Le Progrès de Lyon - Sports - Rhone - BASKET Jeudi 16 octobre 2008 N3M : Saint-Priest dans l’histoire Vainqueur de Beaujolais Basket, l’AL Saint-Priest a remporté son premier match en championnat Le coup de gueule de Laurent Coudour a été suivi d’effets. Une semaine après avoir perdu, à Montmélian, un match qui lui tendait les bras, l’équipe dirigée par l’ancien joueur de Pierre-Bénite, de l’Asvel (cadets), de la J.L Bourg et de Vonnas et coach de Saint-Sorlin/Lagnieu a parfaitement rebondi, s’imposant, avec un cœur «gros comme ça» face à Beaujolais Basket. « Il faut savourer et espérer qu’il y aura d’autres succès que celui-là ! », sourit Coudour, qui n’avait pas hésité à fouetter l’orgueil de ses joueurs, et notamment de ses cadres (Johan Chavance, Frédéric Damour, Cédric Perret), après le revers en Savoie. « J’avais un peu «piqué» mes joueurs majeurs, parce que j’attends beaucoup d’eux. Ils ont très bien réagi, notamment Frédéric Damour, qui a été énorme face à Quincié. Et nous savons que nous ne pourrons pas gagner beaucoup de matches si nous n’avons pas ce Fred-là », avance le coach d’une ALSP (19 équipes, 250 licenciés dont 180 jeunes, 82 000 euros de budget et 20 000 de subvention depuis la montée en championnat de France) qui entend bien rester sur la scène nationale. « C’est une vitrine qui attire les jeunes. L’aide de la municipalité nous permet d’être tranquilles et, maintenant, il faut que nous retrouvions des cadets en région pour pousser nos meilleurs éléments à rester chez nous », souligne Alain Vigne, à la tête d’un club qui espère bientôt retrouver une génération comme celle qui atteignit les huitièmes de finale de la coupe de France cadets et fit monter l’équipe fanion cinq ans de suite. Un club qu’a découvert il y a quelques semaines Johan Chavance (30 ans), arrivé à Saint-Priest après sept saisons passées à Champagne puis à l’OLB. « Pour des raisons professionnelles je ne peux plus m’entraîner comme avant. Je suis venu à Saint-Priest en partie pour Laurent (Coudour), avec lequel j’étais à Vonnas, et je ne regrette absolument pas mon choix. Il règne ici une super ambiance, le groupe est sain et très intéressant. Les gars m’ont parfaitement accueilli et grâce à eux mon intégration s’est faite dès le premier jour », souligne l’ancien benjamin et minime de l’Asvel, qui passa ensuite par l’Insep (avec, notamment, Moïso, Weis, Bouziane et Labeyrie), l’ALGM, Vienne, Vonnas et Saint-Genis-Laval. « On sent qu’une dynamique se met en place. Nous ne connaissons pas vraiment ce niveau mais nos résultats (-8 à Charnay, -10 contre Poligny, -6 à Montmélian et +7 contre Beaujolais Basket) montrent que nous pourrons créer quelques belles surprises. En tout cas nous avons les moyens d’assurer le plus vite posssible notre maintien. » C’est tout le mal que l’on souhaite à ce promu aux tempes grises mais extrêmement sympathique. Luc Paganon