Le Progrès de Lyon - Sports - Jura - BASKET Mardi 21 février 2006 Poligny : on en redemande Dans un match à couteaux tirés, les deux équipes ont offert un bon spectacle, haletant jusqu'à son épilogue Poligny 78 Pont de Chéruy 75 A Poligny, PJBC bat Pont de Cheruy 78 à 75 (mi-temps 43-42) Quarts-temps : 24-23, 19-19, 21-21, 14-12. Arbitres : MM. Klein et Jadot. Environ 200 spectateurs. > Poligny : Battiston 29, Sacco 15, Pingliez 14, Monier 11, Gauthier 6, Agnès 3, Favre 0, Arbez 0, Moureaux non entré en jeu, 24 fautes, Agnès (39') sorti pour 5 fautes. 21/38 à 2 points, 7/20 à 3 points, 15/25 aux lancers francs > Pont de Cheruy : D'Amico 17, Ribotta 17, Cartailhac 15, Doumaye 10, Poulain 5, Monnot 5, Charrière 4, Perdriz 2, 22 fautes, 26/41 à 2 points, 1/9 à 3 points, 20/26 aux lancers francs. Laurent Beniath, le coach isérois l'avait demandé à ses joueurs avant la rencontre : « lachez-vous ! ». Comme côté polinois, la consigne était sans doute la même, les deux équipes ont respecté les ordres avec un démarrage sur les chapeaux de roue. Pour autant, le score restait serré en permanence, avec pourtant quelques balles perdues des Jurassiens, une récupération efficace de Damien D'Amico et ses 2,07m et une tentative de press des visiteurs. 17 à 17 après huit minutes de jeu et un missile à 3 points de Sylvain Sacco permettait au PJBC de mener d'un petit point, 24-23 à la fin des 10 premières minutes. Le second et le troisième quart temps étaient copies conformes, l'écart maximum étant de 5 points en faveur des locaux. Grâce notamment à Brice Monier revenu à son niveau de jeu et Ludovic Battiston dont Laurent Beniath se méfiait comme de la peste, et il avait raison. Mais, rageusement, les équipiers de Olivier Ribotta réussissaient à chiper quelques ballons à leurs adversaires. A l'entame des dix dernières minutes, tout restait à faire puisque les Polinois ne menaient toujours et encore que d'un seul petit point, 64 à 63. Le premier qui allait craquer, physiquement ou moralement prenait une option pour la défaite. Seulement voilà, personne ne craquait. Un final haletant Et à quatre minutes de la fin de la partie les deux équipes étaient une nouvelle fois à égalité, 68 à 68. La peur de gagner ? En tout cas ceci provoquait des maladresses inhabituelles de chaque côté et le score n'évoluait plus. Deux fautes de Abel Doumaye ne profitaient que très peu à Ludovic Battiston (1 sur 3 aux lancers francs). Heureusement, en face, Damien D'Amico faisait 0 sur 2. Sur le fil, les Polinois réussissaient à remporter une partie qui aurait aussi bien pu revenir aux visiteurs sans qu'il y ait eu à crier au scandale. En tout cas , un match à suspense comme on les aime, et si les joueurs se sont parfois fait peur, les spectateurs ont apprécié. B.O.