Le Progrès de Lyon - Sports - Jura - BASKET Lundi 29 septembre 2008 N3M: Lons se fait peur Dominateurs, les Lédoniens se sont fait une grosse frayeur dans le dernier quart d’heure Lons 88 DA Dijon 21 84 A Lons, salle du GES, Lons DAD 21 (31-19, 21-20, 19-18, 17-27). Arbitres : MM. Baumont et Ismaili. Environ 150 spectateurs. >Lons : 33/71 aux shoots (dont 9/28 à 3 points). 13/25 aux lancers-francs. 39 rebonds, 12 interceptions, 25 fautes personnelles. Marqueurs : Pladys (3), Janod (3), Moulis (15), Fidèle (18), Jeanguiot (7), Jacob (12), Cramer (7), Martin (23) Entraîneur : Alexis Drugeon > DAD 21 : 27/52 aux shoots (dont 3/11 à 3 points). 27/36 aux lancers-francs. 20 rebonds, 6 interceptions, 20 fautes personnelles. Marqueurs : Senaillet (21), Goulier (6), Poussin (23), De Carli (7), Fourmeaux (8), Pernot, Boudin (12), Vernet, Depernon (7), Malibangar. Entraîneur : Marc Jubeau Selon l’expression consacrée, les Lédoniens n’ont pas su «tuer le match». A vrai dire, par leur maladresse, tantôt au tir, tantôt à la passe, et par leur incapacité à dompter la défense de zone adverse, ils l’ont même fait revivre. Ils avaient pourtant tous les atouts dans la manche pour mettre définitivement sous l’éteignoir de bien pales dijonnais. Car, en effet, tout avait bien commencé. Pas avare de bonnes manières, Lons accueille son adversaire du jour comme il se doit, en envoyant deux exocets consécutifs (6-0). Adroits, les hommes d’Alexis Drugeon s’éloignent rapidement sous l’impulsion d’un secteur intérieur qui fait vite étalage de sa supériorité, tant physique que technique. Martin et Fidèle, impeccables au tir comme au rebond, tourmentent les Dijonnais (17-7, 5’), qui ont bien du mal à sortir de la nasse. Contre une formation réputée pour ses joueurs extérieurs, Lons se démène et parvient à contenir, dans un premier temps, les Senaillet, De Carli et Poussin. La démonstration de force est probante : 31-19 à la fin du premier quart. Mais le DAD revient avec des intentions et une défense en zone que les locaux ont eu énormément de mal à faire exploser. Maladresse, pertes de balles, fautes : un cocktail dur à avaler pour l’ALL, récoltant un 0-11 en 4 minutes. Un interminable moment d’impuissance. Fort heureusement, Jeanguiot, Jacob et surtout Fidèle remettent Lons sur les rails. Ce dernier est l’homme de cette première période avec une adresse diabolique (16 points). Grace à lui, Lons bascule à + 16 à la pause. Le troisième quart, perdu dans les brumes d’un arbitrage bancal, permet juste d’entrevoir les qualités de Steve Cramer, invité lédonien de dernière minute. Un contre, quelques rebonds et deux tirs longue distance qui permettent à l’ALL de garder les Dijonnais hors de portée... pour le moment. Un deux pas de Moulis sur le buzzer donne même à Lons quatorze unités d’avance. Un confortable coussin. Mais les fautes, l’invraisembable maladresse aux lancers francs et toujours l’absence de réponse idoine à la zone des visiteurs, indiquent déjà que le match n’a pas choisi son vainqueur. Toujours grace à cette défense, Lons encaisse d’emblée un 8-0. On peut parier que les entames de quart-temps figureront sur les prochains programmes d’entraînement d’Alexis Drugeon. L’ALL, qui n’a pas su couler le sous-marin jaune quand il était à l’agonie, paie ses erreurs et et ses hésitations. Le banc lédonien s’énerve, prend une technique, et Jacob une antisportive. Dans l’autre camp, Senaillet et Poussin retrouvent des couleurs : le DAD est à moins 4 à 55 secondes du terme. Fort heureusement, Poussin rate sur le fil l’un de ses seuls paniers de la soirée. Lons peut souffler et savourer une victoire qui aurait du être enterrinée bien plus tôt. Jean-Philippe Cavaillez jpcavaillez@leprogres.fr