Le Progrès de Lyon - Sports - Ain - BASKET Jeudi 18 octobre 2007 N3 Masculine: Viriat s'affirme à domicile Face à une opposition de qualité, les Viriatis ont une nouvelle fois affiché leur maîtrise collective dans leur salle. Reste à confirmer loin de leurs bases Sans l'appui de leur public, pour une fois aux abonnés absents, les Viriatis ont réalisé une prestation accomplie dans leur salle fétiche. L'adversaire n'était pourtant pas des moindres. Reléguée de Nationale 2, la CRO Lyon ne compte pas végéter à l'étage inférieur. Avec un effectif à nouveau au complet, Brigitte Coste, la coach Rhodanienne, tout en sachant la tâche compliquée, affichait une certaine sérénité avant le coup d'envoi. «Sans faire injure à nos adversaires, je pense que poste pour poste on est supérieur en terme de qualité. Ceci dit on sait que ce n'est pas facile de jouer ici.» La performance des hommes de David Roche n'en est que plus remarquable. L'entraîneur bressan n'est pas loin de penser à un match référence: «Défensivement et offensivement on a été bien. Je suis très satisfait du déroulement de la rencontre. C'est une victoire qui me va amplement. On a su contrôler les joueurs qu'il fallait. Il a fallu beaucoup de volonté pour répondre au défi physique. J'ai apprécié la gestion de la fin de rencontre. On a mis les lancers qu'il fallait». Godard Blessé, Bordery a eu un rôle important au sein de la défense pour bloquer le massif Boccovi. En déficit de taille et de poids, il a bénéficié du soutien permanent de ses partenaires dans la raquette. Dans le sillage de Chebance et Novelli (59 points à eux deux) les Viriatis ont fait valoir leur vitesse d'exécution dans les phases offensives. Un jeu tout en vitesse et en pugnacité qui a aussi ses défaillances. Les Bressans ont parfois confondu vitesse et précipitation. Ils se sont trouvés en difficulté lorsque les Lyonnais sont passés en zone. «Là où il faut qu'on progresse, c'est sur la gestion du tempo et les changements de rythme. On perd des ballons qu'on ne doit jamais perdre. Sur l'attaque de zone, on est fébrile, on manque de précision et de lucidité. Ce qui est très satisfaisant, c'est qu'on ait su s'adapter et réagir rapidement» analyse David Roche qui espère de ses troupes la même contenance, dès le prochain déplacement au CLAR. Yves Esposito