Le Progrès de Lyon - Sports - Loire - BASKET Samedi 11 octobre 2008 N1: Saint-Chamond attendu au tournant « C’est un match couperet ou il y a forcément de la pression. On n’a plus le droit à l’erreur si on veut sauver notre place et retrouver de la sérénité ». Mous Diallo le meneur de SCB ne s’y trompe pas, la venue ce soir de Bayonne-Urcuit à Boulloche constitue d’ores et déjà un rendez-vous capital pour les Saint-Chamonais afin de ne pas compromettre la suite de leur saison. Mal embarqué dans son championnat, le club de la vallée du Gier a en effet pris un sérieux coup au moral la semaine dernière, à la suite de sa défaite face à une équipe de Prissé qui n’avait pourtant rien d’un foudre de guerre. La contre-performance est notable pour une formation qui vise la première moitié de tableau, mais qui, pour l’heure, ne peut prétendre mieux que lutter pour son maintien. Le potentiel semble pourtant là, mais le groupe couramiaud n’est jusqu’à présent pas encore parvenu à l’exprimer sur le terrain, si ce n’est sur de courtes séquences. Des basketteurs saint-chamonais qui, bien que ne manquant pas de volonté, ont montré en revanche un manque évident de cohésion collective, à laquelle est venue se greffer au fil des défaites une certaine fébrilité. Le chantier est donc vaste pour les SCB, qui n’a toutefois plus vraiment de temps à perdre et qui se doit de réagir rapidement avant que la situation ne devienne vraiment problématique. L’aubaine pour les Saint-Chamonais peut être d’évoluer pour la seconde fois consécutive à la maison face à des promus. Une équipe de Bayonne, coachée par le reconnu Chris Singleton, qui présente un parcours similaire d’un succès pour quatre défaites et qui demeure également à la recherche de points précieux pour le maintien. Reste que le challenge apparaît largement abordable pour les joueurs de Michel Perrin, à la condition que ceux-ci retrouvent au moins une partie de leur jeu et évacuent leurs doutes, comme l’espère le coach couramiaud : « Il n’y a plus de questions à se poser. Il faut rassembler les énergies et retrouver les valeurs d’une équipe qui veut se sortir de la difficulté. On a essayé de redistribuer les tâches et de responsabiliser tout le monde. On n’a rien eu de facile jusqu’à présent, mais on sait que cela viendra d’abord de nous. On a des joueurs qui ont du tempérament et je suis convaincu que l’on va réagir ». Ludovic Sut > Saint-Chamond : Diallo, Koog, Denave, Trojanowski, M’Balla, Viviès, Massenya, Rinna, Russell, Cornillon. Bayonne-Urcuit : Curculosse, Charlette, Cabarkapa, Blanchot, Baykam, Dralet, Lino-Samalange, Merie, Novak, Scott. Le moment de vérité pour l'AL Roche Après avoir rencontré les gros morceaux du championnat, l’AL Roche affronte Prissé-Mâcon, un adversaire à sa mesure. Du côté de Roche-la-Molière, on a coché cette date sur le calendrier depuis fort longtemps. Car pour la première fois depuis le début de saison, les joueurs rouchons seront opposés, ce soir à 20 heures, à un adversaire plus conforme à leur statut de club promu et qui va se battre, lui aussi, jusqu’au bout pour le maintien. Une formation de Prissé-Mâcon dont il faudra néanmoins faire plus que se méfier, puisqu’elle reste sur deux victoires consécutives face à Reims et à Saint-Chamond, le week-end dernier. Avec un meneur organisateur, Romain Tillon, capable de prendre ses responsabilités à tout moment, « cet animal de Kodjo à l’aile, un sacré danger offensif » comme s’amuse à le définir l’entraîneur rouchon Jérôme Navier, « et tout un collectif qui s’est mis au diapason », la tâche s’annonce ardue. D’autant plus avec « une salle toujours pleine à craquer et qui n’a de cesse d’encourager son équipe. Ce sixième homme est un plus indéniable. Grâce à son public, Prissé joue libérée ». Dans ces conditions, difficile de définir la victoire comme impérative pour les visiteurs et pourtant, la marge de manœuvre viendrait à se réduire considérablement si tel n’était pas le cas. Car avec cinq défaites en autant de rencontres disputées, certes face à de gros calibres, les Verts ont le compteur désespérément bloqué. Mais Jérôme Navier souhaite aller au-delà de ce simple déplacement et marquer les esprits. « Si on se projette un peu sur le mois d’octobre, je pense personnellement que l’objectif minimal serait deux succès sur trois. Nous allons définir cet objectif précis dans les heures qui viennent en compagnie des joueurs. Le groupe a besoin de ces objectifs intermédiaires pour atteindre celui de fin de saison qui est le maintien coûte que coûte » déclare le technicien rouchon, conscient que l’heure n’est plus à la patience mais bien à la pression mise par le classement. « Nous avons montré un meilleur visage à Reims et il faut que nous confirmions. Il faut rester positif pour que le groupe avance, sans occulter les points négatifs. Mais aujourd’hui, il n’y a plus que la victoire qui compte. J’entends souvent parler de beau jeu mais nous sommes capables de gagner en jouant mal et inversement ». Malgré quelques aléas physiques, tout le monde sera sur le pont, sauf Alexis Giraudier qui souffre d’une entorse de la cheville (trois semaines d’indisponibilité). Fabien Burlinchon > Le groupe rouchon : Olagnon (c), Lewis, Zoric, Elisabeth-Mesnager, Coffy, Audouard, Neri, Audet-Sow, Bichard, Chaize. Absents : Giraudier (blessé), Quinet (choix). Entr. Jérôme Navier.