Le Progrès de Lyon - Sports - Jura Nationale 2: Salins toujours au finish Le JSBC a tremblé jusqu'au bout pour venir à bout d'Alfortville mais signe un succès probant avec ses moyens du moment L'essentiel Favoris, les Salinois avaient la légitime appréhension d'un réveil d'Alfortville qui avaient débuté la saison tambour battant avant de marquer le pas. Le premier quart temps confirmait les inquiétudes jurassiennes (21-28). Mais cela était du essentiellement au laxisme défensif du JSBC qui manquait alors de rythme face à des Val de Marnais bien en jambes à qui, liberté oblige, tout réussissait. Au coup de sifflet final, encore sous le choc de cet avertissement sans frais, Redjali Simati soulignait son soulagement. Son équipe venait de passer très près de la correctionnelle. Pour la seconde fois de suite, on est allé au bout du suspense à la Salle des Communes. Dommage qu'après avoir besogné ferme et sérieusement pour assurer le principal (80 70 à la 37') la bande à Lalaus n'ai pas su faire preuve de la nécessaire lucidité permettant d'éviter de confondre vitesse et précipitation. Un meilleur respect des consignes aurait permis d'assurer dans un money time qui tendait ses deux bras. Notons néanmoins que cette formation d'Alfortville a bien joué le coup en s'appuyant sur des qualités indéniables, 54% d'adresse extérieure (13 sur 24), 39 rebonds contre 31, qui lui autoriseront le maintien recherché pour cette première expérience en N2. Le JSBC peut cependant positiver car il a su «composer avec les blessures». Dans ce contexte, ce succès prend une autre dimension d'autant qu'il autorise un déplacement à Autun samedi dénué de pression. Le fait du match Salins a su trouver une capacité à réagir aux moment cruciaux, (23-18 puis 18-13 dans les 2ème et 3ème quart temps). A ces instants, plusieurs corrections ont étés effectuées dans la conservation du ballon (seulement 13 balles perdues), et dans la réactivité de placement en défense. Des efforts suffisants, payants face à une équipe moyenne, mais à maintenir si le débat s'élève d'un ton. L'homme du match Si Mathieu Simon a débloqué son compteur assez tard, c'est tout simplement du fait de son énorme travail défensif. En seconde période il a assuré au score. Il mérite donc un bel accessit. Mais Steve Lalaus, de retour au plus haut niveau après quelques difficultés de santé, qui mérite le titre d'«homme du match». Le capitaine-meneur a su montrer le chemin en rendant la politesse aux artilleurs adverses avec une réussite exceptionnelle: 6/7 avant le relais de Simon. Il a aussi imprimé le rythme sans gaspiller pour autant les munitions. Voila un progrès intéressant s'il s'inscrit dans la constance... J.Faivre