Le Progrès de Lyon - Sports - Jura - BASKET Lundi 12 mars 2007 N2M: Salins reste à sa place Les Salinois se sont laissés endormir par Pfastatt en première période. Le second temps de jeu, d'un meilleur cru, leur a permis de l'emporter. Sans panache toutefois L'essentiel Rejoint par Pfastatt à la pause (42-42), le Jura Salins BC n'avait pas de quoi pavoiser. 86-77 à l'arrivée, c'était certes mieux, mais à peine le minimum syndical eu égard à une opposition de niveau inférieur. « On a du mal à penser qu'une équipe comme celle-là puisse se maintenir en Nationale 2, souligne Simati, en tous cas, je la pensais bien meilleure ». C'est à l'intérieur, domaine clé dominé par Salins, 46 rebonds contre 29, que les Alsaciens se sont montrés aux abonnés absents. Boudaira et surtout le «joker» Montabord n'ont pas su être à la hauteur. Alors comment expliquer que, disposant d'autant de munitions, les Jurassiens soient restés jusque dans le dernier quart-temps à portée d'un camouflet? « Notre démarrage, 11-2, a été correct, conforme à la logique... Durant les cinq premières minutes, rajoute le coach. Ensuite, chacun a cru que face à des reléguables maladroits au possible, tout était arrivé. Et en basket la petite musique personnelle mène à l'échec. On les a laissés reprendre confiance, ils on pu mettre en place leur stratégie. Dans le deuxième quart-temps on a évolué à leur rythme, c'est-à-dire en marchant. Ce qui nous a fait déjouer! » Et de conclure que dès que Salins a fourni une accélération, les Alsaciens n'ont pu tenir le rythme et se sont trouvés rapidement dépassés. Retenons que ces derniers n'ont toutefois pas totalement lâché le morceau. Il y a peu à redire sinon que sur le plan technique la comparaison fait pâle figure avec la rencontre du samedi précèdent à Prissé. Notons cependant que les joueurs du banc, Martin qui a disposé de plus de temps de jeu que Zaïre, Lalaus, Gnougnou à la suite des expulsions de Mouget et Simon, ont réalisé des prestations correctes, en tous cas suffisantes pour que Pfastatt reste dans l'ascenseur. Après la victoire de la CRO Lyon sur Roche-la-Molière, ils sont désormais quatre sur la même ligne à tenter d'éviter les trois places fatidiques. Le fait du match Qu'est ce qui fait qu'en basket les joueurs et les coachs envahissent le terrain pour un oui pour un non ? L'échauffourée qui a motivé la mise au vestiaire de Sturm « qui a commencé », de Simon « qui a répondu » et de Mouget « qui serait venu les séparer » était pourtant bien cadrée par les arbitres. Et même si ce n'avait pas été le cas, devrait on oublier qu'un terrain de sport est avant tout un lieu ou s'expriment les vertus éducatives? L'homme du match Pourquoi pas une femme ? Ekatarina Arabadijeva, la dame au sifflet, a maîtrisé son sujet. Comme son collègue Xavier Obernesser elle a fait preuve dans ces décisions, de sérénité et de rigueur, notamment aux moments chauds. Le calme revenu, le basket a justement repris ses droits. Bangoura le seul Salinois constant (10 points, 20 rebonds, 7 passes), Moundy pour sa seconde période de leader ont quant à eux tiré le JSBC vers le haut J. Faivre