Le Progrès de Lyon - Sports - Ain - BASKET Mercredi 24 octobre 2007 N3 masculine: une histoire de volonté Au CLAR, les Viriatis se sont encore montrés insuffisant dans le domaine de la combativité Les Viriatis sont maudits au CLAR. Déjà en élite régionale, ils avaient régulièrement buté sur l'équipe rhodanienne dans son antre et samedi dernier ils ont de nouveau raté le coche. Pourtant tout portait à croire que l'occasion était belle de mettre un terme à une série malheureuse. Les Rhodaniens avaient subi des pertes à l'intersaison et ils étaient toujours à la recherche d'un premier succès à domicile depuis la reprise. Les Tangos leur ont donné l'occasion de l'obtenir. «Nous n'avons pas pris le match comme il fallait et nous avons subi tout le long. Les joueurs du CLAR étaient particulièrement motivés. Nous ne sommes pas entrés dans le match avec la volonté farouche de dominer. Eux si. Nous avons fait de petits retours à la marque mais nous avons alors raté beaucoup de lancers. En face, l'équipe est vraiment atypique avec un poste 4 à 1m80. Ils pallient leur manque de taille par beaucoup d'agressivité et de course. Nous collectivement nous n'avons pas assez joué en mouvement. Nous avons trop joué sur le drive sans pouvoir donner derrière. Nous n'avons pas assez joué à l'intérieur alors que nous étions dominateurs dans ce secteur. Des valeurs collectives à respecter Nous n'avons pas assez renversé la balle à l'opposé pour se créer des tirs ouverts. Pour couronner le tout sur notre passage en zone ils nous enfilent trois tirs à trois points venus d'ailleurs qui nous plombent», analyse David Roche. Un coach qui semble se répéter à l'issue de chaque prestation effectuée à l'extérieur, les mêmes causes produisant les mêmes effets. Les absences de Crétin et de Godard; les coups de sifflets intempestifs du corps arbitral qui ont conduit à quatre joueurs sortis et deux à quatre fautes sont des pis-aller derrière lequel le technicien viriati refuse de se réfugier. Par contre il dresse un dernier avertissement en direction de ceux qui pourraient fuir certaines valeurs: «Il ne faut pas lâcher le collectif et rester ensemble même après la défaite». La venue du leader invaincu Aubenas à la salle de Viriat samedi ne se présente pas comme une sinécure. Serge Perrier