Le Progrès de Lyon - Sports - Jura - BASKET Mardi 13 janvier 2009 Basket express Salins : statu-quo en tête C’est un week-end qui n’aura pas fait avancer le schmilblick. Les trois leaders, Salins, Pfastatt et le CSL Dijon, ont poursuivi leur échappée, main dans la main. Néanmoins, c’est bien Salins qui a connu le samedi soir le plus paisible en dominant facilement Schiltigheim (92-59). De son côté, Pfasttat, sans Montabord et Boughedir, s’en est remis à Cédric Garnier (25 points dont 7 paniers bonifiés) pour dominer Geispolsheim, sans Hattemer, dans le dernier quart (91-82). De son côté, sans Laurent Bernard suspendu, le Cercle de Dijon a gagné in extremis dans la salle du Besac RC (74-72). Salins donc, avec une mise en jambes réussie la semaine dernière en Coupe de France, a mis un quart-temps avant de prendre la mesure de cette atypique équipe de Schiltigheim : «Eux, ils sont venus sans pression, explique le stratège Redjali Simati. Ils shootent vite, beaucoup et rentrent les paniers. Notre premier quart est moyen. Ensuite, on est mieux en défense et on fait la différence ». Il a ensuite pu faire tourner dans l’optique d’un derby qui s’annonce chaud du côté de Lons samedi. Poligny fait la bonne affaire La Nationale 2 se rapproche décidément à grands pas pour le club de Roger Florès. Ce week-end, ses protégés ont encore réalisé une bonne affaire en l’emportant face à Saint-Priest (76-64) tandis que, dans le même temps, Vaulx chutait de deux petites longueurs à Montmélian (81-79). Désormais, les Jurassiens ont deux victoires d’avance, plus le panier-average. Ce n’est plus un boulevard, mais une autoroute quatre voies. « Faudrait vraiment faire les c... pour ne pas aller en N2 », concède d’ailleurs le coach Jean-Baptiste Richard. Dans la victoire contre Saint-Priest, glanée au terme d’une performance polinoise sur courant alternatif, Richard préfère y voir du positif : «On a gagné, on ne va pas faire la fine bouche. Par ailleurs, c’est une bonne piqûre de rappel et ont sait qu’on va avoir des matchs accrochés. Enfin, on mène quand même rapidement de vingt points ». Prochaine marche vers la N2 : un déplacement à Viriat samedi. Richard prévient : «Attention, gros match piège ». Lons a gagné en tranquillité « Avant Weitbruch, on regardait vers le bas. Maintenant, on est un peu plus à l’abri. » Sans être soulagé, Alexis Drugeon est plus serein. La victoire de son équipe chez la lanterne rouge dijonnaise (67-84) dessine un peu plus les contours d’un maintien tranquille, même si ce n’était pas vraiment l’objectif du début de saison. Mais les blessures, le manque d’envie pouvaient faire craindre des lendemains difficiles. Face à Dadolle, qui n’avait pas le droit de perdre, les Lédoniens ont d’abord subi avant de prendre l’ascendant. « On l’a joué trop facile au début, explique l’entraîneur. Ils nous dominaient au rebond, marquaient sur jeu rapide. » L’envie revenue chez les Jurassiens a ensuite fait la différence. Dans le sillage d’un Badian - pourtant blessé - des bons jours (29 points), Lons s’est offert une fin de rencontre facile avant de recevoir le leader salinois.