Le Journal de Saône-et-Loire dimanche 2 novembre 2008 Prissé s'impose non sans mal au Centre Fédéral (76-67) A Paris ( INSEP) : Prissé-Mâcon b. Centre Fédéral 76 à 67 (15-24, 23-18, 10-13, 28-12). Arb. : Mlle Asselin et M. Tartare Centre Fédéral : Fournier 15, Cairo 12, Mutuale 9, Westermann 8, Stojilkovic 8, Bourdillon 8, Mondesir 4, Sane 3 Prissé-Mâcon : Kolb 22, Tillon 12, Sanchez 10, Jobert 9, Lefevre 9, Kodjo Sitchi 5, Gaudiau 4, Jean 3, Barrat 2 Le déplacement au Centre Fédéral, lanterne rouge de la poule avec huit défaites au compteur avant la rencontre, ne laissait guère de place à l'erreur pour des Mâconnais en quête de points après un début de championnat en demi-teinte. Une pression que les protégés de Jean-François Evert ne semblaient pas parvenir à gérer en début de rencontre. Trop laxistes défensivement, ils laissaient en effet les jeunes pousses du Centre Fédéral prendre les rênes au tableau d'affichage (12-7, 6e). Si les joueurs de l'Etoile parvenaient d'abord à rectifier le tir, à l'image de Kolb dont les pénétrations intérieures à répétition faisaient mouche, ils manquaient cependant de réalisme sous le panier, au contraire de Parisiens particulièrement habiles sur les tirs lointains (7 sur 7 à 3 points dans le premier acte). Un nouveau tir primé de Mutuale permettait d'ailleurs aux pensionnaires de l'INSEP de passer la barre des dix unités d'avance (27-15, 11e), avant que le match ne s'équilibre (36-27, 17e). La fin de mi-temps voyait enfin les Tangos réagir, grâce notamment à une prestation plus solide de l'arrière garde mâconnaise et à une exploitation judicieuse du manque de repli défensif des Parisiens. Suite à une bonne série de montées de balles victorieuses, les Prisséens avaient considérablement réduit l'écart à la pause (42-38, 20e). Ils ne parvenaient toutefois pas à inverser la tendance au retour des vestiaires, manquant toujours d'adresse au tir et se faisant régulièrement prendre en défaut au rebond (51-45, 26e). Plus spectateurs qu'acteurs, avec un net manque d'agressivité en défense,les Mâconnais laissaient les Parisiens creuser un nouvel écart à l'orée du dernier quart (55-48, 30e). Ils allaient toutefois réagir dès le début de cet ultime acte, revenant à hauteur sur un tir primé de Tillon, avant de prendre les rênes sur un deux points extérieur de Sanchez (58-60, 34e). Avantage que Jobert et consorts devaient parvenir à conserver, grâce notamment à de multiples lancers francs et une dernière salve de montée de balles, pour aller chercher au forceps leur quatrième victoire de la saison (67-76, 40e). « Nous étions prévenus que jouer ici n'est jamais simple mais nous avons su trouver les ressources nécessaires pour ne pas tomber dans le piège. En première mi-temps nous avons manqué de rigueur défensive mais nous avons corrigé cela grâce à la rotation effectuée après la pause. Offensivement il y a effectivement beaucoup de réglages à opérer. Mon équipe a du cœur, à défaut d'être talentueuse et nous devons absolument nous appuyer sur le collectif pour gagner » concluait Jean François Evert. Maxime Dupin