Le Journal de Saône-et-Loire mardi 30 septembre 2008 rebonds de nationale Basket-ball Après trois défaites consécutives, Prissé-Mâcon a débloqué son compteur en s'offrant un probant succès (88-71) sur Reims, qui descend de Pro B. Un succès « référence » sur lequel compte Jean-François Evert, le coach tango. Venant après trois défaites consécutives, on imagine que ce succès va faire le plus grand bien à votre équipe ? « Même si les résultats n'étaient pas là, on ne s'est jamais pris la tête pour autant. Sur nos premiers matches, on savait qu'on n'était pas très loin, mais qu'il fallait encore qu'on travaille pour gommer nos points faibles ; tout au moins les limiter au maximum... Face à Reims, et pour une des premières fois de la saison, on a réussi à mettre ça en pratique. A partir du moment où on a moins redonné de ballons après la pause et où le différentiel de rebonds s'est inversé pour nous, on s'est rendu les choses beaucoup plus faciles. Maintenant, j'espère que cette victoire va nous servir de match référence. A présent qu'on sait comment on gagne une rencontre, j'espère qu'on va s'appuyer sur ce match pour construire d'autres victoires ». Après trois matches où vous avez concédé chaque fois au moins 84 points à votre adversaire (Ndlr : 88 de moyenne sur les trois premiers matches) vous n'en avez autorisé qu'un peu plus de 70 à Reims samedi. La clé se situe-là ? « C'est clair que la clé a été notre défense. Offensivement, on savait que l'on faisait partie des quatre ou cinq meilleures équipes du championnat mais qu'en défense, par contre, on était bon dernier. Il était donc vital que l'on se remobilise par rapport à ça. On l'a bien fait après la pause puisque, après avoir concédé 43 points à nos adversaires à la mi-temps, on ne leur en laisse que 28 après... Notre défense de zone les a perturbés et on a réussi à notre tour à profiter de leurs erreurs. Même si j'ai senti chez nous un peu de peur de gagner à la fin, l'important c'est qu'on soit parvenu à faire le nécessaire avant pour se mettre à l'abri. C'est bien ; maintenant il ne faut pas s'arrêter là ». Pour une des premières fois de la saison aussi vous avez pu compter sur un collectif où tout le monde s'est mis au diapason ? « La grosse satisfaction, c'est que tout le monde a apporté à l'équipe. Chaque fois que j'ai lancé un joueur, j'ai senti du répondant et une énorme envie de bien faire. D'Anthony (Gaudiau) à Mathieu (Lefèvre) jusqu'à Olivier (Kolb) et Mardochee (Jean) qui nous ont apporté beaucoup sur le plan défensif, tout le monde était branché sur le 220.... Sur ce match, Romain Tillon s'est affirmé comme le vrai patron de l'équipe et les autres (Jobert, Kodjo Sitchi) se sont montrés égaux à eux-mêmes ». Recueillis par P. Desbois