Le Progrès de Lyon - Sports - Loire - BASKET 
        Vendredi 17 octobre 2008  

            Andrézieux (N2M): «Rester maîtres chez nous»

            >> Yann Jolivet, avant de parler de samedi, que s’est-il t passé la 
            semaine dernière?
            Nous avons été mauvais et vraiment mauvais sur toutes les lignes. 
            Certes, Guillaume Granotier était malade et Georgi Davidov s’est 
            pris quatre fautes personnelles dans le premier quart temps. Mais il 
            ne faut pas prendre ces faits pour des excuses valables. Après le 
            match de Monaco, nous nous sommes vus en haut de l’affiche. De plus, 
            le mardi suivant nous avons rencontré Roche-La-Molière (N1) en 
            amical. Mon but était de remettre les pieds sur terre à mon équipe. 
            En gagnant de 20 points, c’est l’effet inverse qui s’est produit. 
            Nous avons péché par orgueil et par suffisance face à un adversaire 
            que nous avons sous-estimé.
            >> Maintenant, comment analysez-vous l’avenir immédiat ?
            Nous avons deux gros matchs à négocier. Avignon la semaine prochaine 
            et d’abord le derby à domicile samedi. Nous n’avons plus de droit à 
            l’erreur et cette rencontre va déjà être un match décisif pour la 
            suite de la saison. Du statut de favori, nous passons à celui 
            d’outsider. Pour être les premiers, il faut gagner. Il ne nous reste 
            plus maintenant qu’à enfiler le bleu de chauffe et être de vrais « 
            pros «. Il faut se battre. Nous avons frisé la faute professionnelle 
            et il faut nous racheter surtout devant notre public. Feurs n’est 
            pas une équipe facile : jeune mais disciplinée, adroite en attaque, 
            sa défense est hermétique. Cependant, je reste confiant. Nous avons 
            les moyens nécessaires pour nous imposer et je pense, qu’après ce 
            coup de semonce, nous saurons réagir. Nous n’en avons plus le choix.
            Marc Cannoo