Le Progrès de Lyon - Sports - Jura - BASKET
       
          Mardi 31 janvier 2006 

              Nationale 2: Salins dans le ventre mou

              Logiquement défaits par un Ouest Lyonnais rigoureux (80-98), les 
              Salinois ont une nouvelle fois buté sur une équipe de seconde 
              partie de tableau
                     
              Le podium, c'est fini ! La défaite concédée par le Jura Salins BC 
              à Ouest Lyonnais sonne le glas de la moindre illusion. Avec un 
              retard trop conséquent, les Jurassiens (26 points), distancés par 
              Trappes, Denain (31) et Prissé (30), ont laissé s'enfuir la bonne 
              échappée. Qui plus est avant deux cols hors catégorie avec la 
              venue de Trappes, le coleader, et un déplacement à Autun (4e, 29). 
              Ensuite, le parcours semble plus roulant. Alors, finalement, 
              Salins terminera une nouvelle fois à sa place avec les ambitions 
              de ses moyens. 
              Simati : « Nous manquions de jambes » 
              A l'Ouest Lyonnais, le JSBC s'est incliné sans qu'il y ait à 
              redire, même si les coéquipiers de Forestier avaient encore des 
              espoirs, et une longueur d'avance, au repos (41-40). 
              Les raisons de ce revers ? Tout d'abord l'adversaire, le couteau 
              entre les dents, a bien joué le coup pour sortir la tête hors la 
              zone rouge. Simati en convient : « On est tombé sur une équipe 
              remontée à bloc, très agressive. 
              Nous avons été dominés dans la raquette (30 rebonds contre 35, 
              dont seulement 4 offensifs). Sur les dix joueurs, six ont 
              sérieusement fait mouche avec 15 points minimum (Haznadar 26, 
              Laurent 20). Ils ont transformé leurs lancers francs (15/20). A 
              l'inverse, nous manquions de jambes. Nous avions la volonté 
              agressive, mais sans tonus. 
              En l'absence de vivacité de notre part, leur rideau défensif a 
              toujours pu se reconstituer, nous n'avons pas mené au bout nos 
              contre-attaques. Les nombreuses fautes obtenues ont été mal 
              réparées (27/40). 
              Ajoutons que nous leur avons donné des premiers comme des second 
              tirs (absence au rebond). Dans ce contexte, avec un troisième 
              quart temps catastrophique (19-30), alors que c'est 
              traditionnellement notre point fort, nous ne pouvions l'emporter».
              À valeurs sensiblement égales, la rigueur a finalement primé. 

              J. Faivre