Le Progrès de Lyon - Sports - Loire - BASKET Lundi 19 janvier 2009 N1: ne pas s’en arrêter là Revigorés, les Rouchons espèrent s’offrir plus qu’un sursis De son propre aveu, c’est un perpétuel numéro d’équilibriste auquel doit se livrer l’entraîneur Florent Milianti, semaine après semaine, pour tirer la quintessence de son effectif. Tantôt le tirer vers le haut lorsque les résultats négatifs s’enchaînent, tantôt maintenir un équilibre et une confiance précaires quand une victoire est venue clore le week-end, comme samedi soir face à Liévin. « Il est certain que l’on sent une âme dans cette équipe mais cet équilibre est très fragile. L’important est de conserver cette envie de vaincre jusqu’à la fin du championnat, y compris dans les moments plus délicats » insiste le technicien rouchon. Et si Sylvain Olagnon et ses coéquipiers parviennent à faire voyager ce supplément d’âme, le maintien pourrait se trouver au bout du tunnel. Car samedi soir, c’est peut-être bien le meilleur match des Rouchons, tout du moins dans l’engagement, la gestion, le repli et le placement défensifs, et la patience offensive, auquel on ait pu assister à domicile depuis le début de saison. Avec, et c’est le plus important, des joueurs qui ont su, à tour de rôle, prendre leurs responsabilités lorsque la physionomie de la rencontre le rendait nécessaire. Dans ce statut de fers de lance, on citera en tête Kevin Bichard, danger offensif numéro un, mais aussi Stéphane Neri, Boris Elisabeth-Mesnager, Danijel Zoric et Christopher Audouard, auteur d’un début de rencontre tout en impulsivité et en prises de décisions judicieuses. Mais comme à son habitude, c’est à tout le collectif que s’attache Florent Milianti : « Chacun a pu apporter son coup de main. Notamment lors du premier quart-temps où nous étions bien défensivement et offensivement. Ensuite, nous avons buté sur la défense de zone de Liévin et galéré jusqu’à la mi-temps en leur offrant des situations de jeu rapide. Mais on s’est accrochés et avons fini par l’emporter même si j’aurais parfois aimé plus de rigueur ». Avec seulement 73 points encaissés, le jeune entraîneur conclut au match « certainement le plus en place en défense demi-terrain, malgré quelques erreurs. On a montré qu’on était capables de bien jouer et l’emporter, il faut rééditer la performance face aux gros du championnat. Nous devons en être persuadés ». Prochaine étape de la méthode Coué samedi soir à Épinal. Fabien Burlinchon