Le Journal de Saône-et-Loire dimanche 11 janvier 2009 - Macon n1m (17e j.) / prissé-mâcon 73 - angers 77 C'est encore raté En raison de deux entames de mi-temps catastrophiques, les joueurs de Jeff Evert auront dû batailler pour recoller au score et venir mourir à quatre petits points. Avec des regrets. D'entrée de jeu, Evert affiche des intentions défensives en titularisant Mépoui dans le cinq majeur chargé de surveiller Doles. Mais c'est surtout la défense Angevine qui se met à l'honneur en empêchant Romain Tillon de mettre en place ses systèmes. Comme dans le même temps les visiteurs déroulent un jeu bien huilé, c'est sans trembler qu'ils comptent déjà neuf points d'avance à l'issue du quart-temps. Doles et Lesieu, pourtant ciblés par le coach, tango avaient déjà inscrit 15 points à eux deux. Changement de défense au retour sur le terrain avec une zone mâconnaise qui aura le mérite d'éteindre Doles (définitivement) et Lesieu (provisoirement). La belle mécanique angevinne est grippée et c'est sous un tonnerre d'applaudissements que Tillon égalise à 32 partout sur sa quatrième réussite à trois points en autant de tentatives. A moins cinq à la mi-temps tous les espoirs sont encore permis. Le retour des vestiaires sera catastrophique pour les partenaires de Jobert. Une succession de tirs manqués, de balles perdues agrémentées d'un repli défensif inexistant amèneront très vite les visiteurs à onze points d'avance (41-54, 4e). Moment choisi par Kodjo pour sonner la révolte avec trois paniers dont deux trois points mais un ultime panier (57-64, 30e). Après un nouveau début de quart-temps hésitant, la révolte collective sonnera enfin et, au prix d'un pressing tout-terrain, Nélaton sur lancer-franc permet à son équipe de revenir à un tout petit point à 22 secondes de la fin. Mais Prissé ne passera pas. Que de regrets. Encore une fois ! Ils ont dit; Jeff Evert (entraîneur de Prissé-Mâcon) : « Fatiguant ! Je retrouve les mêmes erreurs depuis le début de saison qu'on paie cash. Après on est obligé de cravachermais à chaque fois sans passer devant. On perd sur le rebond, les pertes de balles et surtout le repli défensif. Mickaël Hay (entraîneur d'Angers) « Je craignais le contexte d'un match de reprise. Notre victoire me semble méritée car on a toujours été devant. Malgré tout en n'ayant pas su tuer le match, on a permis à Prissé-Mâcon de nous inquiéter.