Le Progrès de Lyon - Sports - Jura - BASKET Mardi 31 janvier 2006 > Alexis Drugeon (entraîneur de Lons, vainqueur de Saint-Dizier 82-78) Mes joueurs ont vraiment pris Saint-Dizier de haut. Au départ, nous ne sommes pas du tout rentrés dans le match. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois cette saison. Malgré tout, et c'est le côté positif, on parvient tout de même à s'imposer. Je retiens également notre adresse à trois points face à la 2-1-2 adverse. Pour le reste, je suis assez en colère. On n'a pas le droit d'avoir des attitudes comme ça, de mettre ainsi en péril notre projet commun. Peut-être que cet enchaînement de victoires donne l'impression à certains que c'est du tout cuit. Nous allons en parler calmement dans la semaine. Mais une chose est sûre, j'attends de mes joueurs qu'ils se prennent un peu plus en charge. > Pascal Pingliez (arrière de Poligny, battu 74-81 par Menton) Au niveau du groupe, nous avons réalisé un assez bon match, mais nous avons souffert par rapport à la taille et au physique de nos adversaires. Derrière, nous avons manqué de sérénité en fin de partie et on a raté quelques shoots ouverts, ce qui, additionné à deux ou trois erreurs d'arbitrage, a fait la différence. Leur défense en zone durant pratiquement tout le match nous a gêné Ils ont joué intelligemment et nous n'avons pas su provoquer les fautes qui auraient pu les diminuer du fait de leur banc restreint. Nous sommes tous déçus, mais ce n'est pas spécialement sur ce match que nous allons rater la montée. Visons maintenant une place sur le podium et préparons la saison prochaine. > Wilfried Nema (entraîneur du Jura Dolois, vainqueur 68-59 de Carriat) On est avant tout très content. On voulait gagner ici et prouver de quoi on est capable. On s'est vite rendu compte que ce match était prenable. A cinq points à la mi-temps et avant la dernière reprise, les filles ont compris qu'il fallait y croire. Elles ont su prendre des initiatives et la réussite a suivi. C'est vraiment la victoire du coeur. Maintenant, j'espère que ce succès pourra nous relancer. On en saura plus après le match de Besançon. Pour l'instant, on joue match après match sans se poser de questions.