Le Progrès de Lyon - Sports - Ain - BASKET Mercredi 16 avril 2008 N3M : Viriat conserve son rang Au terme d'une saison difficile, le BC Viriat a obtenu de haute lutte le droit de rester en Nationale 3 «Si nous restons en nationale 3, c'est que quelque part on le mérite. C'est qu'à un moment donné, nous avons fait des choses pour » déclare David Roche le coach des Viriatis, maintenus à l'issue du temps additionnel de la dernière journée. Une ultime rencontre où, effectivement, les Tangos ont répondu présent aux attentes de tout le club. De leurs supporters aussi qui ont joué un rôle important lors de cet heureux épilogue. Timorés à Caluire comme ce fut le cas généralement à l'extérieur, Bordery et ses coéquipiers ont affiché une détermination et une envie de tous les instants samedi soir. « Nous avons pris le match comme il le fallait. Nous avions une grande envie collective. Tout le monde a joué son rôle. Il n'y a pas eu de fausse note. Nous étions là le jour où il le fallait » confirme le coach. La partie n'a pas été facile, car les Savoyards étaient venus avec la ferme intention de s'imposer avec en toile de fond le jubilé de plusieurs joueurs. David Roche revient sur le scénario : « Malgré notre bonne volonté, nous avons été un peu crispés sur les deux premiers quarts quand ils sont passés en zone. En début de seconde mi-temps, nous avons usé de tirs trop rapides et nous nous sommes faits distancer. Ce que je retiens surtout c'est que l'on a bien défendu pour revenir au score. En attaque, privée d'adresse extérieure nous avons trouvé de bonnes solutions à l'intérieur. Ensuite, Chebance s'est gavé sur la zone-press en prenant le couloir central, il a défendu comme un chien pour nous procurer des balles de contre-attaque. Monnet a été bien aussi. Contrairement à l'aller nous avons bien attaqué leur défense tout terrain ». Sur la physionomie du championnat, le revers de Caluire à Décines était logique. Par voie de conséquence le maintien du BC Viriat l'est aussi. L'implication de certains joueurs et la volonté du coach de lutter jusqu'au bout, se sont révélées payantes comme le sport nous l'apprend tous les jours. Serge Perrier