Le Progrès de Lyon - Sports - Jura - BASKET Lundi 28 novembre 2005 N2M: Salins a pris la leçon Samedi soir, Dadolle Dijon a fait céder la raquette salinoise, et le JSBC a rendu l'âme (82-91). Une défaite inquiétante pour l'avenir Les Dijonnais ont gagné samedi soir avec l'intelligence et la fougue d'un dernier de grande classe (91-82). Dans une salle des Communes proprement médusée, les jeunes Bourguignons, issus pour la plupart des cadets nationaux de Dadolle, se sont offert le luxe de pétiller de fraîcheur, le temps d'une sympathique sarabande. Quel contraste avec des locaux à l'arrêt, penauds, têtes basses. Un bref instant, le chaudron a rugi avec, fait très rarissime en ce lieu, des huées à l'encontre du JSBC. Dur, peut-être, pour les joueurs salinois mais, compréhensible après trois défaites en six rencontres à domicile. Un joker grillé Aussi, le temps de la réflexion semble venu, pour éviter à tout le moins que s'alourdissent certaines tensions naissantes. Ce revers inattendu s'explique-t-il ? Hervé Liemans, le coach bourguignon, analyse : « Depuis le tournoi du Progrès, nous connaissions les forces et faiblesses de Salins. En alternant les défenses et en évoluant sur un rythme effréné, nous avions pour objectif de briser la capacité d'adaptation de Salins, avec la résistance du tandem Forestier- un joueur admirable- Zaïre et par là même toucher l'âme de l'équipe. Parallèlement, nous avons réservé un traitement particulier à Mérie, pour le faire douter. Nous sommes nettement moins costauds physiquement que les Salinois, alors il fallait compenser par le rythme et surtout être plus malins ! A l'exception des cinq premières minutes durant lesquelles nous avons déjoué (2-10), notre plan a parfaitement fonctionné ». Redjali Simati, quant à lui, se montrait très mécontent : « Si nous avions vraiment défendu, ne serait-ce que dix minutes, nous les faisions éclater. Au lieu de cela, nous avons tout pris en pleine face (37 paniers intérieurs ) et cédé au rebond. Après un quasi exploit à Cergy, voila un joker grillé chez nous. C'est inexcusable et anormal ». Au delà de ce constat, la principale interrogation de la saison demeure cependant : la raquette s'est épuisée par manque de rotations. Au fait, le mercato se termine le 30 novembre à minuit... J.Faivre