Journal de Saône-et-Loire dimanche 5 avril 2009 N2M : MIRECOURT 65 - Autun 73 Autun entretient l'espoir Les Mirecurtiens ont baissé pavillon hier pour leur dernier match à domicile. Mais l'obstacle autunois était trop élevé pour les Vosgiens qui n'ont pas démérité. Tout avait pourtant bien débuté pour les locaux. Mdivani montrait tout de suite à Orr qu'il avait les armes pour l'affronter (4-6) avant que Maxime Bégards ne commence son récital (14-8 puis 18-12). Il fallait alors tout le métier de Nivière pour qu'Autun refasse surface. Le meneur visiteur appuyait sur l'accélérateur pour, soit trouver la faille soit servir Orr sous le cercle. Il fallait un panier de Chauvin sur le buzzer pour que Mirecourt puisse rester au contact (20-21, 10e). Autun se décidait à hausser le tempo et les locaux souffraient pour tenir le rythme (24-30). L'EBM laissait passer l'orage et infligeait un 8-0 à son adversaire grâce à Chauvin et Mdivani (32-30). Autun avait du mal à s'adapter à la défense de zone vosgienne mais Nivière reprenait en main la baguette du chef d'orchestre pour servir Bijelovic qui trouvait la mire à longue distance (34-40). Tout restait possible à condition que Mirecourt arrive à faire déjouer une formation autunoise sûre de sa force. Mais c'est Autun qui enclenchait le rouleau compresseur dans le 3e quart-temps. Eleka attaquait le cercle vosgien avec frénésie et Mirecourt ne trouvait que très peu de solutions offensives. Résultat : Autun prenait la poudre d'escampette au score (39-48 puis 42-53). Les débats se musclaient sérieusement et les défenses prenaient le pas sur les attaques. Autun gardait toutefois les commandes au terme du 3e quart-temps (49-60). Mdivani tentait bien de secouer le cocotier adverse en venant scorer de près mais ses partenaires étaient malheureusement un ton en-dessous des Autunois. Pourtant Bégards ramenait Mirecourt à courte distance (55-62) mais ce n'était qu'un leurre. Car Autun fermait à nouveau l'accès à son cercle. Pris dans la tenaille, les Vosgiens n'abdiquaient pas. De 60-72, ils revenaient à 65-72 alors qu'il ne restait qu'une minute à jouer. Trop tard car Autun contrôlait sans trembler le money-time pour se laisser une chance de croire aux barrages.