Le Progrès de Lyon - Sports - Ain - BASKET Lundi 8 décembre 2008 N3M : Saint-Priest enfonce Viriat Saint-Priest arrache la victoire dans les derniers instants d’une rencontre disputée jusqu’au bout Viriat 78 Saint-Priest 80 A Viriat, Saint-Priest bat Viriat 80 à 78 (20-17; 39-37; 56-57). Arbitres MM. Creuset et Martin. Pour Viriat : 27 paniers dont 5 à trois pts. 19 LF réussis sur 28. 19 fautes collectives. 1 joueur à 5 ftes : Chebance (39e). Chebance 16 pts (5 ftes); Bollet 1 (1); Berjoan 5 (0); Novelli 10 (3); Vignard 17 (3); Mégas 14 (4); Desmaris 10 (1); Joly 0 (0); Bordery 5 (2). Pour Saint-Priest : 29 paniers dont 6 à trois pts. 16 LF réussis sur 20. 21 fautes collectives. Gubian 5 pts (1 fte); Perret 8 (2); Iken 11 (3); Chavance 19 (2); Giraud 0 (1); Grégoire 3 (2); Poyet 6 (1); Cellard 0 (2); Munoz 19 (3); Delben 9 (4). Viriat et Saint-Priest se sont livré une lutte acharnée. Les Viriatis trouvaient d’entrée le bon tempo pour empêcher les hommes de Laurent Coudour d’organiser leur défense. Avec beaucoup d’agressivité défensive des deux côtés, la bataille était rude sous les cercles. Berjoan à longue distance puis Chebance montraient la voie. Les visiteurs signaient un 10-0 autour de Delben et Munoz et faisaient la course en tête sans pouvoir décrocher les Bressans (17.20). Dès la reprise, Vignard ramenait les siens au plus près. Durant trente minutes, les deux formations vont se rendre coup pour coup. Munoz omniprésent alumait la première mèche (19.27 à la 14e minute). En manque de réussite extérieure, les locaux venaient provoquer au près, incitant les banlieusards lyonnais à fermer la raquette. Et c’est Vignard qui s’illustrait à longue distance pour écarteler la défense des visiteurs qui parvenaient à conserver la pole à la pause (37.39). Au retour des vestiaires, les Viriatis passaient fugacement en tête mais subissaient une salve de tirs primés les obligeant à nouveau à faire l’effort. A l’énergie, Viriat reprenait les commandes et signait un 13-0 qui lui donnait dix points d’avance (74-64 à la 37e minute). Les Rhodaniens n’abdiquaient pas. Les Bressans géraient au plus mal les dernières possessions, abandonnant à leurs hôtes les deux points de la victoire. Y. Esposito