Le Progrès de Lyon - Sports - Jura Lundi 15 janvier 2007 N2M: bonjour tristesse à Salins Les Salinois n'ont rien sauvé, même pas l'honneur, face à Cergy, la plus faible attaque du groupe qui a pu les dynamiter en toute quiétude. Le club et les supporters ne méritent pas ces fautes de comportement L'essentiel Salins a eu tout faux ce samedi. Le JSBC a été devant, oui, mais en tout et pour tout, une seule minute, la première. Pourtant chacun était prévenu. Le contenu des cassettes, la lourde défaite du match aller, les statistiques, cela faisait au moins trois bonnes raisons pour appréhender comme il le fallait cette rencontre. On le sait, Cergy est l'équipe du groupe la plus performante en matière de défense collective, tant au repli qu'au niveau de la capacité d'anticipation et de placement mais à ce stade de la saison les possibles errements de Kamara ou Delag, s'ils perdent la main, font partie des secrets de polichinelles. Simati abattu à l'issue de cette parodie de débat, répétait combien il avait expliqué à ses hommes cet état de fait. « Si on les laissent faire, si on subit, on est mort ». Et les salinois ont été effectivement mis à terre, à l'exception des cinq dernières minutes. Mais doit-on mettre ces instants en évidence, vu l'énormité du pari ? Non d'autant que les franciliens avaient les moyens de resserrer la garde si besoin. L'équipe jurassienne a donc été incapable de se hisser au diapason question vitesse et s'est montrée tout simplement indigne de son rang, de son club, de son public comme en témoignent quelques chiffres : 32 points au compteur et 14 rebonds contre23 à la pause (37 38 en fin de match), mais aussi 24 longueurs de retard durant le troisième quart temps ou encore 14 paniers à 2 points réussis sur 37 tentatives et 20 balles perdues contre 17 au final. Et encore, le money time a arrangé les choses ! Le fait du jour Youassafa Cissé qui assista durant trois ans Sénègal à Vichy en Pro A a réussi a faire admettre la discipline collective à des garçons pour la plupart issus des banlieues et du basket de rue « ce fût dur, a-t-il confié. Et parfois ils dérapent ». A l'inverse les salinois, depuis quelques semaines, prennent régulièrement leurs aises avec les consignes. Et les inquiétudes sont là ! L'homme du match Côtés Salins ?. Disons pour être clément que Mayunga a fait ce qu'il a pu, tout comme Zaïre qui traîne la méforme consécutive à sa blessure, ou Moundy qui reprend l'entraînement. Que Bangoura a pris 17 rebonds. Mais pas de quoi porter quiconque au pinacle dans ce naufrage collectif ! J. Faivre