Le Progrès de Lyon - Sports - Loire - BASKET 
        Lundi 1 décembre 2008  

            N2M: Le Puy n’a pas tenu 

            Le leader a fini par baisser pavillon face aux Toulousains

            A Toulouse : Toulouse B.C bat Le Puy-en-Velay 77-72 (mi-temps 33-30).
            Arbitrage de MM.Esteban et Lamarque.
            Evolution du score: 15-16; 18-14; 20-19; 24-23.
            Pour Toulouse: Urie (13), Kabral (1), Aymeric Benchimol (4), Perrin 
            (6), Laout (19), Soumaoro (7), Diaby (12), Guerci (0), Fundere (15).
            Pour Le Puy: Guillarme (12), Lapina (7), Koita (18), Pistre (14), 
            Mansaré (9), Vigouroux (0), R.Vigouroux (0), Cortey (8), Pene (4), 
            Aubry (0).
            Décidément, les sessions auvergnates réussissent plutôt bien aux 
            Toulousains du président Stéphane Perrin.Quelques semaines après 
            avoir épinglé Issoire à leur tableau de chasse, les protégés de 
            François Moison ont remis le couvert à la table pareillement dressée 
            sur les bords du canal du Midi. Un réel exploit si l’on considère la 
            valeur de l’adversaire au même titre que les incertitudes 
            susceptibles de contrarier les plans du staff:entre autres, les 
            blessures de Kabral et d’Aymeric Benchimol, la «gâchette» passée 
            naguère par Colomiers et Limoges. Mais les Haut-Garonnais ont des 
            ressources, et, dès l’entame, les Ponots sont acculés dans leur 
            camp. Euphorique, Lionel Fundere mène la vie dure à Pistre, l’ancien 
            pensionnaire de l’échelon supérieur sous les couleurs de Liévin. A 
            -11, il faut une belle réaction collective des ambassadeurs du Velay 
            pour recoller au score ou peu s’en faut: -3 à la pause. Puis -5 
            (25e, 45-40 pour les locaux) après une nouvelle séquence où la 
            dimension collective s’exprime aussi bien sur les extérieurs qu’à 
            l’intérieur. La victoire tarde à choisir son camp, les protagonistes 
            passent et repassent en tête à tour de rôle mais la pression joue en 
            défaveur de la formation qui a le plus à perdre: à savoir Le Puy, 
            qui accumule les maladresses à la finition tandis que son hôte 
            s’arc-boute sur sa base arrière pour l’emporter de cinq longueurs.