Le Journal de Saône-et-Loire dimanche 23 novembre 2008 Nationale 1 masculine : Prissé-Mâcon 61 - FOS 77 N2M Dominés dans tous les compartiments du jeu, les Prisséens ont logiquement subi la loi du leader. Une défaite qui les remet à portée de la meute des relégables. La première période a été fatale à l'ESPM dominée dans tous les secteurs et qui semblaient totalement absente des débats. Il va falloir réagir ! Les visiteurs prenaient le meilleur départ bien aidés par la maladresse des locaux qui semblaient faire un complexe face à l'effectif impressionnant du leader. Jeff Evert demandait à ses joueurs de donner plus de volume de jeu. Mais les absences en défense et au rebond poussait le technicien prisséen à prendre un temps-mort au bout de 2'30 (0-7). Assomés d'entrée; Les Tango repartaient en défense de zone pour tenter d'enrayer la machine fosséenne, en vain. En revanche, la défense adverse posait de gros problèmes aux locaux qui avaient toutes les peines du monde à mettre en place leur jeu (0-19) à la 6'30. On frôlait la catastrophe ! On assistait à un récital des leaders devant des mâconnais très timorés (6-27). Il restait 30 minutes aux locaux pour réagir. Jeff Evert mettait un « cinq » inédit sur le terrain, espérant une réaction de ses joueurs. Hélas, les pertes de balle ne permettaient pas à l'ESPM de revenir dans la partie. Les stellistes étaient dominés dans tous les secteurs du jeu. Sans réaction, la soirée allait être longue et douloureuse (10-36) à la 14'. Il fallait une meilleure intensité défensive et deux paniers à 3 points de Guy Kodjo-Sitchi pour réduire un peu l'écart à la pause (24-41). Une réaction trop furtive; Les Tango montraient un autre visage au retour des vestiaires notamment par Maxime Nélaton qui servait parfaitement Olivier Kolb (31-45). Mais l'embellie fut de courte durée. La défense des locaux restait trop perméable et le score enflait de nouveau (33-60) à la 27'. Quelques sursauts permettaient toutefois aux locaux de réduire l'écart sans pour autant inquiéter des fosséens qui géraient sereinement leur avantage. L'ESPM n'avait pas les clefs ! Benjamin Jobert était sanctionné d'une 5ème faute et devait quitter le parquet. L'étincelle n'aura pas eu lieu et les tangos ont connu une déroute qu'il conviendra d'effacer rapidement des esprits. Il a manqué à l'ESPM les qualités sans lesquelles le maintien ne sera possible - solidarité, rigueur et engagement. Stéphae Roy