Le Progrès de Lyon - Sports - Jura - BASKET Lundi 17 octobre 2005 N3M - Poligny : un score peu flatteur A cause d'un dernier quart temps gâché par un énervement compréhensible, les Polinois n'ont pu obtenir une victoire plus large Poligny 80 Curgy 72 Au Champ d'Orain, Poligny bat Curgy 80 à 72. Mi-temps 47-30 (25-14, 24-15, 23-13, 10-29). Environ 300 spectateurs, arbitres MMrs Keller et Jadot. Pour Poligny : Viard 3, Gauthier 10, Monier 2, Sacco 23, Battiston 7, Pingliez 9, Favre 4, Agnès 7, Arbez 8, Tabuena 7, 27 fautes dont une technique et disqualifiante à Battiston, un joueur éliminé, Agnès (34'), à 2 points : 21/35, à 3 points : 9/20 (Sacco 5), lancers francs : 26/36 Pour Curgy : Vaudelin 7, Zidi 12, Fournier 15, Largy 4, Morgan 3, Kharrat 15 (11/12 aux L.F.), Sagadin 16, Dupart, Durand, Guillot, 18 fautes dont une technique à Sagadin, à 2 points :14/26, à 3 points : 6/13, lancers francs : 26/36 La décision des arbitres d'infliger à Ludovic Battiston une triple faute (faute, plus faute technique, plus disqualifiante) dans les dix dernières minutes a gâché la fin de partie alors que Poligny avait affiché une supériorité flagrante. Curgy avait cependant fait bonne impression durnt les cinq premières minutes en faisant jeu égal avec les locaux (11-11, 5'). Mais bien vite, Poligny imposait son jeu plus rapide et agressif avec Greg Gauthier à la baguette, bien suppléé par Ludovic Arbez. Malgré quelques fautes dont profitait Kharrat (6/6 aux lancers), 11 points séparaient les deux équipes après 10 minutes de jeu (25-14). Dans le second quart temps, Curgy subissait une défense intransigeante des Polinois et ne parvenait plus à scorer, Durand et Fournier se montrant maladroits. Les visiteurs, impuissants face à la machine polinoise où Battiston et Viard faisaient enfin leur retour, rentraient au vestiaires avec un passif de 17 points (47-30). Le festival Sacco En deuxième période, grâce à un Sylvain Sacco intenable à 3 points (4/5 en six minutes), les Polinois prenaient le large (70-43) à l'issue des trente premières minutes, et ceci malgré Fournier enfin plus adroit, et tous les efforts de Zidi. Dommage qu'en fin de match, la décision arbitrale que l'on sait, contestée par un Christian Vivier que l'on a rarement vu dans un tel état de colère, ait terni l'ensemble d'une partie où les joueurs avaient été très corrects. B.Oudet