dans l'exotique poule du Midi et de
la Corse. Dès cette première saison, les chemins des
deux équipes s'étaient séparés, Prissé
grimpant déjà en N3 (puis en N2, puis en N1) alors
que Quincié restait en N4 (pour redescendre et remonter illico).
Alors, certes, il n'opposera pas les équipes premières
des 2 clubs puisque celle de Prissé évolue maintenant
en Nationale 2, mais on retiendra toutefois du 15 novembre 2003
qu'il opposera officiellement pour la première fois les Beaujolais
aux Bourguignons.
Rencontre déséquilibrée
Il ? Le derby des vignobles, bien sûr, qui opposera ce soir,
à 17h30 (en lever de rideau du match Prissé / Souffelweyersheim
en N2D), l'équipe réserve de l'Entente Sportive Prissé-Mâcon
(ESPM) au Basket-Club de Quincié-en-Beaujolais.
A priori déséquilibrée, puisque les Prisséens
pointent en dernière position avec une colonne victoire toujours
vierge, et que les Beaujolais, à l'inverse, n'ont pour l'heure
pas trop de soucis à se faire en ce qui concerne le maintien,
cette rencontre peut-être l'occasion, pour les joueurs d'Ilia
Evtimov, de continuer leur marche en avant après leur succès
face à Montbrison. Ils en ont largement les moyens, et, à
la veille d'un nouveau déplacement jouable à Roanne
(le 29-11), qui précédera la réception de Vic-le-Comte
(06-12), une victoire en terre bourguignonne serait un gage de bonne
santé et un excellent moyen pour rester dans la course au
podium.
Mais gare à l'excès de confiance. Réserve ou
pas, l'équipe Prisséenne aligne quelques éléments
dont la valeur n'est plus à prouver en N3, à l'image
de Senaillet (14,3 pts / match), Kaba (12,3) et du géant
Sourbe (2m11), fréquemment utilisé en équipe
première, et a su, lors du dernier match à domicile,
bousculer Oullins pendant plus d'une mi-temps (37-34 à la
pause), avant de s'écrouler toutefois par la suite (58-79
au final). Jeune (21,5 ans en moyenne), comme toute équipe
réserve autorisée à évoluer en championnat
de France (règlement oblige), l'équipe bourguignonne
pêche bien sûr par manque de maturité, même
si elle est fréquemment renforcée par Bragigand (32
ans) ou Bertrand Hergott (36 ans), le cadet d'Olivier (OLB), deux
joueurs d'expérience qui apportent beaucoup en terme de gestion.
C'est ce qui fait leur force, en jouant vite et défendant
fort, mais cette jeunesse les empêche, pour l'instant, de
tenir plus de 2 ou 3 quart-temps. Quincié devra donc faire
en sorte de ne pas être le premier à voir Prissé
tenir la totalité d'une rencontre.
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L'article
du Progrès du samedi 8 novembre
UN
TEST, UN VRAI !
Match décisif pour la suite de la saison ce soir face
au BC Montbrison : le vainqueur s'ancrera dans le haut du tableau.
Après la petite parenthèse Coupe de France, prévue
pour roder les troupes Beaujolaises mais qui s'est finalement révélée
sans intérêt, le BCQB aborde ce soir un match important
pour la suite du championnat. Après une série de 3
rencontres, victorieuses, face à des équipes que l'on
devrait sans nul doute retrouver dans la seconde moitié du
tableau en fin de saison, le club du président Paul Gouillon
reçoit ce soir, après Pont-Trambouze pour l'ouverture
de la saison, un des outsiders pour la montée.
Montbrison est réputé dangereux
Mais peut-on toujours parler d'outsider, en ce qui concerne le BC
Montbrison, hôte des Bleus ce soir, dès lors que cet
outsider s'est imposé chez le favori de la poule, à
savoir Oullins Ste-Foy ? Evtimov le pense, admettant que "la
saison est encore longue, et cette claque va peut-être réveiller
Oullins. Mais on a vu au moins qu'ils n'étaient pas imbattables,
et surtout que le BCM était à prendre très
au sérieux. Je pense que l'on a un très gros match
qui nous attend ce soir. Montbrison, c'est toujours costaud, c'est
grand, c'est expérimenté, ça défend,
bref, c'est dangereux !"
Surpris dans la salle des Ecureuils pour l'entame du championnat
(défaite 106-65), les Foréziens se sont bien repris
depuis, rendant la pareille à Vic-le-Comte (85-44), avant
de s'imposer avec fracas à Oullins (77-75) puis face à
Roanne (101-82). C'est donc une équipe en pleine forme qu'accueillent
les Quinciatons, et à qui, en outre, l'air du Beaujolais
réussit fort bien. Car le BCM s'est imposé 2 fois
de justesse dans la salle Georges-Lavarenne (90-85 en 1990, 86-83
en 1997), ne chutant que lors de l'année faste de la N3,
la vraie (95-91 en 1996), quand la N4 existait encore.
Une raquette immense
Mais de quelles armes disposent donc les Foréziens, pour
à la fois réussir à battre l'ogre Oullins et
s'imposer régulièrement en terre beaujolaise ? Première
particularité de l'équipe : la taille. Avec une moyenne
d'1,936 m, le BCM domine la poule L, juste devant l'OSFB, et loin
devant Quincié, antépénultième avec
1m875. Ainsi la raquette est-elle particulièrement inexpugnable,
abritée derrière Fraix (2m05), le vénérable
vétéran Sadi Diagne (2m02 et 49 ans) et Laurent Courbon
(2m). Deuxième particularité : l'expérience.
Equipe la plus âgée (28,30 ans en moyenne), le BCM
a du métier à revendre, à l'image de Chambron,
Lharmet et Thorron (34 ans), des habitués des parquets nationaux,
sans revenir sur Diagne et Courbon (35 ans). Le tout forme une ossature
solide, sûre d'elle, rompue aux joutes nationales et bien
partie pour jouer les trouble-fête de la poule.
Pour l'emporter, Quincié devra, à l'opposé,
faire valoir sa jeunesse, sa fougue, sa rapidité d'action,
et sa volonté, aussi, de participer à la fête.
Le suspens devrait donc être de mise, ce soir (20h), contrairement
à samedi passé.
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L'article
du Progrès du lundi 3 novembre
TROMPERIE
SUR LA MARCHANDISE
Face à Aix-les-Bains…II, Quincié n'a
pas eu à forcer pour s'imposer (119-85) et passer ainsi un
tour supplémentaire.
Comment
reprocher aux entraîneurs des équipes de Nationale
2 de ne pas jouer le jeu de la Coupe de France et d'envoyer leur
équipe réserve au casse-pipe quand on connaît
le programme qui les attend la semaine prochaine ? En effet, nouvelle
preuve de l'incurie des dirigeants fédéraux, le calendrier
de N2 prévoit cette saison, et c'est une première,
3 rencontres de championnat en une semaine, les samedi 8, mardi
11 et samedi 15 novembre. Imposer un rythme de professionnels à
des joueurs d'un niveau que la FFBB tient à conserver dans
le giron amateur, et leur proposer en sus un match de Coupe 8 jours
avant, conduit tout droit à la situation -loufoque- vécue
samedi soir par le BC Quincié et bien d'autres clubs partout
ailleurs en France : un match à sens unique, sans intérêt,
un résultat tronqué et un public déçu
pour ne pas dire vexé.
Un non match
Car si la salle Georges-Lavarenne avait fait le plein samedi soir,
c'était pour voir une équipe rompue aux joutes de
la Nationale 2 en découdre avec ses protégés,
non pas pour voir ces derniers atomiser une équipe de réservistes
venue, de surcroît, à 7 joueurs !
Dans ces conditions, Evtimov a eu un peu de mal à motiver
ses joueurs, mais les Beaujolais ont quand même fait preuve
de sérieux, même si l'exercice prévu, à
savoir la préparation de la rencontre de championnat de samedi
prochain, n'était pas au rendez-vous. Le 5 majeur habituel
lancé par le Franco-Bulgare (les frères Cosset, Ganozzi,
Paris et Porcheron) prenait toutefois le match par le bon bout et,
malgré quelques maladresses initiales, réalisait un
premier quart-temps à sens unique. Les interceptions se multipliaient,
les contre attaques fusaient et le score enflait : 19-6 à
la 5° ; 29-8 à la 8° et 39-15 à la fin du
premier quart-temps. Impitoyable, Evtimov manageait comme en championnat,
laissant ses joueurs majeurs dévorer les jeunots adverses
(6 joueurs entre 21 et 23 ans) qui encaissaient dès la reprise
du second acte un 16-0, portant l'écart à plus de
40 points (62-19, 16°). L'entraîneur quinciaton redonnait
toutefois un soupçon d'intérêt à la partie
en sortant un à un ses joueurs cadres, pour finalement aligner
lui aussi son équipe II (Maurice, Triboulet, Laforest, Chassagne
et Agatensi). Les défenses se relâchaient sérieusement,
Aix restait entre 30 (100 à 70, 33°) et 40 points d'écart
(115-75, 38°), pour venir mourir à 35 unités grâce
à une combativité de tous les instants.
Ce 5° tour de Coupe franchi sans passion, Quincié peut
maintenant se tourner vers ses 2 prochaines échéances
du championnat, face à Montbrison le 8 et à Prissé
le 15, avant la nouvelle parenthèse Coupe, le 22 novembre
prochain.
Marqueurs : Ganozzi 26 - Porcheron 18 - Paris 15 -
Maurice 13 - Laforest 11 - Cosset K. 10 - Triboulet 6 - Chassagne
6 - Cosset C. 5 - Agatensi 2
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L'article
du Progrès du samedi 1er novembre
UNE
TRES BELLE AFFICHE
Nouveau degré de difficulté en Coupe de France, avec
la venue d'Aix-les-Bains (N2) ce soir à 20h.
Après
avoir successivement éliminé Sathonay (Excellence
Dpt, 102-76) et l'ASE Muroise (Honneur Dpt, 126-54) à l'extérieur,
puis l'AL Roche-la-Molière (N3, 83-70) à domicile,
le BC Quincié se voit proposer ce soir un test fort intéressant
avec la venue d'une Nationale 2 de milieu de tableau (6ème
en poule A, 4 victoires et 3 défaites), la JS Aix-les-Bains.
Le premier constat est sévère et sec comme un coup
de trique : le BCQB n'a jamais, en 6 rencontres de championnat,
battu la JSAB. Et, forcément, les 2 équipes étaient
au même niveau (la N3), même si elles ne visaient pas
les mêmes objectifs (la montée ou le haut de tableau
pour les Savoyards, le maintien pour les Beaujolais). Alors, aujourd'hui
que les riverains du lac du Bourget ont atteint leur objectif, la
montée en N2, qu'en est-il des chances de victoires pour
les Quinciatons ?
Pour préparer Montbrison
"Pour moi c'est du 50-50", répond Evtimov,
persuadé que ses joueurs peuvent l'emporter. "Si
l'on défend bien, surtout sur leurs joueurs dangereux, le
meneur et les deux ailiers, dont Da-Silva, je pense qu'on pourra
y croire. On a fait de bons entraînements cette semaine, et
j'ai dit aux joueurs de prendre cette rencontre comme une répétition
générale du match de samedi prochain, contre Montbrison."
Avant de conclure : "De toutes façons, on n'a rien
à perdre, alors autant se jeter dans le match sans arrières
pensées, et puis la Coupe est un excellent moyen de rester
en compétition dans la phase aller, où les journées
de championnat sont très étalées."
Si Evtimov croit en ses chances, c'est qu'il a bien préparé
la rencontre, glanant ça et là des renseignements
sur cette équipe, comme auprès de son ancienne équipe
Pt-de-Beauvoisin (vainqueur d'Aix cette saison), ou à Vaulx-en-Velin,
qui vient juste de s'incliner à domicile face aux Savoyards.
Et puis une inconnue de taille peut intervenir : Aix-les-Bains sera-t-il
au complet ? Car dans cette compétition fédérale
tant décriée, qui n'apporte rien aux clubs… hormis
un coût financier parfois important, nombre d'entre eux font
en sorte d'être éliminés dès leur entrée.
Ce n'est pas le cas de Quincié, mais Aix ? Si d'aventure
le coach savoyard laissait certains de ses joueurs majeurs au repos,
il est clair que, de 50-50, on passerait peut-être à
60-40….
Quoi qu'il en soit, le BCQB ne doit pas trop compter là-dessus
pour espérer s'imposer, mais plutôt sur son fond de
jeu actuel, qui allie agressivité défensive et jeu
offensif rapide derrière. Ce n'est que comme cela qu'il ira
loin, et en Championnat, et en Coupe !
Composition de JS Aix-les-Bains : Da-Silva; Luse Nakilu;
Gayrard; Civatte; Salaneuve; Laperrouse; Tabuena; Lefebvre; Mayet;
Gillet.
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L'article
du Progrès du mercredi 29 octobre
ENCORE
UNE BONNE OPERATION
De nouveau vainqueurs en Auvergne (99-82 à Orcines), les
Bleus s'installent en haut du classement.
"Je
ne sais pas s'ils sont meilleurs que Chamalières, l'avenir
le dira, mais en ce qui nous concerne, il n'y a pas eu beaucoup
plus de suspens que 3 semaines auparavant". Interrogé
à propos des deux équipes jouées consécutivement
en déplacement par son équipe, Ilia Evtimov avait
hier cette réponse politiquement correcte. Car si l'écart
final est certes moins élevé qu'à Chamalières
(17 points contre 31), le bulgaro-beaujolais n'y accorde que peu
d'importance, estimant que son équipe a dominé d'un
bout à l'autre le match. "Comme à Chamalières,
on a tout de suite été devant, et bien qu'ils se soient
battus jusqu'au
bout, le trou était
fait au début du dernier quart-temps. Si je garde mon cinq
majeur sur le terrain, je pense qu'il y aurait eu plus de 17 points.
Mais ça m'importe peu, j'ai pu faire souffler certains joueurs
et entrer les jeunes sur le terrain, ce qui est beaucoup plus important",
continue Evtimov.
Paris adroit aux lancers !
A propos de joueurs majeurs, comment ne pas souligner la nouvelle
performance du capitaine Paris, qui a encore frôlé
le triple double avec 27 points, 9 fautes provoquées et 9
interceptions, et un sans-faute aux lancers (11 sur 11) qu'il convient
de remarquer. Tout comme il faut mettre en exergue le second quart-temps
de toute beauté réalisé par Triboulet, dont
le 4/5 à 3 points (4/6 au final) aura été plus
qu'utile pour contrer le retour des Auvergnats.
Enfin, pour accompagner ce duo de Quinciatons pure souche, Ganozzi
a encore scoré (20 pts et 7 rebonds), Cédric Cosset
distribué (13 passes, 8 pts et 6 rebonds) et Porcheron cueilli
(13 rebonds pour aller avec ses 10 points).
Le moral est donc au beau fixe pour les hommes du président
Paul Gouillon, admiratif devant son groupe : "L'équipe
est plus forte que l'an passé", explique-t-il, "car
les joueurs sont soudés et restent solidaires. Le meilleur
exemple, c'est le banc, qui, utilisé ou pas, encourage les
joueurs qui sont sur le terrain. Pour l'instant, je me régale
!"
Ne pas flamber
Malgré ces belles performances, Quincié ne doit pas
oublier qu'il faut raison garder, et se doit de ne pas tirer de
plans sur la comète, pour plutôt prendre les matches
les uns après les autres. Quatrièmes avec 3 victoires
et 1 défaite à pareille époque en 2001-02 (même
bilan qu'aujourd'hui), les Beaujolais avaient ensuite enregistré
7 défaites d'affilée pour traîner en dernière
position. Cela devrait leur enlever toute envie de flamber !
Pour l'heure, les esprits Beaujolais vont se tourner vers la Coupe
de France, qui, en leur offrant une Nationale 2 samedi prochain
à la maison (Aix-les-Bains), leur offre un sacré challenge.
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L'article
du Progrès du samedi 25 octobre
IL
FAUT CONFIRMER
Les Bleus se rendent à Orcines ce soir avec la ferme intention
de s'y imposer, pour continuer leur progression.
Orcines plus fort que Chamalières ? Pour les Roannais, qui
ont passé (presque) sans écueil le deuxième
obstacle (victoire 92-87 après prolongation) mais ont raté
le premier (défaite 84-93), cela ne fait aucun doute. Pour
les Beaujolais de Quincié, largement victorieux dans la cité
du président Giscard, la réponse n'interviendra que
samedi soir, vers 21h45….
"C'est
tout à fait jouable pour autant que l'on conserve notre niveau
de jeu", assure Evtimov, persuadé que ses joueurs
ont les moyens de s'imposer encore en banlieue clermontoise, "car
actuellement, nos systèmes offensifs sont très performants.
J'ajouterai que la seule inconnue concerne la défense".
Effectivement, si Quincié est capable de défendre
bec et ongles, comme il l'a fait à Chamalières (63
points encaissés) ou face à Roche-la-Molière,
en Coupe (70), il est aussi parfois victime de sa fougue et de sa
jeunesse, comme face à Décines samedi où 3
joueurs du cinq majeur étaient pénalisés 3
fois en moins de 15 minutes. "C'est embêtant dans
la mesure où l'on est obligés, par la suite, de ne
défendre qu'en zone, et de s'exposer à une équipe
adroite à mi-distance. Samedi, Décines a fait illusion
1 quart-temps et demi, mais face à des équipes comme
l'ALE Montferrand, gourmande de missiles longue portée, on
sait que ça ne passerait pas", poursuit l'entraîneur
quinciaton.
Les
forces en présence
Pour Orcines, ce ne semble pas être le cas, les pourcentages
affichés dans ce domaine face à Oullins (21%) et à
Roanne (25%) n'étant pas mirobolants. Non, la force des Clermontois
tient plutôt à un collectif n'ayant que peu bougé
depuis la saison dernière, où l'intérieur Johann
Eyraud, arrivé d'Issoire à l'intersaison, Mathieu,
Chocot, Fernandès, Dadet et Willy Martinon sont les scoreurs
principaux. Après une première saison à ce
niveau plus que juste (8° avec 8 victoires) où le BOC
(Basket Orcines Club) s'est sauvé à la dernière
journée en allant gagner à l'AL Roche-la-Molière,
cette stabilité collective peut être le garant d'un
meilleur comportement. La preuve ? Le BOC a remporté, après
3 journées seulement, autant de victoires à l'extérieur
(2) que l'an passé, ce qui fait de lui le meilleur club en
déplacement de la poule.
Au-delà
de l'anecdote, peu significative, Orcines est sans conteste au-dessus
de son proche voisin Chamalières (les 2 communes se touchent).
Aux Quinciatons de faire valoir leurs arguments pour prouver qu'ils
peuvent, eux aussi, rester invaincus à l'extérieur…
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L'article
du Progrès du lundi 20 octobre
SANS
DIFFICULTES MAJEURES
Quelques accélérations ont suffit à Quincié
pour se défaire de Décines (92-77), et continuer ainsi
sa marche en avant.
Ce n'est pas faire injure aux Décinois que de dire qu'ils
n'ont pas été trop menaçants, samedi soir à
Quincié. En effet, il a suffit aux Quinciatons de 2 périodes
de 10 minutes pour venir à bout de cette équipe restée
fidèle à ses sautes d'humeur habituelles. La première,
correspondant au 1er quart-temps, pour creuser l'écart (34-17),
sur la base d'un jeu encore très rapide, avec Cédric
Cosset à la baguette et Ganozzi à la finition (14
points sur le 1er quart-temps, 29 au total…en 30 minutes seulement
!), et l'autre, à cheval sur les 3° et 4° quart-temps
(59-52 à la 26ème puis 87-63 à la 36ème),
pour tuer dans l'œuf le suspens naissant avec le rapproché
décinois.
Et au milieu coule l'ennui
Hormis ces 2 périodes de fast-break et d'actions spectaculaires,
comme cette passe aveugle de Ganozzi sur Triboulet en fin de rencontre,
ou les drive du cadet des Cosset, se jouant des défenseurs
adverses pour distribuer ensuite caviar sur caviar (11 passes pour
aller avec ses 6 points et 7 rebonds), le match s'est quelque peu
affadi au cours des 2° et 3° quart-temps. La faute à
ces défenses de zone à outrance vues des deux côtés,
mais rendues obligatoires par le grand nombre de fautes qui a plu
des 2 côtés, avec notamment 3 joueurs majeurs beaujolais
pénalisés 3 fois très rapidement, C. Cosset
dès la 8ème minute, Ganozzi 60 secondes plus tard,
et Paris à la 15ème. A ce jeu des zones, c'est d'abord
Décines qui l'a emporté, Renoud et le jeune (18 ans)
Néri s'infiltrant facilement tout au long d'une seconde période
où Quincié trouvait en Porcheron un excellent point
de fixation (10 points) pour pallier le manque d'adresse à
3 points (44-39 à la 18ème), puis Campoy achevant
d'un 3° panier primé la révolte des visiteurs
en début de 3° période (62-56, 27ème).
Mais Quincié se réveillait en temps voulu, et, avec
de nouveau son maître à jouer Cosset sur le terrain,
appuyait à nouveau sur l'accélérateur pour
exploser la zone lyonnaise.
Fin de match tranquille
L'écart revenu, et même accru (81-58 à la 33ème),
Décines tentait bien une presse tout terrain, qui, si elle
se révélait un temps inefficace (87-63 à la
36ème), finissait quand même par produire les effets
recherchés. Au coup de sifflet final, plus que 15 points
séparaient les 2 équipes, soit presque l'écart
après les 10 premières minutes, 10 minutes que Décines
va peut-être regretter longtemps d'avoir raté.
Sans tomber dans l'euphorie, Evtimov était fort content de
la prestation de ses joueurs : "je pense qu'on a été
bons, certes pas autant qu'à Chamalières, mais comme
on le dit souvent il faut être 2 pour faire un match. On s'est
peut-être un peu endormis quand l'écart a été
creusé, mais, une fois l'orage passé, on a su repartir
pour ne pas douter en fin de rencontre et s'éviter le même
scénario que face à Pont-Trambouze". Quant
à cette équipe de Décines, au fond de jeu peu
créatif, le bulgare la voit mal partie : "ils étaient
meilleurs il y a 2 ans, avec plus d'agressivité offensive
et défensive."
Le BC Quincié continue donc sa remontée au classement
après son impair initial qui le prive de la pôle position,
et devra prouver, dès samedi à Orcines (vainqueur
surprise à Roanne avant-hier, 93-84), que sa victoire à
Chamalières n'était pas le fruit du hasard.
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L'article
du Progrès du samedi 18 octobre
LE
LIEVRE OU LA TORTUE ?
Les Beaujolais devront faire attention à Décines,
ce soir à 20h, un habitué des départs poussifs.
Rien ne sert de courir, il faut partir à point. S'il est
une maxime que devait adopter le CS Décines, ce pourrait
être celle-là. Car depuis qu'il est remonté
en N3, en 2001, le CSD s'est illustré en jouant chaque saison
le rôle de la tortue de la fable de La Fontaine. Lors de la
saison 2001-02, où Quinciatons et Décinois étaient
déjà dans la même poule, c'est avec 4 défaites
d'affilée que les banlieusards lyonnais avaient débuté
la saison, alors que dans le même temps le lièvre beaujolais
réussissait un joli 3 sur 4. La suite, on la connaît,
traversée du désert chez les Bleus et remontée
des rouge Décinois, avec au final une égalité
au classement (10 victoires et 12 défaites).
Attention, diesel !
La saison dernière, dans la poule B du Midi, les joueurs
d'Alain Jeanneaux ont fait bien pire, présentant un maigre
bilan de 2 victoires sur les 12 premiers matches. Et là encore,
tel un diesel, ils sont remontés tout doucement au classement,
se sauvant in extremis lors de l'ultime journée du championnat,
avec un total de 8 victoires seulement.
Tout ça pour dire que, quelle que soit la position au classement
des Décinois, et elle n'est pour l'heure pas fameuse (10èmes
avec 2 défaites), il faudra se méfier comme de la
peste d'une équipe réputée pour se battre jusqu'à
l'ultime minute du dernier match de la saison. D'autant plus que
l'excès de confiance pourrait bien venir titiller les Beaujolais,
au vu de leur brillante sortie à Chamalières, où
les Auvergnats furent progressivement étouffés pour
finir à 31 longueurs de leurs hôtes, ce qui représente
le plus large écart enregistré en déplacement
pour les Quinciatons. Fort heureusement, ces mêmes Beaujolais
n'ont pas reproduit la même partie, samedi dernier face à
l'AL Roche en Coupe de France, ce qui fait dire à l'entraîneur
Evtimov que "on a recadré tout le monde cette semaine
à l'entraînement, car celle d'avant la Coupe avait
été très médiocre, et c'est d'ailleurs
pour cela qu'on a fait un petit match. Là, tout le monde
a été présent, et on a bien travaillé".
Et quand on lui évoque le possible excès de confiance,
le bulgare réplique qu'il sait "qu'on a une équipe
jeune, hormis Paris qui a plus de 30 ans. Donc je dois avoir un
rôle différent cette saison, et leur rappeler sans
cesse que ce n'est pas parce qu'on a gagné un match qu'on
est champion du monde".
Pour les Décinois, bien partis pour rester fidèles
à leur prétendue maxime s'ils ne réussissent
pas un exploit ou deux lors de leurs prochaines sorties (réception
d'Issoire puis déplacement à Montferrand), le match
de ce soir aura valeur de test. Etrillés 94-59 à Oullins
(mais d'autres le seront), puis défaits à domicile
face à des Roannais plus fringants qu'en préparation
(63-75), cette escapade en pays beaujolais sera pour eux l'occasion
de se jauger avec un adversaire plus proche de leur niveau que ne
l'étaient les Oullinois. Quant aux Beaujolais, il ne tient
qu'à eux de ne pas reproduire la contre performance de Pont-Trambouze
: s'ils réitèrent le niveau de jeu produit à
Chamalières, le CSD n'aura aucun chance.
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L'article
du Progrès du lundi 13 octobre
IL
EN RESTAIT SOUS LA SEMELLE
Un temps malmené, mais jamais mené, Quincié
a vite trouvé son rythme samedi soir face à l'AL Roche,
passant sans forcer (83-70) ce dernier tour régional.
Certes
l'on parlait de révision pour cette rencontre, à 8
jours de recevoir Décines en championnat, mais pour réviser
un véhicule encore faut-il qu'il tourne parfaitement. Or,
en imprimant un faux rythme en attaque, très lent, et en
installant une âpre défense individuelle, les visiteurs
de Roche-la-Molière ont donné quelques ratés
dans le moteur beaujolais, qui restait pourtant sur une excellente
prestation en championnat, une semaine plus tôt à Chamalières.
En fait, il a fallu à l'équipe quinciatonne quelques
réglages, la durée d'un quart-temps, pour que reviennent
tous les automatismes du collectif qui ont permis de largement s'imposer
en Auvergne. Car après 10 minutes de jeu, les deux protagonistes
de la rencontre étaient logiquement à égalité
(17 partout), le premier (court) avantage beaujolais (13-9 à
la 7ème) ayant vite été annihilé par
une réaction de l'ancien Pro du CA St-Etienne, Stéphane
Faipot (36 ans).
Toujours le jeu rapide
Les défenses en homme à homme ayant laissé
quelques traces au compteur avec de nombreuses fautes de part et
d'autre (et notamment Paris à 3 fautes dès la 7ème
minute), les deux équipes repartaient en zone à la
reprise du deuxième quart-temps, et, à l'exercice
périlleux de cette défense, ce sont les visiteurs
qui s'en tiraient le mieux, Faipot, et surtout Quinet, explosant
celle de Quincié à coup de paniers primés.
Roche en profitait même pour un court instant passer en tête
(23-24 à la 15ème). Mais Evtimov replaçait
ses joueurs en défense individuelle, et ça portait
ses fruits : en chipant de nombreux ballons, K. Cosset et Ganozzi
réussissaient quelques actions rapides pour un premier break
(37-29, 19ème) que l'on retrouvait encore à la pause
(42-34).
Tout allait donc plutôt bien, jusqu'à ce milieu de
3ème quart-temps où consécutivement Paris était
éliminé (4° faute puis technique) et Chassagne
écopait de sa 4° faute. Les banlieusards stéphanois
en profitaient alors pour se rapprocher des Bleus (47-43, 25ème
; 51-47, 28ème).
Mais l'équipe aux couleurs d'AGF, de nouveau sponsor cette
saison, en avait encore sous la semelle, à l'image d'Alex
Porcheron qui montrait enfin l'étendue de ses possibilités.
En quelques actions d'éclat, le géant bleu repoussait
les visiteurs à 13 longueurs à l'entame de la dernière
période (63-50, 30ème).
Faipot, relancé sur le terrain par son coach, faisait un
temps illusion, mais il ne pouvait que retarder la punition qui
s'annonçait. Agatensi réussissait son premier panier
primé de la saison (66-50, 32ème), et, moins de 120
secondes plus tard, les 20 points d'écart étaient
franchis (71-50, 34ème). Un 8-0 cinglant, d'autant plus que
Roche ne tenait plus que par son adresse aux lancers (21/29), ne
réussissant son premier panier qu'après 6 minutes
de jeu dans cette ultime période !
Au bout du compte, Evtimov en profitait pour ouvrir grand son banc,
ce que l'on ne saurait lui reprocher étant donné les
échéances qui se profilent, la première s'appelant
Décines (samedi prochain à domicile), sans victoire
au compteur…
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