Le Progrès de Lyon - Sports - Jura - BASKET Lundi 5 décembre 2005 Nationale 2 : une victoire et ça repart pour Salins En dépit de l'absence du capitaine Forestier, les Jurassiens se sont imposés avec brio à Vaulx-en-Velin grâce à un Thierry Zaïre dans tous les bons coups Le JSBC n'est pas tout à fait le phénix même si, une semaine après avoir été humilié dans sa salle par le dernier, il s'en est allé quérir une remarquable victoire dans l'antre de Vaulx-en-Velin (76-70). «Cette saison en yo-yo s'explique par le fait que nous sommes une équipe jeune, affirme Simati. L'inconvénient? Quand les joueurs sombrent, la relance du potentiel peut s'avérer, parfois, très délicate. Notamment si les consignes défensives ne sont pas appliquées et que chacun, en pensant sauver le match dans son coin, vient au contraire ajouter à la spirale de l'échec. Par contre, le gros avantage, c'est qu'après une défaite, aussi cinglante et rageante soit-elle, les garçons sont capables de rebondir immédiatement. Ce fut le cas samedi. Avec le temps et le travail, l'expérience venant, il nous faut désormais corriger nos faiblesses et optimiser nos points forts». Zaïre montre l'exemple Quand Salins se sent bien, il ne fait pas dans la demi-mesure. Le JSBC se présentait à Vaulx en réelle situation de handicap. Le jour même où Forestier, ressentant une légère douleur à une cuisse avait fait le choix de rester au repos afin de ne pas prendre de risques avant deux gros matches à domicile (Gries et Denain). Et pourtant, les Jurassiens, soudés autour d'un Zaïre impérial et retrouvé, n'ont jamais douté une seule seconde. Menant au score de bout en bout, ils ont obtenu au final une victoire grandement méritée. Quid de la recette utilisée? Une maîtrise dans plusieurs éléments fondamentaux, une défense avec une relation impeccable avec les intérieurs-extérieurs. «Le tempo a été totalement nôtre, souligne avec satisfaction le coach. On a su poser notre jeu quand c'était nécessaire, ainsi nous su déjouer leur jeu rapide en continu». Samedi soir, la salle des communes qui accueillait deux manifestations, a rugi de plaisir cette fois lorsque la nouvelle est tombée quasi en direct. J. Faivre