Le Progrès de Lyon - Sports - Ain - BASKET 
        Jeudi 8 novembre 2007  

            N3 Masculine: La défense en chantier

            Les Viriatis ont encore fait parler leur puissance offensive à 
            domicile. Mais la défense ne donne pas de gages de garantie 
            suffisants
            
            Battus par le leader une semaine plus tôt, les Viriatis n'ont pas 
            manqué leur deuxième rendez-vous successif à domicile. Face à un 
            concurrent direct pour le maintien les Tangos ont fait valoir leur 
            cohésion et leurs qualités offensives. 
            Six joueurs ont inscrit douze points et plus, les dix ont apporté 
            leur écot, pour un total impressionnant de cent neuf points. Mais 
            ils ont dû attendre la deuxième mi-temps pour prendre le dessus sur 
            une formation iséroise accrocheuse qui leur aura posé pas mal de 
            soucis. La faute à une défense qui n'affiche pas les meilleures 
            garanties. 
            Contre une équipe ne présentant pas de grand gabarit, les Bressans 
            ont souvent été pris de vitesses, subissant le rythme imposé par les 
            visiteurs. Perturbées par l'agressivité et la vivacité de leurs 
            hôtes, ils n'ont pas réussi à fermer les espaces, laissant les 
            Isérois trop libres de leurs mouvements. Ceux-ci se sont notamment 
            régalés à longue distance. Si la puissance de feu du BC Viriat 
            rassure, sa perméabilité défensive risque de lui valoir d'autres 
            tourments. 
            David Roche se satisfait du résultat : « Ce que je voulais c'était 
            gagner. On finit quand même à plus quinze, contre une équipe qui 
            n'était pas si facile que ça. Ils ne vivent que sur les tirs primés. 

            On a eu du mal à contrôler ça. Il faut admettre que contre une 
            équipe comme ça, qui fait une passe, un tir et met dedans, ce n'est 
            jamais évident.» Mais il ne se cache pas derrière des faux-fuyants 
            et analyse avec lucidité. « On connaissait leurs caractéristiques. 
            Les consignes étaient défensives. Il faut admettre qu'on n'a pas 
            réalisé ce qu'on voulait. Je pense que la saison commence à être 
            longue et qu'il y a une certaine fatigue. » 
            Conscient des lacunes de son groupe, le coach, sans s'inquiéter 
            outre mesure, reconnaît que le secteur défensif constitue le gros 
            chantier des semaines à venir : « Si on veut assurer le maintien 
            assez vite, il va falloir défendre mieux que ça. Tout le monde en a 
            pris conscience. Reste à le mettre en pratique. On peut rester 
            confiant, car l'an dernier on est monté en ayant défendu dur sur les 
            gros matchs, quand il le fallait. Nous avons aussi une grosse marge 
            de progression dans la gestion du temps en attaque. » 

            Y. E.