Le Progrès de Lyon - Sports - Jura - BASKET Mercredi 1 octobre 2008 Au bon souvenir de Pingliez L’ailier polinois, en bisbille avec son club à l’intersaison, a répondu présent avec brio samedi 13 septembre 2008 à Poligny. Lors du Tournoi du Progrès, Roger Flores, président polinois, est contrarié, voire agacé. Il ne digère plus les absences répétées de son ailier Pascal Pingliez et surtout ses interrogations sur son avenir en rouge et blanc. « Avec les dirigeants, on ne supporte plus cette situation » résumait-il alors, tout en prenant la décision de mettre à l’essai deux nouveaux joueurs. Dans la semaine qui suit, Mickaël Digbeu est engagé. Pour remplacer Pingliez? Non, ce dernier décide de rester et met ainsi fin à ce petit « Pingliez-gate ». Les dés sont jetés : les deux joueurs seront en concurrence. Après une première rencontre probante face à Vaulx (11 points pour Digbeu, 6 pour Pingliez), la recrue est sur le flanc pour le match à Saint-Priest. Pingliez a alors une occasion inespérée de montrer de quel bois il est fait. Le bilan : meilleur marqueur de son équipe avec 21 points, à la hauteur des espoirs placés en lui. Plus que sa performance individuelle, le staff polinois préfère logiquement mettre en avant l’esprit d’équipe (« Dix guerriers sur le banc », se réjouit Flores) ou le bilan de ses extérieurs Arbez (16 points) et Sacco (18), qui ont su donner la réplique aux shooteurs sanpriots. Avant de revenir sur Pingliez. « ‘‘Pinpin’’ a fait un gros match, se félicite quand même Roger Flores. Il a été très précieux. On avait pris Digbeu pour le mettre en concurrence. Je crois que cela a marché ». « Il a été très adroit, sans forcer ses shoots et a apporté beaucoup au niveau de l’expérience », complète sobrement l’entraîneur Jean-Baptiste Richard, avant de se montrer un peu plus prolixe. « J’avais discuté avec Pascal au mois de juin. Tout était clair. Ensuite, il y a eu quelques quiproquos avec le club mais je n’ai jamais eu à l’idée qu’il allait partir. On a pris Digbeu pour compléter l’effectif, pour une saison longue, pas pour le pousser dehors. Et surtout, pour stimuler la compétitivité ». Désormais, Roger Flores ne boude pas son plaisir : « Je suis content de l’avoir gardé. Je n’ai jamais douté que c’était un gros joueur ». Une bonne performance et le tour est joué : la hache de guerre est enterrée. Jean-Philippe Cavaillez jpcavaillez@leprogres.fr > Mickaël Digbeu malade La dernière recrue polinoise, malade, n’a pu participer au match face à Saint-Priest. « Il est tombé malade vendredi. Trop mal, il n’a pas joué et a filé à l’hôpital après la rencontre », explique Richard. Il devrait se remettre en une petite semaine.