Le Progrès de Lyon - Sports - Loire - BASKET Lundi 16 février 2009 N1M: Péril en la demeure L’état d’urgence est décrété. Les Rouchons doivent réussir une série Le mot d’ordre était clair : un faux-pas face à Reims compromettrait sérieusement l’avenir de l’AL Roche en Nationale 1. Quarante-huit heures après la défaite, l’entraîneur des Verts, Florent Milianti revient sur les raisons d’une nouvelle désillusion dans les dernières minutes de la partie et les rendez-vous capitaux qui attendent ses troupes. >> Florent, comment analysez-vous la défaite ? On est bien dans le match en première mi-temps et nous regagnons d’ailleurs les vestiaires avec un avantage de huit points. Après, c’est toujours le même problème. On croit que cela va être facile et ça ne l’est pas. Reims a durci le jeu en deuxième période et nous n’avons pas été capables de répondre présents dans le troisième quart-temps alors que le match se tenait. C’est inquiétant. On se rend le match difficile tout seuls. >> Le dernier quart-temps a une nouvelle fois tourné en votre défaveur... Nous avons été mis souvent en danger sur leur écran porteur. Reims a trouvé des solutions presque à chacune de ses offensives en inscrivant beaucoup de points en jouant sur notre faiblesse au marquage. Nous n’avons pas été suffisamment sérieux défensivement et après cela se joue à pas grand-chose. Mais je crois que le problème vient vraiment du troisième quart-temps. Si on rentre au début du quatrième quart-temps avec ces huits points d’avance, ce n’est plus le même match. On peut gérer plus sereinement, on peut poser le jeu. A l’inverse, on se met en difficulté parce que nous ne sommes pas capables de maintenir l’écart. >> Comment expliquez-vous justement cette incapacité à conserver un score ? Peut-être le manque de dureté. Je ne sais pas, c’est difficile à dire. >> N’avez-vous pas le sentiment que l’attaque s’est trop reposée sur Stéphane Neri et Kevin Bichard qui ont porté l‘équipe à bouts de bras ? C’est la défense qui dirige tout. Si on est plus disciplinés en défense, on peut récupérer des ballons et avoir des possibilités en contre-attaques. On peut mettre du rythme et c’est davantage notre jeu. >> La défaite était pourtant presque interdite. Il reste 12 matches, il faut que l’on en gagne 7. Nous avons une série de trois matches hyper importante. L’objectif est de faire trois sur trois. Le prochain match face à Prissé sera celui de la survie. Propos recueillis par Fabien Burlinchon