Le Progrès de Lyon - Sports - Ain - BASKET
       
          Lundi 12 décembre 2005 

              N2M: Lagnieu s'accroche encore

              Héroïques dans l'adversité, les Lagnolans s'inclinent néanmoins à 
              Frontignan, chez un adversaire en net regain de forme (100-91)
                    
              Frontignan 100 
              Lagnieu 91 
              A La Peyrade (Roger Arnaud), Frontignan bat ASS Lagnieu 100 à 91 
              (21-18, 27-26, 27-24, 25-23). 
              Arbitres: MM. Demontis et Kessler. 
              100 spectateurs. 
              Frontignan: Sanchez (14), Nadjimbaye (15), Durand (14), Meriguet 
              (20), Grzeskowiak (13). Puis Akachkachi (9), M,Bombo (10), Lamadji 
              (5), Diop, Forget. 32 paniers réussis sur 58 tentés dont 4 sur 8 à 
              trois points. 29 lancers-francs réussis sur 36 tentés. 24 fautes. 
              2 éliminés : Meriguet (36e), M,Bombo (38e). 
              Lagnieu: Chebance (16), Cavagna-Crestani (10), Salle (6), Node 
              (13), Monnet (25). Puis Assidjo (12), Tomatala (9), Bonneton. 34 
              paniers réussis sur 68 tentés dont 5 sur 17 à trois points. 18 
              lancers-francs réussis sur 25 tentés. 28 fautes. 4 éliminés : 
              Chebance (35e), Assidjo (38e), Cavagna-Crestani (39e), Monnet 
              (40e). 
              La course-poursuite de Lagnieu s'est achevée sur un échec. Toute 
              la rencontre, Cavagna et ses partenaires ont couru après un 
              adversaire en net regain de forme depuis plusieurs semaines et son 
              changement d'entraîneur. 
              Toute la rencontre, ils se sont cassé les dents en étant 
              systématique-ment renvoyés sur chacune de leurs tentatives de 
              retour. L'écart, pourtant, ne fut jamais insurmontable puisqu'il 
              oscilla davantage autour des trois-quatre points que de la dizaine 
              d'unités atteinte seulement en fin de seconde mi-temps. 
              Mais c'est le souffle court et avec un terrible sentiment 
              d'impuis-sance et de frustration qu'ils dûrent quitter la scène 
              sans être parvenus à placer le nez à la fenêtre, malgré leur 
              volonté de ne rien lâcher, leur refus de la fatalité et de 
              multiples retours désespérés. 
              Au milieu d'une collection de grains de sable qui finirent par 
              casser la mécanique, la quatrième faute de Monnet fut le coup de 
              trop. 
              Celui sur lequel s'éteignirent définitive-ment les espoirs des 
              basket-teurs de l'Ain. A sa sortie sur le banc, Lagnieu était 
              toujours dans la course pour renverser le scénario défa-vorable 
              depuis le début de la rencontre. 
              67-66 (28e), trois ballons perdus consé-cutivement par les 
              Héraultais et trois contres attaques cinglantes avaient quasiment 
              remis les deux formations sur un pied d'égalité. L'avance de 
              Frontignan qui avait plafonné à plus dix (65-55, 26e) deux minutes 
              pus tôt sous l'impulsion d'un Nadjim-baye euphorique à 
              l'extérieur, avait fondu à grande vitesse. La sortie du meilleur 
              marqueur de Lagnieu coupa net cet élan. 
              A peine inquiétés, les Muscatiers libérés aux entournures 
              repartirent de plus belle dans un remake de la première partie de 
              rencontre. 
              Si Lagnieu continua à s'accro-cher jusqu'au bout quitte à 
              multiplier les fautes et finir avec la quasi-totalité du banc sur 
              le terrain, le chant du cygne était proche. Sitôt la plus fine 
              gâchette priée de quitter la scène, provisoirement avant de le 
              faire définitivement, les difficultés de Lagnieu en défense 
              redevinrent évidentes. Cette fois, il ne s'en remit pas. A cinq 
              minutes de la fin et l'élimination de Chebance, Frontignan tenait 
              le match d'une poigne de fer du haut de son plus net écart du 
              match (89-78, 35e). 
              Impitoyable sur la ligne de réparation (29 sur 36 aux 
              lancers-francs), il n'allait pas desserrer son emprise jusqu'à la 
              fin du match pour finir sur un coup de cent.