Le Progrès de Lyon - Sports - Jura - BASKET 
        Samedi 24 janvier 2009 

            Poligny ne veut pas faiblir

            Confortable leader, Poligny a l’occasion d’asseoir sa suprématie en 
            accueillant le 3e, La Ravoire ce soir à 20 heures

            Si dehors il pleut des hallebardes et le vent se déchaîne, la route 
            qui peut mener Poligny en N2 est claire et dégagée. Aux deux tiers 
            du championnat, le PJBC, avec un bilan comptable impressionnant (13 
            victoires-1 défaite) a son destin entre les mains. Un constat qui se 
            renforce semaines après semaines, victoire après victoire. C’est 
            dans ce contexte que l’équipe cornaquée par Jean-Baptiste Richard 
            accueille le 3e de la poule K, l’équipe savoyarde de Challes-La 
            Ravoire.
            Pour cette levée, c’est un double objectif qu’a fixé le staff 
            polinois. « Le deal en début de saison, c’est de rester invaincu à 
            domicile, comme l’an dernier, explique Jean-Baptiste Richard. 
            L’autre objectif, bien sûr, c’est d’avancer. A nous d’être sérieux. 
»
            L’invincibilité à domicile ne pourrait être que la cerise sur le 
            gâteau quand on parle accession. Mais à y regarder de plus près, on 
            comprend que le stratège polinois lie les deux buts. Il reste huit 
            matchs, et parmi eux, cinq à domicile. Son avance sur Vaulx est de 
            trois victoires. Le calcul est aisé : en faisant le plein salle du 
            Champ d’Orain, les joueurs de Roger Florès n’auraient à glaner qu’un 
            succès loin de leurs bases. Elémentaire et tellement à leur portée. 
            A dire vrai, rater la montée dans ces conditions serait vraiment un 
            supplice de Tantale. Pour ne pas trébucher, le coach avoue qu’il 
            compte d’abord sur la motivation de ses troupes : «Ils se sont un 
            peu dispersés lors de l’entraînement du début de semaine. Alors, ils 
            ont pris une petite chasse (sic). Jeudi, ça allait mieux. Il y avait 
            de l’envie, de l’intensité. »
            La réponse viendra immanquablement par le jeu. Jamais rassasié, 
            Richard travaille par petites touches, pour parfaire un collectif 
            polinois où il trouve encore (et heureusement) certaines failles. « 
            A Viriat (87-81), lors du dernier match, ce n’était pas tout beau. 
            Il y avait parfois un peu de nonchalance, un peu naïveté. »
            Face à des équipes qui les connaissent de mieux en mieux, les 
            Polinois ont su trouver des réponses différentes. Les trois grands 
            (Germain, Nébot, Missaouamana) et Sacco, plus souvent contrariés, la 
            marque s’est reposée sur l’ensemble de l’équipe et est mieux 
            répartie.
            « Les équipes adverses nous ont étudiés. Donc, cela veut dire que 
            nous arrivons à trouver des solutions collectivement et de montrer 
            plus de maturité. Ca, ça me convient. » 
            Et il faudra remettre le couvert ce soir contre une formation 
            typique de cette poule du Lyonnais, portée par Benjamin Boury et 
            Olivier Mognon, en l’absence de Frédéric Tabuena, un ancien de la 
            maison blanche et rouge (voir-ci-contre). Jean-Baptiste Richard se 
            souvient surtout d’une équipe difficile à manier : « Cela avait été 
            l’un des matchs les plus difficiles à l’aller (85-72), se souvient 
            le stratège. Leur maintien est presque assuré alors ils vont arriver 
            libérés. Je suis sûr qu’ils se disent : ‘‘Pourquoi pas un coup à 
            Poligny pour viser le podium?’’». Aux Polinois de donner la réponse.
            Jean-Philippe Cavaillez jpcavaillez@leprogres.fr
            > Poligny : Moureaux, Arbez, Gauthier, Sacco, Digbeu, Pingliez, 
            Favre, Miassouamana, Germain, Nébot.
            > Ce soir à 20 heures, Poligny (1er) accueille La Ravoire-Challes 
            (3e) à la salle du Champ d’Orain.