Le Progrès BASKET / N3M Salins revient à la maison 05.04.2009 Auteur de 24 points Kevin Walter a été le meilleur scoreur salinois / Philippe Trias Pari réussi. Au terme d'une saison magnifique, les joueurs de Simati retrouvent la Nationale 2 grâce à leur victoire contre Weitbruch (80-69) Salins 80 Weitbruch 69 A Salins, salle des Communes, Salins bat Weitbruch 80 à 69 (25-18, 18-20, 10-10, 27-21). Arbitres : MM Dos Santos et Iltiss. Environ 400 spectateurs. > Salins : 25/58 au tir (dont 7/20 à 3 points. 23/31 aux lancers. 30 rebonds, 18 fautes. Marqueurs : Mouget (8), Walter (24), Moundy (22), Brahmi (8), Zaïre (11) puis Mayunga (3), Bohley (2), Rabbe (2), Brocard, Vermot Entraîneur : Redjali Simati > Weitbruch : 29/74 au tir (dont 3/20 à 3 points). 8/14 aux lancers. 19 fautes. Marqueurs : Lux (6), Neth, Faith (28), Faullimel (5), Fuchs, Turali (6), Dieffenbach (10), Schneider (2), Klein (4), Geildreich (8) Entraîneur : André Dardaine C'est le retour au bercail. Après deux années en N3, Salins retrouve sa Nationale 2 chérie au terme d'une saison magnifique, émaillée de grands duels face à l'épouvantail alsacien Pfastatt. Certes, hier, c'était un petit Salins, loin du Salins gargantuesque qui a marché sur Pfastatt il y a à peine sept jours. Mais l'essentiel était de franchir le dernier obstacle qui séparait les hommes de Redjali Simati de l'étage du dessus. Et ils l'ont fait, sans brio et aux forceps. Pas très étonnant quand on connaît l'adversaire du jour, Weitbruch, une équipe alsacienne en lutte pour le maintien. Besogneuse, elle se plaît à faire déjouer l'adversaire. Un pivot à l'ancienne (Faith), avec la panoplie qui va avec (bras roulés et compagnie), des petits rapides autour et une défense de zone, voilà ce qui a permis aux d'Alsaciens d'embêter Salins pendant 3 quarts-temps. Par saccades, avec Walter ou Moundy au finish, on a toutefois retrouvé le Salins conquérant connu toute la saison. La montée assurée sportivement, est désormais attendu le feu vert du président Philippe Nicolle, qui préfère avancer « pas à pas » sur l'aspect financier de l'opération. Revenons au sportif. A trois minutes du début du match, les dix Salinois se réunissaient au centre du terrain. Moment de concentration. Tout comme pour un Simati un peu inquiet. Mais ses joueurs, charitables, pensaient à son bien-être d'entrée de match avec un 6-0 de nature à dissiper le stress. Pour que Weitbruch n'ait pas le temps de mettre en place sa défense, Salins a choisi le jeu rapide avec Brahmi en bout de circuit. En ouvre-boîtes de la défense bas-rhinoise, Kevin Walter donnait l'impulsion pour le premier écart du match pour des Salinois bien dans leurs baskets (17-5, 4'). Weitbruch prenait une belle déferlante (17 points en cinq minutes). Mais des shoots en tête de raquette de Faith ou Turali commençaient à se répéter. Au fil des minutes, Salins peinait à pénetrer et encaissait un 13-3. Faith ramenait même Weitbruch à moins 5 ( 20-15, 9'). La belle histoire semblait tout de suite moins facile à ficeler mais Moundy redonnait de l'air avant le buzzer (25-18, 10'). Remportée une équipe en lutte pour le maintien (18-20), le deuxième quart venait confirmer quelques craintes. Si Walter poursuivait d'abord son festival derrière la ligne (4/4 à trois points, 32-24, 13'), Weitbruch, avec sa raquette toujours inaccessible, commençait à enchaîner avec le rapide Turali à la baguette (33-30, 15'). Une vraie machine à faire déjouer qui comptait sur le pivot Faith pour conclure (18 points à la pause). Du coup, le second quart était tout de suite plus aride (43-38, 20') pour les Salinois. Le troisième le sera encore plus et Weitbruch revenait dans le rétroviseur (48-46, 25'). La patience de Simati a des limites et il prenait un temps mort. Sans effet. On retrouvait les bonnes recettes de Weitbruch pour couper le jeu de transition du cinq salinois, qui montait peu à peu en pression (52-46, 28'). 10-10 dans ce quart temps et une bouillie de basket, avec une kyrielle de pertes de balles. Heureusement, le dernier quart était de nature à réchauffer la salle bondée. Moundy, Walter et Mouget ingligeaient un 13-0 en 4 minutes (66-48). La messe était dite et les chœurs salinois n'en finissaient plus. Les « Allez Salins » se transformaient en « On est en N2 ». Mouget commencait à arroser tout le monde, vite imité par Mayunga. La fête pouvait commencer. Jean-Philippe Cavaillez