Le Journal de Saône-et-Loire

            Trois questions à Jeff Evert
            « Assurer quatorze victoires » 

                   
            Comment se passe la transition entre le basket professionnel que 
            vous côtoyez depuis de longues saisons et l'ESPM petit poucet de la 
            Nationale 1 ?
            Jeff Evert : « C'est plus au niveau sportif que je ressens la 
            différence avec des joueurs pas toujours disponibles pour le basket 
            puisqu'ils sont pris par leurs obligations professionnelles. Ils 
            compensent néanmoins par un gros enthousiasme quand ils sont 
            présents et nous pouvons travailler correctement. Pour le reste, au 
            niveau des structures, l' ESPM n'a rien à envier aux clubs de haut 
            niveau grâce à tous ses bénévoles qui donnent de leur temps ».
            Quels enseignements tirez vous de la préparation ?
            Jeff Evert : « Nous voulions un groupe homogène et j'ai eu la 
            confirmation que je pourrai compter sur dix joueurs complémentaires. 
            Romain Tillon a très vite montré qu'il sera le maître à jouer de 
            l'équipe, et les anciens Prisséens comme Jobert et Kodjo-Sitchi 
            franchiront sans problème le palier. Il nous reste à faire prendre 
            conscience à notre américain (Ndlr : Mardochee Jean) qu'il a les 
            qualités pour prendre un peu plus de responsabilités en attaque mais 
            je ne suis pas inquiet car il a un très bon comportement ».
            Quelles sont selon vous les clés du maintien ?
            Jeff Evert : « Pour parler chiffres tout d'abord, la saison dernière 
            a montré qu'il faut un minimum de quatorze victoires en trente 
            quatre matches pour se maintenir. Je compte sur la force du chaudron 
            pour en glaner une bonne partie à domicile. Avant tout, il faudra 
            rester solidaires dans les périodes difficiles que nous risquons de 
            traverser au cours de la saison. C'est l'état d'esprit qui nous 
            permettra de battre des équipes à priori supérieures sur le papier ».
            Propos recueillis par Stéphane Roy