Le Progrès de Lyon - Sports - Ain - BASKET 
        Jeudi 31 janvier 2008  

            Nationale 3 masculine: pas dans la même cour

            Oullins a rapidement affiché une supériorité que Viriat n'avait 
            aucun moyen de contester

            Avec la venue d'Oullins en Bresse, les Viriatis pouvaient à priori 
            nourrir quelques espoirs. Ils s'étaient inclinés de justesse dans le 
            Rhône et surtout ils venaient de signer de large manière leur 
            premier succès à l'extérieur. 
            De fait les Tangos n'ont jamais donné l'impression de pouvoir 
            rivaliser avec les hommes de Bruno Pierre. Ces derniers avec un 
            effectif plus complet qu'à l'automne ont rapidement affiché des 
            qualités physiques et d'adresse supérieures, tout cela au service 
            d'un collectif bien huilé. La défaite était inéluctable d'autant 
            plus que des remous internes, survenus au dernier entraînement, ont 
            sans doute contrarié la sérénité de l'équipe au sein de laquelle 
            n'évolue plus Nicolas Crétin. Sur la physionomie de la rencontre 
            David Roche admet le verdict du plus fort: «Il n'y a pas eu photo. 
            Les Oullinois nous ont bien muselés en défense et nous ont posés de 
            grosses difficultés. Sur leur zone-press nous perdons trop de 
            ballons par fébrilité ou manque de concentration. Pourtant en 
            passant le premier rideau, il y avait moyen de faire de super passes 
            pour marquer. Physiquement il y avait trop de différence avec nous. 
            Leur adresse en première mi-temps était phénoménale. Dans ces 
            conditions là, il n'y a pas à avoir de regrets. Si ce n'est notre 
            pourcentage aux lancers (15/31).» 
            En gagnant contre la CRO Lyon, Caluire-et-Cuire donne sa place de 
            reléguable au BC Viriat. D'un autre côté cette victoire ouvre 
            peut-être des perspectives aux Tangos qui se déplacent à la CRO Lyon 
            dans dix jours. La trêve du week-end prochain permettra aux Bressans 
            de se refaire une santé morale et physique. 
            Serge Perrier