Le Progrès de Lyon - Sports - Ain - BASKET Mercredi 5 décembre 2007 Nationale 3 masculine: mauvaise opération pour Viriat Face à la lanterne rouge Caluire, les Viriatis sont passés au travers d'une rencontre qui pouvait leur permettre de faire le break face à un concurrent pour le maintien Le plus souvent souverains à domicile, Les Viriatis n'ont pas affiché leur visage habituel face à Caluire. En difficulté loin de leurs bases, ils ont perdu de gros points devant la lanterne rouge. L'absence de Novelli, retenu par ses obligations professionnelles, pourrait être une explication. Celle de Bendoula, côté rhodanien, gros scoreur et gros rebondeur, a rendu l'équilibre. Les Bressans doivent chercher ailleurs les raisons d'un échec qui a valeur de contre-performance. David Roche joue l'objectivité : « J'avais prévenu que c'était une équipe qui n'avait rien à perdre. Il faut admettre qu'on est passé complètement à travers. La victoire de Caluire n'est pas volée. » Malgré un bon départ, les Tangos, battus en agressivité, n'ont jamais réussi à installer un collectif efficient. S'appuyant sur leurs qualités individuelles, ils ont longtemps espéré prendre le dessus sur une formation lyonnaise qui en voulait plus : « On n'était pas dans le rythme. Il n'y avait pas assez de continuité dans les phases offensives. On se regarde trop jouer, sans aller au fond des choses. Après, la solution c'était d'aller au panier. » David Roche fustige surtout un mental défaillant, particulièrement visible dans les phases défensives : « Parce qu'on est à 10, on se relâche, on ne fait pas les efforts ensemble. On les a laissé prendre confiance et on n'a pas su réagir. Sur les joueurs qui drivent, on est franchement mauvais. Tant qu'on ne sera pas plus performant défensivement, on aura du mal. » Le coach constate que la différence de niveau avec la saison passée est sensible : « On pensait trop qu'on aurait un maintien facile. En Région où il y a moins de qualité, ça passait. En N3, ça ne passe plus. A nous de prendre tous les matchs de la même manière en étant plus dur. » David Roche ne tombe pas dans le catastrophisme : « On est reléguables. Mais le championnat est loin d'être terminé. Il faut qu'on relève la tête, sachant qu'un déplacement difficile, à Challes, chez le deuxième, nous attend avant la trêve. » Yves Esposito