Journal de Saône-et-Loire dimanche 29 mars 2009 Nationale 1 masculine (27e J) JUVISY 87 - PRISSE-MÂCON 70 Masculine (20e J) Basket-Ball Prissé-Mâcon jouait une carte importante dans l'optique du maintien hier soir dans la salle de Juvisy. L'équipe francilienne, également promue cette saison, est quasiment condamnée à un retour express en Nationale 2, mais les hommes de Kamel Dib n'entendent pas « balancer » leur fin de championnat comme en atteste la victoire (99-81) contre Longwy lors de la journée précédente. « Pour les joueurs comme pour moi, il est important de terminer l'exercice le mieux possible et on fera tout pour battre Prissé » annonçait le coach essonnien avant la rencontre. Des paroles suivies d'effet, puisque Juvisy porté par Missengué fait la course en tête en première période. Impressionnant aux shoots et au rebond, le meilleur marqueur de Nationale 1, enquille 18 points et capte 9 rebonds pendant les deux quarts-temps initiaux ! Difficile pour les Bourguignons de tenir la comparaison, même si Kodjo et Jobert maintiennent leur équipe à flot. Une fois n'est pas coutume, l'action du match est un contre en haute altitude de Michel sur le pauvre Lefèvre qui partait au smash pour ramener Prissé à deux points (41-37, 20e). Sanchez se retrouve les fesses par terre et c'est tout Juvisy qui se retrouve électrisé par la réussite de son ailier. Les Essonniens passent un terrible 6-0 à leurs hôtes en l'espace de 30 secondes et regagnent les vestiaires avec un avantage de 8 points (45-37). Et la marge grossit encore après la pause, dépassant même les dix unités sur un tir longue distance de Sofiane Rafaï (48-37, 21e). Heureusement les hommes de l'Etoile resserrent la défense et retrouvent l'efficacité derrière la ligne des 6,25 mètres. Kodjo depuis le coin gauche trouve la cible (53-48, 24e). Tillon n'est pas en reste et revoilà Prissé dans le sillage de Juvisy (55-54, 25e). Ce n'est qu'un feu de paille, Prissé n'a plus de jus et se montre incapable de scorer plus de 2 points pendant les 8 premières minutes du dernier quart ! (81-63, 38e) Le score final (87-70) est sans appel et Jeff Evert ne peut que constater les dégâts. « On n'a pas joué en équipe et on a laissé l'euphorie s'installer chez eux, désormais pour le maintien c'est fini » conclut lucide et déçu l'entraîneur bourguignon. Michaël Cesaratto