Le Progrès Jura Jeudi 12 mars 2009 basket / N3M : après les matchs de samedi Et ça change tout ! C'est désormais certain : le Salins d'Alban Moundy et de Gilles Mouget jouera son avenir à Pfastatt le 28 mars Salins et Poligny ont honoré leur standing. Leurs concurrents un peu moins… Poligny trépigne d'impatience En une soirée, Poligny a gagné deux semaines. Alors que l'on pensait depuis un moment que la montée allait se jouer le 28 mars à Montmélian, la déroute du dauphin vaudais sur le parquet de Saint-Priest (76-101) a changé la donne. Pour avoir le droit de composter son billet pour la N2 devant son public du Champ d'Orain ce samedi contre Charpennes, Poligny a d'abord dû triompher de la lanterne rouge charnaysienne dans son fief. Sérieux, avec une défense stabilisée et des rotations judicieuses, le PJBC n'a jamais tremblé. « On a bien respecté ce qu'on voulait mettre en place, confirme le coach Jean-Baptiste Richard. On était pas mal dans l'intensité, supérieurs dans la raquette et ça a bien tourné, tout le monde jouant 15 à 25 minutes. » Avec leur match à un horaire particulier (17 h 15), les Polinois ont attendu un peu avant d'apprendre la bonne nouvelle. « On est heureux, s'enthousiasme le président Florès. On va pouvoir le fêter à la maison, devant notre public ». Jean-Baptiste Richard confirme : « Ça nous donne plus de marge et c'est bien que ça soit chez nous. On a l'occasion de plier le championnat dès samedi » Si la victoire sanpriote contre Vaulx-en-Velin a réveillé chez certains le spectre d'arrangements de fin de saison (« C'est une surprise mais franchement, Saint-Priest est une des meilleures équipes qu'on ait jouée », explique Roger Florès), on se demande si Poligny, une fois la montée assurée, va préserver l'équité sportive. Le président balaie cette interrogation d'un revers de main : « Je connais nos gars par cœur. Ils vont sur le terrain pour gagner et ne vont pas faire de cadeaux. Il y aura sûrement plus de fantaisie, mais ils ne laisseront rien filer ». Salins : c'est bon pour le moral Salins également a vu hier son seul concurrent trébucher. Mais d'abord, les hommes de Redjali Simati sont venus à bout du cancre Dad 21 (78-64), condamné à la Prénationale : « Trois semaines sans compétition, j'appréhendais ce match. On a bien joué pendant un quart-temps et demi mais ça a suffi. En face, je n'ai pas reconnu Dadolle. Ils étaient à la limite de l'irrégularité, on a pris des brins tout le match », regrette le coach, qui apprenait ensuite que. Pfastatt avait perdu pied à Weitbruch (87-84), 10e du classement. Une déconvenue qui replace les Salinois en tête de la poule sans toutefois changer la nature du schmilblick : il faudra s'imposer le 28 mars dans la salle des Haut-Rhinois. « Mais ça nous redynamise, reprend Redjali Simati, qui rappelle que Pfastatt n'avait plus perdu depuis le match aller à Salins, et ce après deux prolongations. C'est bon pour le moral, notre capital confiance sera meilleur ». Pour autant, l'homme fort salinois n'est pas surpris par le revers pfastattois : « Weitbruch, c'est une équipe qui embête tout le monde, nous, Saint-Dié. Ils mettent en place une défense de zone pendant 40 minutes. Après, tout dépend de l'adresse de l'adversaire ». Mais, inlassablement, il revient à cette échéance du 28 mars, qui décidera de l'avenir du JSBC. Redjali Simati aimerait déjà y être. Nous aussi. « Leur défaite met encore plus de piment sur le match », termine-t-il. Pourquoi, il en manquait ? Jean-Philippe Cavaillez jpcavaillez@leprogres.fr