Le Progrès de Lyon - Sports - Jura - BASKET Lundi 17 octobre 2005 N2 : Salins impuissant à Trappes Dans la banlieue parisienne, le JSBC a soutenu la comparaison. Mais une mi-temps seulement. Insuffisant pour entretenir un réel espoir de victoire Il n'y a pas eu de miracle à Trappes samedi soir (64-93). A vrai dire, le Jura Salins BC n'a pas pesé lourd, comme on pouvait le craindre, face à une formation qui, bien que n'étant pas encore en pôle position, dispose des moyens pour prendre rapidement place sur le podium. Pourtant, Simati ne veut pas dramatiser. Il préfère entretenir l'espoir de lendemains positifs, argumentation à l'appui. « De cette rencontre à Trappes, je retiens une première mi-temps tout à fait honorable. Durant cette période, nous avons su jouer avec nos qualités : abnégation, rigueur, défense, état d'esprit de groupe. C'est ainsi que nous nous sommes retrouvés quasiment à égalité (-2, 40-38). Nous avons joué, alors, à l'identique des entraînements. Ce résultat est remarquable dans cette salle ». Une maladresse fatale Oui, mais la suite. Comme Mirecourt (-28) et l'Ouest Lyonnais (-20), Salins a ensuite sombré, certes sur le tard, mais corps et âme. Explications du coach : « C'est simple, le basket est un jeu d'adresse. A partir du moment où sur 5-6 attaques nous n'avons réussi qu'un seul coup gagnant et, qu'a l'inverse, Trappes, disposant du même nombre de balles, a fait mouche entre 4 et 5 fois, l'affaire était automatiquement mal engagée. Quand une équipe est contrainte à courir après le score, à l'extérieur, contre un adversaire fortement armé, on sait que c'est, le plus souvent, sans succès ». Trappes a-t-il été plus intransigeant en défense ? « Non, car nous ratons de nombreux shoots ouverts. Les ailiers Simon et Mérie étaient dans un jour sans avec un 4/26 à 3 points (Simon 0/10). Dans ces conditions, toute l'équipe s'épuise. La fébrilité s'installe, la confiance quitte les esprits, et les bras ». Le problème est-il dans le manque de rotations ? Pas sûr, Salins a beaucoup tourné, « chaque joueur a apporté » dixit Simati. En conclusion, pourquoi ne pas dire simplement que le JSBC n'a pas d'arguments suffisants face aux ténors ? Notamment lorsque Zaïre se trouve diminué par les fautes. Malgré tout, le moral n'est pas atteint. Pour l'instant tout du moins J.Faivre