Le Progrès de Lyon - Sports - Ain - BASKET 

         Mardi 11 avril 2006  

            N2M: Lagnieu relève la tête

            Fébrile durant vingt minutes, l'ASS Lagnieu a profité d'une adresse 
            diabolique pour dominer la CRO Lyon dans le deuxième acte

            Lagnieu 89 
            CRO Lyon 68 
            A Lagnieu, ASS Lagnieu bat Basket CRO Lyon 89 à 68 (21 à 24 ; 33 à 
            41 ; 61 à 51). 
            Arbitrage de MM. Cluzel et Petitboulanger. 
            Pour l'ASS Lagnieu : 29 paniers dont 12 à trois points. 19 lancers 
            réussis sur 24 tentés. 15 fautes collectives. 
            Chebance, 10 points (3 fautes) ; Essama, 0 pt (0 fte) ; Cavagna, 24 
            pts (4 ftes) ; Fall, 5 pts (3 ftes) ; Node, 18 pts (1 fte) ; 
            Assidjo, 11 pts (1 fte) ; Desmaris, 0 pt (0 fte) ; Tomatala, 4 pts 
            (2 ftes) ; Monnet, 17 pts (1 fte) ; Janodet, 0 pt (0 fte). 
            Pour la CRO Lyon : 26 paniers dont 6 à trois points. 10 lancers 
            réussis sur 15 tentés. 23 fautes collectives. 
            Sall, 4 points (3 fautes) ; Colome, 5 pts (2 ftes) ; Fourmeaux, 9 
            pts (3 ftes) ; Valla, 7 pts (2 ftes) ; Ruz, 10 pt (1 fte) ; Riera, 7 
            pts (2 ftes) ; Ayi, 4 pts (3 ftes) ; N'Teppe, 17 pts (4 ftes) ; 
            Combet, 5 pts (3 ftes). 
            L'entame est laborieuse de part et d'autre. Entre une équipe de 
            Lagnieu pratiquement condamnée et des Lyonnais assurés de leur 
            avenir, le début de rencontre est ponctué par de nombreuses 
            approximations (4-5, quatrième minute). Volontiers provocateurs, les 
            Bugistes concrétisent sur la ligne de réparation. Mais dominés au 
            rebond ils subissent le rythme imposé par les visiteurs. Deux primés 
            de Node et Cavagna freinent l'élan de la CRO (16-15 , huitième 
            minute). N'Teppe, Ruz et Valla permettent aux leurs de prendre leurs 
            distances. Un nouveau tir à très longue distance de Cavagna limite 
            l'écart à la première interruption (21-24). 
            Dans une rencontre brouillonne, les attaques viennent buter sur des 
            défenses resserrées. Les ratés se multiplient, laissant les 
            compteurs bloqués durant de longues minutes (23-26, quatorzième 
            minute). Les Lyonnais sont les premiers à remettre leur jeu à 
            l'endroit. Ils en profitent pour faire le break (25-35, seizième 
            minute). Passée en zone, l'ASSL ferme sa raquette. Mais les Bugistes 
            s'exposent sur l'extérieur. Ils parviennent à limiter l'écart à la 
            pause grâce à un Monnet percutant (33-41). 

            Les Bugistes inarrêtables 
            L'ASS Lagnieu reprend avec de meilleures dispositions. Le jeu monte 
            en intensité et en qualité après un primé de Ruz qui donne onze 
            longueurs d'avance aux visiteurs. Pour autant, le système défensif 
            posé par les Bugistes s'avère hermétique. Assidjo, Chebance et 
            Cavagna profitent de l'effort collectif pour rapprocher les leurs 
            dans un premier temps (43-47, vingt-cinquième minute). Désormais, 
            c'est l'ASSL qui impose le rythme. De quoi provoquer une grosse 
            colère de la part de Patrick Mercader, le coach lyonnais. Sans 
            effet. Les Lagnolans sont inarrêtables. Dans le sillage de Node, ils 
            infligent à leur hôtes un 18-4 qui les projette loin devant à la 
            demi-heure (61-51). 
            Les Bugistes ne relâchent pas leur étreinte. S'appuyant sur une 
            adresse diabolique à longue distance (12 tirs primés), s'engouffrant 
            dans les boulevards laissés libres dans la défense lyonnaise, ils 
            font grimper l'écart dans des proportions inattendues (82-55, 
            trente-cinquième minute), sans que la CRO ne parvienne à réagir. De 
            quoi laisser Patrick Mercader sans voix. Un sursaut d'orgueil permet 
            aux visiteurs de réduire un peu l'addition. Sans pouvoir contester 
            un succès bugiste qui avive un peu plus les regrets. 
            Yves Esposito