Le Journal de Saône-et-Loire mardi 6 mars 2007 - Autun Autun PERD presque SES dernières ILLUSIONS de seconde place Le CSA privé de tout argument doit céder à Gries Trois fautes offensives sifflées à Jean-François Porcher sur trois actions consécutives. Comme un symbole des incohérences de ce match... C'est la première fois que je perds de 25 points et que je félicite mes joueurs à l'issue de la partie ! ». L'entraîneur autunois Dominique Guéret n'en revient toujours pas du scénario de la rencontre de samedi à Gries. « C'est la première fois que je vois ça. C'est vraiment une triste soirée... pour le basket français ». Mis en cause ? L'arbitrage de cette rencontre décisive pour l'avenir du CS Autun en cette fin de saison dans l'optique de la seconde place. Or, l'un des deux sifflets avait tout simplement été confié par la Fédération à un arbitre de... Souffelweyersheim, comprenez le rival direct d'Autun dans la quête de cette 2e place de la poule. Une aberration qui s'est très vite traduite sur le parquet par des décisions surprenantes qui n'ont jamais permis aux Autunois de vraiment entrer en concurrence loyale avec leurs adversaires du jour. De la surprise de certains joueurs locaux « victimes » de fautes et « bénéficiaires » des coups de sifflets aux excuses « de la part de l'Alsace du basket » d'un supporter de Gries-Oberhoffen auprès du président Franck Busselier après le match, les Autunois étayent sans grandes difficultés leur argumentaire contre l'arbitrage. On retiendra encore que le CSA a fini la partie à 4 joueurs seulement après la sortie de 4 autres éléments pour 5 fautes... Du rarement vu à ce niveau. « Dans le 3e quart temps, j'ai définitivement compris qu'il n'y avait pour nous aucune issue. J'ai demandé un temps mort et j'ai expliqué à mes joueurs que nous avions définitivement perdu la rencontre et qu'il ne servait à rien de tomber plus avant dans le piège ». Et par rapport à cela, Dominique Guéret n'a rien à reprocher à ses troupes, considérant même qu'elles peuvent être fières de ce qu'elles ont fait, en terme de solidarité, d'envie et de lucidité. Face à ces vents contraires, Autun n'a donc pas pu lutter. Et c'est d'autant plus regrettable que cette défaite condamne quasiment tous les espoirs autunois. Souffelweyersheim ayant gagné à Jœuf (90 à 86), le CSA se retrouve désormais à la 5e place à deux victoires de ceux qui seront les prochains hôtes de l'Arquebuse, ce samedi. Pour croire à un miracle, il faudrait commencer par battre cette équipe de plus de 12 points, pour reprendre un point et le point-average. Il faudrait ensuite réaliser le carton plein sur les 4 derniers matchs et espérer un faux pas de leur concurrent direct. Autant dire qu'il est déjà plus raisonnable de penser au plus long terme et de se servir de cette fin de saison pour préparer l'objectif montée de 2007-2008.