Le Progrès de Lyon - Sports - Jura - BASKET Mardi 18 octobre 2005 Néma : «Le moral en a pris un coup» Retour sur la quatrième journée de basket Nationale 3 avec Lons, Poligny et le Jura Dolois Alexis Drugeon (entraîneur de Lons, vainqueur de Belfort 77-51) On a tué le match dans le premier quart-temps (25-7). Après, inconsciemment, l'équipe s'est un peu relâchée. Pas en défense mais en attaque où elle s'est montrée moins rigoureuse. Mais bon, c'est humain. Cette rencontre m'a mis de donner du temps de jeu à certains, David Pladys notamment, mais également les jeunes Vuillemey et Ravier dans la raquette. Fidèle en a également profité pour reprendre doucement. Pour l'instant, nous en sommes à quatre victoires. Vue la configuration de la poule, la montée devrait se jouer entre Kaysersberg, Pfastatt et nous. Mais chaque chose en son temps. Là, l'objectif est d'aller à Schiltigheim samedi soir. J'espère avec Jeanguiot remis. Catherine Pernot (secrétaire du PJBC, vainqueur de Curgy 80-72) Le match, jusqu'à cinq minutes de la fin, se déroulait dans des conditions parfaites, surtout pour nous. Nous ne pouvions plus perdre. En menant de 27 points avant le dernier quart temps, nous n'avions aucun intérêt à faire dégénérer la fin de la partie. Malheureusement, nous nous sommes fait prendre, Ludovic Battiston en particulier à une provocation de nos adversaires. Nous avons été trop honnêtes et ensuite on pète un peu les plombs. Après, passer de 27 à 8 est tout de même un signe de fragilité mentale. La morale de ce match est qu'il ne faut surtout pas donner répondre aux provocations qui ne vont pas manquer tout au long de la saison. Le physique et la technique sont là, occupons-nous maintenant de ce qui se passe dans nos têtes. Wilfried Néma (entraîneur du Jura Dolois, battu par Besançon 46-55) Bien sûr je suis déçu, forcément. Il y avait beaucoup mieux à faire mais c'est comme ça. Les Bisontines font une belle fin de match et réussissent le coup parfait. Elles nous ont lancé un gros défi physique qu'on a su relever. Quand on joue la peur au ventre, on ne peut pas garder un score. Dans le jeu, oui, il y a du positif, mais mathématiquement, la mauvaise affaire est pour nous. La défaite dans ces conditions est vraiment amère. On pouvait et on devait gagner ce match, on n'a pas su le faire. Il va falloir se remobiliser rapidement et essayer de rebondir. Mais là, le moral en a pris un coup.