Le Progrès de Lyon - Sports - Jura - BASKET Dimanche 5 octobre 2008 N3M : Poligny aisément Poligny 82 Viriat 55 A Poligny, Poligny bat Viriat 82 - 55(16-11, 22-13, 25-19, 19-12) Poligny : 33 paniers dont 9 à 3 points ; 7 lancers-francs sur 14 tentés (50%). Moureaux (4), Miassouamana (10), Gauthier (7), Sacco (32), Arbez (6), Pingliez (7), Favre (1), Germain (13), Nebot (2). Viriat : 21 paniers dont 1 à 3 points ; 12 lancers-francs sur 15 tentés (80%). Chebance (20), Bollet, Berjoan (5), Novelli (13), Vignard (9), Fontaine, Joly (4), Godard (4), Bordery. Après une victoire probante face à Vaulx-en-Velin et une autre à Saint-Priest, le PJBC accueillait hier Viriat dans l’espoir d’empocher une fois encore deux points. Les hommes de Jean-Baptiste Richard ont atteint cet objectif mais, contre une faible équipe, ils n’ont pas été transcendants. Si les joueurs de l’Ain ouvraient la marque, Gauthier (1) et Sacco (3) alignaient les paniers primés et Poligny s’envolait (14-4, 3’30’’). Le temps mort demandé par David Roche cassait la mécanique polinoise et les visiteurs revenaient à cinq longueurs à la première sirène (16-11) grâce à Novelli.Le deuxième quart-temps débutait encore en fanfare et les artilleurs de la capitale du comté creusaient l’écart (32-15) avant de disparaître à nouveau au grand dam du public (34-24). Un sursaut avant la pause donnait de l’air à une équipe qui gâchait trop de ballons (38-24). Scénario identique après la pause : les coéquipiers de Pingliez passaient d’entrée sept points avant d’en concéder dix. Heureusement, un panier à trois points mettait fin à l’hémorragie et les protégés du président Roger Flores atteignaient l’ultime quart-temps avec une avance de vingt points (63-43). Contrairement à ses devanciers, le quatrième quart-temps voyait les joueurs de Viriat prendre l’initiative pour parvenir à réduire l’écart (65-49). Poligny ratait de plus en plus de passes, manquait des paniers faciles, de quoi faire rager un public qui n’attendait pas une telle prestation. Pour tout arranger, les décisions arbitrales n’étaient pas toujours des plus judicieuses mais les Polinois conservaient leur calme. Ce fut peut-être le déclic pour reprendre les choses en main et le score évolua alors constamment (72-55) avant un dernier festival ponctué d’un logique 10-0. La victoire est bien-sûr méritée et Sacco ( six paniers bonifiés) fut le grand homme du match avec trente-deux points marqués. Pierre Breniaux