Le Progrès de Lyon - Sports - Jura - BASKET Lundi 19 mars 2007 N3 - Jura Dolois : ennuyeux, pas fatal Un troisième quart-temps complètement raté a eu raison des espoirs de victoire du JDB. Mais comme Saint-Apollinaire a perdu, le maintien reste toujours d'actualité Saint-Dizier 99 Jura Dolois 80 (24-24, 27-12, 24-14, 24-31). Mi-temps : 51-36. Pour Saint-Dizier : 26 fautes personnelles, 19 lancers francs réussis sur 26 tentés. Delbart 20, Salaneuve 4, Barclais 11, Hofbauer 12, Becker 10, A. Mehimda 8, F. Mehimda 2, Paczcecha 11, Tiemtore 21. Pour Jura Dolois : 26 fautes personnelles, 20 lancers francs réussis. 8 paniers à trois points : Angelard (3), Robardet (2), Nema (1), Gautrot (2). Gruet 2, Monroc 15, Angelard 13, Seignez 3, Gautrot 7, Robardet 17, Nema 10, Diakité 7, Nevers 6. Aucune des deux équipes ne veut lâcher prise dans ce premier quart-temps (6-7, 3', puis 15-20, 7'). La prise de risques est maximale. La défense locale laisse à désirer comme le prouve l'avance doloise. Mais les Bragards reviennent dans le jeu grâce à la combinaison payante Salaneuve (auteur de deux passes décisives)-Delbart (1 panier primé). A 19-21, il suffit alors à Barclais d'inscrire son lancer franc pour égaliser (21-21, à la 9'). Efficace, le Jurassien Diakité joue les trouble-fête et signe la fin du premier acte sur un score de parité (24-24, 10'). Un troisième quart fatal L'ambiance est électrique (32-30). Il faut attendre la moitié du second quart-temps pour voir le SDB emboucher la trompette de la révolte. En moins de 7', les hommes de Philippe Cordero passent la surmultipliée et, du même coup, la barre des 10 (45-34). Même les shoots d'Angelard à trois points n'y peuvent rien. Sous la pression, les Dolois plient mais ne rompent pas. Du moins pas encore. A l'instar des Bragards, le buzzer hurle sa rage sur le score fleuve de 51 à 36 (20'). De retour des ves-tiaires, une guerre psychologique s'installe. La vitesse d'exécution bragarde donne littéralement le tournis à ses adversaires. Qui passent de -15 pts à -23 pts en 4' (63-40). Le trou est fait. Solides à l'intérieur, les locaux le sont aussi offensivement avec un Delbart et un Becker des grands jours à l'extérieur. Lors de ce seul quart-temps, le compteur passe du simple au double selon le côté où l'on se place (75-50, 30'). La gestion de fin de rencontre est plus difficile. Outre un relâchement logique champardennais (à 22), les vieux démons bragards res-surgissent. Les pertes de balles sont pléthoriques et les esprits ailleurs. Ce qui se traduit irré-médiablement sur le papier par un retour visiteur (84-64 à la 35', puis 88-73 à la 37'). Malgré tout, le SDB flirte sans trop forcer avec le cap des 100 points (99-81).