Le Progrès de Lyon - Sports - Jura - BASKET Lundi 14 novembre 2005 N2M : la prime au mérite pour Salins Face à Mirecourt, le JSBC, emmené par un Forestier remarquable, a fait ce qu'il fallait pour empocher une victoire qui préserve son avenir (100-89) Redjali Simati, comme Franck Renard qui ne conteste pas le succès des locaux(100 89), détiennent finalement chacun une part de vérité. «C'est sur, on a fait ce qu'il fallait pour arracher une différence, puis pour préserver la victoire » souligne le premier. «La défaite s'explique. Une maladresse inhabituelle à l'extérieur (5/25) et une ribambelle des lancers francs non transformés (12/25), surtout en fin de match, là ou les nerfs prennent l'ascendant» avoue le second. Les puristes pourront toujours tirer des plans sur la comète, seul le vainqueur empoche les points. Forestier, l'exemple En l'occurrence, ce fut le JSBC. Pourtant, à bien y regarder sur la forme, le partage des quart temps Salins (1er et 3e), Mirecourt (2e et 4e) ne change rien à l'affaire. En fait, Salins a gardé la main de bout en bout, y compris dans les moments chauds, alors que Mirecourt a couru sans cesse après un insaisissable score, s'épuisant, dès lors, en vain. Les Jurassiens, à l'instar du samedi précédent, ont finalement construit et donc mérité une victoire pas si évidente à obtenir, notamment du fait de la partie exceptionnelle du nouvel intérieur vosgien Mdivani. A lui-seul, celui-ci a fait face physiquement à Zaïre et Forestier, pourtant unis et parfaits. Derrière ces deux locomotives, tous les Salinois donnèrent le maximum. Malgré tout, comment ne pas mettre en évidence le dynamiseur de l'équipe, Mathias Forestier. Présent et efficace, à l'avant, à l'arrière, dans chaque moment clé, si sobrement qu'il s'en ferait presque oublier, l'ex-Bisontin aligne désormais régulièrement 20 à 30 points par match (29 samedi). L'homme, qui plus est, fait preuve d'un remarquable physique, sans jamais faiblir. Son secret? Il n'en a pas, sinon du sérieux. «Repos autant que possible, pas d'entorse à la diététique» glisse-t-il. Aux cotés de Zaïre, le grand frère, Salins s'est bien trouvé le chef de file qui pourrait suffire à son bonheur cette saison. J. Faivre